Pour la première fois, je vais répondre à l’exercice de l’analyse de la situation, sur laquelle il est impossible de faire des prévisions en assumant une analyse purement personnelle et peut être subjective dans l’intérêt de notre industrie.
Dans un esprit de clarté, il s’impose de faire au préalable une rapide synthèse des faits.
Au regard des faits, l’objectivité nous impose de reconnaître que nous sommes aux portes d’une 3e guerre mondiale. Mais seulement aux portes.
Nous avons une grande puissance mondiale, la Russie qui rentre en guerre contre l’Ukraine, un allié de l’Europe et des USA qui, par leur intention de faire entrer l’Ukraine dans l’Otan, ont en quelque sorte « provoqué les hostilités ».
Sauf qu’après l’attaque de ce jeudi 24 février 2022, les Américains et les Européens se sont immédiatement positionnés sur le terrain non pas de la contre-attaque militaire mais des représailles économiques et financières.
Le reste des propos relatifs aux déploiements de soldats en Pologne ou en Allemagne « pour protéger l’Europe » faisant partie de la communication et des discours attendus.
A supposer donc que selon une vision pragmatique il n’y ait pas de guerre mondiale, il n’en demeure pas moins qu’une guerre régionale de grande ampleur se déroule là, en direct, sous nos yeux ébahis.
On pouvait craindre depuis le temps que le Président russe gesticule et menace que le pire était inévitable.
Le Maître de Moscou avait à plusieurs reprises mis comme condition le desserrement de l’étau sur l’Ukraine, la non-adhésion de cette dernière à l’OTAN. Cette demande a été rejetée.
De surcroît les accords commerciaux conclus entre l'Europe et l’Ukraine ont été considérés comme une vraie provocation du côté de Poutine qui ne veut surtout pas assister de son vivant à l’européanisation des anciens territoires de l’URSS.
Dans un esprit de clarté, il s’impose de faire au préalable une rapide synthèse des faits.
Au regard des faits, l’objectivité nous impose de reconnaître que nous sommes aux portes d’une 3e guerre mondiale. Mais seulement aux portes.
Nous avons une grande puissance mondiale, la Russie qui rentre en guerre contre l’Ukraine, un allié de l’Europe et des USA qui, par leur intention de faire entrer l’Ukraine dans l’Otan, ont en quelque sorte « provoqué les hostilités ».
Sauf qu’après l’attaque de ce jeudi 24 février 2022, les Américains et les Européens se sont immédiatement positionnés sur le terrain non pas de la contre-attaque militaire mais des représailles économiques et financières.
Le reste des propos relatifs aux déploiements de soldats en Pologne ou en Allemagne « pour protéger l’Europe » faisant partie de la communication et des discours attendus.
A supposer donc que selon une vision pragmatique il n’y ait pas de guerre mondiale, il n’en demeure pas moins qu’une guerre régionale de grande ampleur se déroule là, en direct, sous nos yeux ébahis.
On pouvait craindre depuis le temps que le Président russe gesticule et menace que le pire était inévitable.
Le Maître de Moscou avait à plusieurs reprises mis comme condition le desserrement de l’étau sur l’Ukraine, la non-adhésion de cette dernière à l’OTAN. Cette demande a été rejetée.
De surcroît les accords commerciaux conclus entre l'Europe et l’Ukraine ont été considérés comme une vraie provocation du côté de Poutine qui ne veut surtout pas assister de son vivant à l’européanisation des anciens territoires de l’URSS.
Conséquences pour l’industrie du voyage
Aucun analyste ne s’aventure à prévoir ce qu'il va se passer.
Pour notre secteur des agences de voyages et des tour-opérateurs, impossible d'évaluer l'impact de cet évènement tragique. Il faudrait être en mesure de prévoir à la fois la durée et l’ampleur de cette guerre.
Mais aucun expert en géopolitique ne s'avancera sur la moindre prévision sur ce sujet.
Cette catastrophe révèle aussi à quel point notre activité est extraordinairement exposée aux évènements géopolitiques ; en plus des évènements sanitaires.
Pour notre secteur des agences de voyages et des tour-opérateurs, impossible d'évaluer l'impact de cet évènement tragique. Il faudrait être en mesure de prévoir à la fois la durée et l’ampleur de cette guerre.
Mais aucun expert en géopolitique ne s'avancera sur la moindre prévision sur ce sujet.
Cette catastrophe révèle aussi à quel point notre activité est extraordinairement exposée aux évènements géopolitiques ; en plus des évènements sanitaires.
