La SNCF réfléchit à un « train de fonction », formule que les entreprises pourraient offrir en 2024 à leurs employés à la place d'une voiture de fonction - DR
Attention au départ ! Après avoir connu une reprise au printemps, le rebond du voyage d’affaires se confirme cet été, période pourtant peu propice aux déplacements professionnels.
Le trafic affaires de la SNCF atteint 85 à 90% du niveau de 2019, année record.
Epiphénomène ou tendance durable ? « Notre perception du marché se confirme. Les TPE et PME ont retrouvé 100% de leur mobilité, contre 85% pour les grands comptes », affirme Jérôme Laffon, directeur marketing de TGV-Intercités.
Lire aussi : Train : les voyageurs d’affaires de nouveau sur les rails
Le trafic affaires de la SNCF atteint 85 à 90% du niveau de 2019, année record.
Epiphénomène ou tendance durable ? « Notre perception du marché se confirme. Les TPE et PME ont retrouvé 100% de leur mobilité, contre 85% pour les grands comptes », affirme Jérôme Laffon, directeur marketing de TGV-Intercités.
Lire aussi : Train : les voyageurs d’affaires de nouveau sur les rails
L’offre business prend de la vitesse
Les nombreuses adhésions aux offres dédiées aux voyageurs professionnels témoignent de cette belle reprise.
La Carte Avantage connaît le succès, avec 4,1 millions de détenteurs.
La promotion, à la fin du mois d’août a permis de la faire découvrir à plus de clients encore, pour atteindre 635 000 ventes en 7 jours.
Les 230 000 porteurs de la carte Liberté peuvent, eux, profiter d’une promotion (299€ au lieu de 399€ jusqu’au 26 septembre 2022) et d’une offre enrichie avec des réductions de 30% en 1ère et 2nde classe et des tarifs plafonnés en 2nde pour leurs déplacements loisirs.
Depuis juin 2022, environ 10% des porteurs de la carte Liberté ont déjà utilisé les bénéfices de la carte Avantage.
Pour les télétravailleurs, ou navetteurs peu fréquents qui utilisaient la voiture, la SNCF a développé l’offre Max Actif et Actif +.
Max Actif permet 250 trajets par an, éligibles pour les destinations TGV INOUI et INTERCITÉS en France. Cet abonnement est proposé à un prix attractif, équivalent à 40% de réduction par rapport à l’abonnement classique MAX ACTIF PLUS (qui lui propose 450 trajets, valables tous les jours).
Aujourd’hui, l’offre MAX PRO compte 14 000 abonnés. « Les abonnements ont doublé depuis leur lancement l’an dernier et continuent d’évoluer de mois en mois », observe Jérôme Laffon.
La Carte Avantage connaît le succès, avec 4,1 millions de détenteurs.
La promotion, à la fin du mois d’août a permis de la faire découvrir à plus de clients encore, pour atteindre 635 000 ventes en 7 jours.
Les 230 000 porteurs de la carte Liberté peuvent, eux, profiter d’une promotion (299€ au lieu de 399€ jusqu’au 26 septembre 2022) et d’une offre enrichie avec des réductions de 30% en 1ère et 2nde classe et des tarifs plafonnés en 2nde pour leurs déplacements loisirs.
Depuis juin 2022, environ 10% des porteurs de la carte Liberté ont déjà utilisé les bénéfices de la carte Avantage.
Pour les télétravailleurs, ou navetteurs peu fréquents qui utilisaient la voiture, la SNCF a développé l’offre Max Actif et Actif +.
Max Actif permet 250 trajets par an, éligibles pour les destinations TGV INOUI et INTERCITÉS en France. Cet abonnement est proposé à un prix attractif, équivalent à 40% de réduction par rapport à l’abonnement classique MAX ACTIF PLUS (qui lui propose 450 trajets, valables tous les jours).
Aujourd’hui, l’offre MAX PRO compte 14 000 abonnés. « Les abonnements ont doublé depuis leur lancement l’an dernier et continuent d’évoluer de mois en mois », observe Jérôme Laffon.
Un bonus aux entreprises qui réduisent leurs émissions CO2 en optant pour le train
A la faveur de la prise de conscience écologique, les trains de la SNCF sont plébiscités tant par les voyageurs loisirs que ceux des affaires.
Selon une étude réalisée par Opinion Way, en septembre dernier, 62% des voyageurs pros affirment que leurs entreprises prennent plus en compte l’impact écologique dans leurs déplacements. Et 70% envisagent de choisir le train.
