Cruise & Ferry World, l’association qui regroupe en Belgique et au Grand Duché de Luxembourg la quasi-totalité des représentants des armateurs croisières et ferries, a décidé de reprendre les choses en main.
Elle a demandé à ses membres de fournir des chiffres précis afin de calculer exactement le niveau des croisières dans les deux pays. Et force est de constater que pour une fois, le chiffre de 30.000 s’approche, enfin, de la réalité.
L’un des membres nous a même reconnu que les années précédentes, les chiffres donnés n’étaient pas des plus exacts et même totalement erronés. En fait, les ventes en 2000 devaient se situer, en vérité, entre 20.000 et 25.000 pax.
La répartition
Mais la communication des données reste assez faible. Tout ce qui a été communiqué se limite à 30.500 pax pour les croisières, 34.500 passagers pour les ferries Méditerranée avec 12.000 véhicules et 98.000 passagers pour les ferries du Nord de l’Europe avec 32.000 véhicules. Point à la ligne.
Quant à connaître la répartition des croisières en Méditerranée, dans les Caraïbes et dans le reste du monde : il paraît que ce sont-là des données confidentielles. Alors pour avoir des données plus précises ne fût-ce qu’en ce qui concerne les forces en présence, il faut y aller aux forceps et interroger les membres les uns après les autres.
Si tout à fait officiellement on sait que 32 compagnies de croisières et 19 ferries sont représentées par 13 opérateurs et que ceux-ci regroupent l’essentiel du marché. Ne manque comme armement connu que le Club Med, Easyjet Cruise et la filiale TUI du secteur et comme revendeur All Ways.
Au risque donc de nous tromper et en espérant ne pas avoir été induit en erreur par nos sources, il apparaît que le marché belge de la croisière standard est détenu à 75 % par 3 opérateurs : Costa avec 10.000 pax, MSC, 8.000 et Celebrity et Caribbean (représentés par Cruise Connction) avec 5.000 pax.
Quant aux croisières de haut de gamme et de charme, les leaders seraient d’un côté Navicruise représentant e.a. Silversea, Cie des Iles du Ponant et Radisson Paul Gauguin et de l’autre Star Clippers.
La faiblesse de la croisière en Belgique
Contrairement au reste de l’industrie du forfait vacances, les croisières sont à la traîne en Belgique par rapport à la France. Il suffit de faire la projection en se basant sur les différences de population : les 30.500 croisières belges représenteraient 183.000 unités en France.
Pourquoi cette faiblesse du marché belge ? La volonté et le dynamisme des agents représentant les armements ne sont pas à mettre en cause. Ils sont présents à toutes les foires commerciales, le nombre d’émissions radio ou TV sponsorisées par l’un ou l’autre croisiériste est plus que conséquent.
Par contre, il faut noter que trois des représentants de croisières les plus dynamiques (Costa, MSC et Star Clipper) sont des émanations directes des armateurs et que ces trois implantations en Belgique disposent d’une très large autonomie de gestion et d’action et d’un budget promotion valable.
Quant aux autres agents, tous indépendants, c’est sans doute surtout grâce à leur liberté d’action et leur dynamisme qu’ils parviennent à se maintenir sur le marché.
À nouveau la règle d’or pour réussir en Belgique dans le tourisme quantitatif est de mise. La recette est très simple : avoir un bon produit, de préférence innovant pour la Belgique, mettre en place une infrastructure locale, faire gérer celle-ci par des autochtones, la doter d’un budget marketing valable et surtout la laisser opérer sans interférer dans son mode opératoire.
Et chez les ferries ?
Les ferries font un peu parents pauvres dans le monde du voyage. Le rêve ? Pas au rendez-vous ! Logique car la raison d’être d’un ferry n’est que de transporter passagers et véhicules d’un port à un autre. Pour beaucoup de voyageurs, il s'agit donc d’une corvée.
Quant aux AGV, elles ont tendances à assimiler les ferries au train et à ne pas considérer, à sa juste valeur, ce qu’elles peuvent rapporter. Comme nous l’a dit l’un des représentants d’une compagnie opérant en Adriatique : "Les AGV me disent que ce n’est pas rentable. Que l’avion cela rapporte plus. Ce à quoi je réplique, que les compagnies aériennes et les com zéro cela existe, les forfaits qui ne rapportent que quelques dizaines d’euros en com, cela existe aussi … Que les frais de dossier peuvent être facturés comme les AGV le font avec les ventes de compagnies aériennes et les TO ne donnant plus que 4 % de com".
Et de rappeler que : "De nombreuses compagnies ferries continuent à commissionner valablement les intermédiaires. Or comme certains transbordements dépassent les 1.000 euros avec les véhicules, il suffit de faire le compte."
J’irai même plus loin, un billet ferry passager plus voiture avec une ou deux nuitées en hôtel d’étape peut rapporter plus qu’un voyage en avion et une location de voiture. Mieux même, pour le client, cette formule ferry avec nuit d’étape peut revenir moins chère que l’avion. Explication : il existe des forfaits comprenant le véhicule et les occupants des voitures, tandis qu’en avion, chaque passager doit payer sa place.