Une déflagration qui risque de toucher l’ensemble des acteurs
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Indépendamment de la durée, tous les acteurs de notre profession seront impactés et pas seulement ceux qui opèrent localement dans la région où se déroule le conflit, car il s’agit d'un conflit dont les parties prenantes sont des puissances mondiales et qui a donc une portée mondiale.
Il est à craindre que l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine n’ait sur notre industrie des conséquences aussi néfastes que lors de la guerre en Irak, en tout cas sur le court terme.
Concrètement, on peut redouter que sous l’effet conjugué de la chute des bourses et de la montée des coûts du gaz notamment et du pétrole, le moral des ménages soit lourdement impacté et que ces derniers remettent en cause leur envie de voyager.
Est-ce que la déflagration sera de courte durée seulement, ou plus longue ?
Mon analyse et mon ressenti de ce que je vois et entends depuis plusieurs mois en tant que curieux de géostratégie m’amènent à penser que la Russie a préparé son action pour qu’elle soit brève et efficace.
Les moyens mis en œuvre et le caractère foudroyant de l’attaque de ce jeudi 24 février démontrent une intention et une stratégie claire, nous ne sommes plus dans les précédentes phases d’incursion et d’intimidation mais de mise au pas de l’Ukraine !
Il est aussi à noter un détail, la prise du contrôle de la centrale de Tchernobyl dès ce 1er jour d’attaque.
Quid de cette stratégie ? Serait-ce pour ne pas laisser le moindre groupuscule mal intentionné, bombarder la centrale avec les déchets nucléaires qu’elle contient ?
Les pays occidentaux ayant de leur côté clairement affirmé qu’ils sanctionneraient économiquement l’agresseur, ce qui conforte l’hypothèse d’un conflit militaire court même si une tension internationale va s’inscrire dans la durée.
Ce n’est là que mon analyse personnelle et j’y tiens dur comme fer car c’est la seule façon pour notre industrie de ne pas être impactée lourdement, alors qu’avec la pandémie, elle vient de vivre la pire période de son histoire.
Les vacances de février sont sauvées, il reste à présent les vacances de Pâques à assurer pour tous les opérateurs car les ventes se font encore pour beaucoup en dernière minute, et il faudra pour cela avoir les nerfs solides et faire preuve d’un optimisme et d’une combativité à toute épreuve
Après tout, nous avons affronté une pandémie, nous pouvons bien affronter une guerre…
Raouf Ben Slimane
Président / CEO
Ôvoyages _ Ôclub _Thalasso n°1
Il est à craindre que l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine n’ait sur notre industrie des conséquences aussi néfastes que lors de la guerre en Irak, en tout cas sur le court terme.
Concrètement, on peut redouter que sous l’effet conjugué de la chute des bourses et de la montée des coûts du gaz notamment et du pétrole, le moral des ménages soit lourdement impacté et que ces derniers remettent en cause leur envie de voyager.
Est-ce que la déflagration sera de courte durée seulement, ou plus longue ?
Mon analyse et mon ressenti de ce que je vois et entends depuis plusieurs mois en tant que curieux de géostratégie m’amènent à penser que la Russie a préparé son action pour qu’elle soit brève et efficace.
Les moyens mis en œuvre et le caractère foudroyant de l’attaque de ce jeudi 24 février démontrent une intention et une stratégie claire, nous ne sommes plus dans les précédentes phases d’incursion et d’intimidation mais de mise au pas de l’Ukraine !
Il est aussi à noter un détail, la prise du contrôle de la centrale de Tchernobyl dès ce 1er jour d’attaque.
Quid de cette stratégie ? Serait-ce pour ne pas laisser le moindre groupuscule mal intentionné, bombarder la centrale avec les déchets nucléaires qu’elle contient ?
Les pays occidentaux ayant de leur côté clairement affirmé qu’ils sanctionneraient économiquement l’agresseur, ce qui conforte l’hypothèse d’un conflit militaire court même si une tension internationale va s’inscrire dans la durée.
Ce n’est là que mon analyse personnelle et j’y tiens dur comme fer car c’est la seule façon pour notre industrie de ne pas être impactée lourdement, alors qu’avec la pandémie, elle vient de vivre la pire période de son histoire.
Les vacances de février sont sauvées, il reste à présent les vacances de Pâques à assurer pour tous les opérateurs car les ventes se font encore pour beaucoup en dernière minute, et il faudra pour cela avoir les nerfs solides et faire preuve d’un optimisme et d’une combativité à toute épreuve
Après tout, nous avons affronté une pandémie, nous pouvons bien affronter une guerre…
Raouf Ben Slimane
Président / CEO
Ôvoyages _ Ôclub _Thalasso n°1