« Il est la solution de la mobilité décarbonée. Lorsqu'un voyageur fait ce choix, il émet 26 fois moins de gaz à effet de serre qu'en voiture, et 65 fois moins qu'en avion », affirme le directeur marketing de TGV-Intercités.
De quoi bousculer les politiques voyages. C’est dans ce contexte que la SNCF a lancé, en janvier 2022, un bonus aux entreprises qui réduisent leurs émissions CO2 en choisissant le train. « Nous mettons en place un objectif de réduction avec l’entreprise et après mesure des résultats, nous récompensons l’entreprise s’il est atteint », détaille Olivier Pinna, directeur agences de voyages et entreprises.
Autre piste : la SNCF réfléchit à un « train de fonction », formule que les entreprises pourraient offrir en 2024 à leurs employés à la place d'une voiture de fonction.
Selon une étude réalisée par Opinion Way, en septembre dernier, 62% des voyageurs pros affirment que leurs entreprises prennent plus en compte l’impact écologique dans leurs déplacements. Et 70% envisagent de choisir le train.
« Il est la solution de la mobilité décarbonée. Lorsqu'un voyageur fait ce choix, il émet 26 fois moins de gaz à effet de serre qu'en voiture, et 65 fois moins qu'en avion », affirme le directeur marketing de TGV-Intercités.
De quoi bousculer les politiques voyages. C’est dans ce contexte que la SNCF a lancé, en janvier 2022, un bonus aux entreprises qui réduisent leurs émissions CO2 en choisissant le train. « Nous mettons en place un objectif de réduction avec l’entreprise et après mesure des résultats, nous récompensons l’entreprise s’il est atteint », détaille Olivier Pinna, directeur agences de voyages et entreprises.
Autre piste : la SNCF réfléchit à un « train de fonction », formule que les entreprises pourraient offrir en 2024 à leurs employés à la place d'une voiture de fonction.
Quid de l’évolution du marché ?
« Les témoignages de nos clients entreprises qui plébiscitent le train, ainsi que les tendances de fond allant vers une demande de mobilité « affaires » toujours plus durable, nous conduisent à être résolument optimistes sur un retour des déplacements professionnels au niveau de 2019 d’ici 2024 », a déclaré Jérôme Laffon, directeur marketing TGV-Intercités.
Les perspectives sont bonnes. Toujours selon l’étude menée par Opinion Way, 85% des entreprises appliquent des règles moins strictes en matière de politique de déplacements post-Covid.
La durée des séjours s’allonge et le recours au train est désormais accepté pour des trajets de plus de 3h30. En témoigne le succès de la ligne Paris/Lyon ouverte à la concurrence, qui enregistre une hausse de son trafic de 20%.
En attendant, la compagnie ferroviaire doit poursuivre les négociations avec les Entreprises du Voyage (EDV) sur la nouvelle convention qui entrera en effet au 1er janvier 2023.
« Nous n’avons pas trouvé d’accord et poursuivons les discussions avec les EDV », indique le directeur agences de voyages et entreprises de la SNCF.
Statu quo également sur le Ouigo. « Nous sommes ouverts sur le principe de la vente de Ouigo en B2B, mais ça ne peut se faire aux mêmes conditions », remarque Olivier Pinna.
LIRE AUSSI : La concurrence ferroviaire, un facteur décisif pour booster la fréquentation
Les perspectives sont bonnes. Toujours selon l’étude menée par Opinion Way, 85% des entreprises appliquent des règles moins strictes en matière de politique de déplacements post-Covid.
La durée des séjours s’allonge et le recours au train est désormais accepté pour des trajets de plus de 3h30. En témoigne le succès de la ligne Paris/Lyon ouverte à la concurrence, qui enregistre une hausse de son trafic de 20%.
En attendant, la compagnie ferroviaire doit poursuivre les négociations avec les Entreprises du Voyage (EDV) sur la nouvelle convention qui entrera en effet au 1er janvier 2023.
« Nous n’avons pas trouvé d’accord et poursuivons les discussions avec les EDV », indique le directeur agences de voyages et entreprises de la SNCF.
Statu quo également sur le Ouigo. « Nous sommes ouverts sur le principe de la vente de Ouigo en B2B, mais ça ne peut se faire aux mêmes conditions », remarque Olivier Pinna.
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Publié par Caroline Lelievre