Internet : www.cfw.be
Elle a demandé à ses membres de fournir des chiffres précis afin de calculer exactement le niveau des croisières dans les deux pays. Et force est de constater que pour une fois, le chiffre de 30.000 s’approche, enfin, de la réalité.
L’un des membres nous a même reconnu que les années précédentes, les chiffres donnés n’étaient pas des plus exacts et même totalement erronés. En fait, les ventes en 2000 devaient se situer, en vérité, entre 20.000 et 25.000 pax.
La répartition
Mais la communication des données reste assez faible. Tout ce qui a été communiqué se limite à 30.500 pax pour les croisières, 34.500 passagers pour les ferries Méditerranée avec 12.000 véhicules et 98.000 passagers pour les ferries du Nord de l’Europe avec 32.000 véhicules. Point à la ligne.
Quant à connaître la répartition des croisières en Méditerranée, dans les Caraïbes et dans le reste du monde : il paraît que ce sont-là des données confidentielles. Alors pour avoir des données plus précises ne fût-ce qu’en ce qui concerne les forces en présence, il faut y aller aux forceps et interroger les membres les uns après les autres.
Si tout à fait officiellement on sait que 32 compagnies de croisières et 19 ferries sont représentées par 13 opérateurs et que ceux-ci regroupent l’essentiel du marché. Ne manque comme armement connu que le Club Med, Easyjet Cruise et la filiale TUI du secteur et comme revendeur All Ways.
Au risque donc de nous tromper et en espérant ne pas avoir été induit en erreur par nos sources, il apparaît que le marché belge de la croisière standard est détenu à 75 % par 3 opérateurs : Costa avec 10.000 pax, MSC, 8.000 et Celebrity et Caribbean (représentés par Cruise Connction) avec 5.000 pax.
Quant aux croisières de haut de gamme et de charme, les leaders seraient d’un côté Navicruise représentant e.a. Silversea, Cie des Iles du Ponant et Radisson Paul Gauguin et de l’autre Star Clippers.
La faiblesse de la croisière en Belgique
Contrairement au reste de l’industrie du forfait vacances, les croisières sont à la traîne en Belgique par rapport à la France. Il suffit de faire la projection en se basant sur les différences de population : les 30.500 croisières belges représenteraient 183.000 unités en France.
Pourquoi cette faiblesse du marché belge ? La volonté et le dynamisme des agents représentant les armements ne sont pas à mettre en cause. Ils sont présents à toutes les foires commerciales, le nombre d’émissions radio ou TV sponsorisées par l’un ou l’autre croisiériste est plus que conséquent.
Par contre, il faut noter que trois des représentants de croisières les plus dynamiques (Costa, MSC et Star Clipper) sont des émanations directes des armateurs et que ces trois implantations en Belgique disposent d’une très large autonomie de gestion et d’action et d’un budget promotion valable.
Quant aux autres agents, tous indépendants, c’est sans doute surtout grâce à leur liberté d’action et leur dynamisme qu’ils parviennent à se maintenir sur le marché.
À nouveau la règle d’or pour réussir en Belgique dans le tourisme quantitatif est de mise. La recette est très simple : avoir un bon produit, de préférence innovant pour la Belgique, mettre en place une infrastructure locale, faire gérer celle-ci par des autochtones, la doter d’un budget marketing valable et surtout la laisser opérer sans interférer dans son mode opératoire.
Et chez les ferries ?
Les ferries font un peu parents pauvres dans le monde du voyage. Le rêve ? Pas au rendez-vous ! Logique car la raison d’être d’un ferry n’est que de transporter passagers et véhicules d’un port à un autre. Pour beaucoup de voyageurs, il s'agit donc d’une corvée.
Quant aux AGV, elles ont tendances à assimiler les ferries au train et à ne pas considérer, à sa juste valeur, ce qu’elles peuvent rapporter. Comme nous l’a dit l’un des représentants d’une compagnie opérant en Adriatique : "Les AGV me disent que ce n’est pas rentable. Que l’avion cela rapporte plus. Ce à quoi je réplique, que les compagnies aériennes et les com zéro cela existe, les forfaits qui ne rapportent que quelques dizaines d’euros en com, cela existe aussi … Que les frais de dossier peuvent être facturés comme les AGV le font avec les ventes de compagnies aériennes et les TO ne donnant plus que 4 % de com".
Et de rappeler que : "De nombreuses compagnies ferries continuent à commissionner valablement les intermédiaires. Or comme certains transbordements dépassent les 1.000 euros avec les véhicules, il suffit de faire le compte."
J’irai même plus loin, un billet ferry passager plus voiture avec une ou deux nuitées en hôtel d’étape peut rapporter plus qu’un voyage en avion et une location de voiture. Mieux même, pour le client, cette formule ferry avec nuit d’étape peut revenir moins chère que l’avion. Explication : il existe des forfaits comprenant le véhicule et les occupants des voitures, tandis qu’en avion, chaque passager doit payer sa place.
Internet : www.cfw.be