Après la plainte, voici une pétition contre les pratiques de "greenwashing" de Skyscanner - Capture écran
Le Greenwashing devrait être de moins en moins rentable dans le tourisme et ailleurs.
En effet, si des acteurs ont décidé de miser sur cette pratique, il est conseillé de vivement arrêter. A mesure de l'éducation et des connaissances, cette méthode visant à induire en erreur le public en utilisant un argument écologique voit ses jours comptés.
Après une plainte contre Skyscanner, Guillaume Jouffre revient à la charge.
Le patron de Greengo vient de lancer une pétition pour dire "Stop au greenwashing de Skyscanner !" Mise en ligne sur le site agir.greenvoice, l'action a déjà récolté 1 307 signatures en moins d'une semaine.
"J'ai instigué cette pétition, car il y a urgence de faire supprimer ces informations, sur un site qui réunit plusieurs millions de visiteurs par mois rien qu'en France.
Et que la procédure au Jury de déontologie publicitaire n'a pour l'instant rien donné, elle prend du temps, et je pense qu'il faut multiplier les actions pour avoir des chances de faire interdire cette pratique," nous explique Guillaume Jouffre.
En effet, si des acteurs ont décidé de miser sur cette pratique, il est conseillé de vivement arrêter. A mesure de l'éducation et des connaissances, cette méthode visant à induire en erreur le public en utilisant un argument écologique voit ses jours comptés.
Après une plainte contre Skyscanner, Guillaume Jouffre revient à la charge.
Le patron de Greengo vient de lancer une pétition pour dire "Stop au greenwashing de Skyscanner !" Mise en ligne sur le site agir.greenvoice, l'action a déjà récolté 1 307 signatures en moins d'une semaine.
"J'ai instigué cette pétition, car il y a urgence de faire supprimer ces informations, sur un site qui réunit plusieurs millions de visiteurs par mois rien qu'en France.
Et que la procédure au Jury de déontologie publicitaire n'a pour l'instant rien donné, elle prend du temps, et je pense qu'il faut multiplier les actions pour avoir des chances de faire interdire cette pratique," nous explique Guillaume Jouffre.
Greenwashing : Pourquoi une pétition contre Skyscanner ?
Pour information Skyscanner en France comptabilise 4,3 millions de visites mensuelles, sur le mois d'octobre qui n'est pas celui, où l'activité touristique est la plus dense.
Le patron de GreenGo avait tiqué, en souhaitant calculer l'impact carbone d'un trajet Paris-Nantes dans le cadre d'un trajet professionnel, sur les méthodes de Skyscanner.
Le site affiche alors pour une grande quantité de vols le badge "éco-responsables", stipulant qu'ils émettent du "CO2 en moins", même si certains passent par... Barcelone, Toulouse ou Genève pour relier Paris à Nantes.
"Pourtant, sur le cas d‘un Paris-Nantes via Barcelone, l’impact carbone d’un aller simple émet 394 fois plus de CO2 qu’un Paris Nantes en train, et 4.5 fois plus qu'un vol direct.
Cette pratique est généralisée à l’ensemble du site internet et des vols³, y compris des vols lointains très carbonés : Paris-Buenos Aires, Paris-Tokyo, Paris-Honolulu..," rapporte la page de la pétition.
Il devient donc urgent d'interdire ce genre d'affichage.
Le patron de GreenGo avait tiqué, en souhaitant calculer l'impact carbone d'un trajet Paris-Nantes dans le cadre d'un trajet professionnel, sur les méthodes de Skyscanner.
Le site affiche alors pour une grande quantité de vols le badge "éco-responsables", stipulant qu'ils émettent du "CO2 en moins", même si certains passent par... Barcelone, Toulouse ou Genève pour relier Paris à Nantes.
"Pourtant, sur le cas d‘un Paris-Nantes via Barcelone, l’impact carbone d’un aller simple émet 394 fois plus de CO2 qu’un Paris Nantes en train, et 4.5 fois plus qu'un vol direct.
Cette pratique est généralisée à l’ensemble du site internet et des vols³, y compris des vols lointains très carbonés : Paris-Buenos Aires, Paris-Tokyo, Paris-Honolulu..," rapporte la page de la pétition.
Il devient donc urgent d'interdire ce genre d'affichage.
La réponse de Skyscanner :
"C'est une question extrêmement importante pour nous et nous nous engageons à évaluer l'impact environnemental des vols, en y sensibilisant nos voyageurs.
Nous avons été à l'origine de l'étiquetage des vols avec les émissions de CO2 en 2019.
Nous avons récemment modifié la traduction de "Greener Choices" (intitulé à présent le plus éco-responsable) en France afin qu'elle reflète plus adéquatement le fait qu'il s'agit d'une comparaison des émissions moyennes des vols sur un itinéraire spécifique.
Nos données sur les choix les plus verts reposent sur une méthodologie standard, appliquée à l'ensemble du secteur et utilisée par plusieurs autres compagnies du secteur du voyage.
Elle a été créée pour aider les voyageurs à comprendre l'impact des émissions des vols et à faire des choix plus éclairés.
L'exemple indirect signalé dans la pétition s’affiche sur notre site après l’ensemble des options directes disponibles pour l’itinéraire, qui sont au nombre de dix.
Il est de fait peu probable qu'un voyageur le choisisse, puisqu'il existe des options directes et des trains. Il ne s'agit pas non plus de dire que l'itinéraire indirect crée moins d'émissions que les itinéraires directs, mais de comparer les émissions moyennes sur cet itinéraire indirect.
Nous affichons ces données parce que nous voulons que chacun puisse comprendre l'impact de son vol - quel que soit le trajet qu'il choisit d'emprunter - et c'est pourquoi l'outil signale les vols qui émettent moins d'émissions que la moyenne pour ce trajet particulier, le calcul prenant également en compte les types d'avions, la classe de cabine, la configuration des sièges et le coefficient de remplissage."
Nous avons été à l'origine de l'étiquetage des vols avec les émissions de CO2 en 2019.
Nous avons récemment modifié la traduction de "Greener Choices" (intitulé à présent le plus éco-responsable) en France afin qu'elle reflète plus adéquatement le fait qu'il s'agit d'une comparaison des émissions moyennes des vols sur un itinéraire spécifique.
Nos données sur les choix les plus verts reposent sur une méthodologie standard, appliquée à l'ensemble du secteur et utilisée par plusieurs autres compagnies du secteur du voyage.
Elle a été créée pour aider les voyageurs à comprendre l'impact des émissions des vols et à faire des choix plus éclairés.
L'exemple indirect signalé dans la pétition s’affiche sur notre site après l’ensemble des options directes disponibles pour l’itinéraire, qui sont au nombre de dix.
Il est de fait peu probable qu'un voyageur le choisisse, puisqu'il existe des options directes et des trains. Il ne s'agit pas non plus de dire que l'itinéraire indirect crée moins d'émissions que les itinéraires directs, mais de comparer les émissions moyennes sur cet itinéraire indirect.
Nous affichons ces données parce que nous voulons que chacun puisse comprendre l'impact de son vol - quel que soit le trajet qu'il choisit d'emprunter - et c'est pourquoi l'outil signale les vols qui émettent moins d'émissions que la moyenne pour ce trajet particulier, le calcul prenant également en compte les types d'avions, la classe de cabine, la configuration des sièges et le coefficient de remplissage."