Selon American Express Business Travel, sur de nombreux marchés, la demande de voyages d’affaires suit le mouvement mondial de reprise de l’économie, à un rythme plus rapide que l’augmentation de l’offre. Elle est forte en Europe, en Amérique du Nord ainsi que dans la région Japon, Asie-Pacifique et Australie (JAPA), et les marchés transpacifique et transatlantique enregistrent une activité significative.
La nécessité de combler leurs pertes, d’amortir l’impact de la flambée des prix des carburants et parfois même d’accroître leurs profits incite fortement les fournisseurs à relever les tarifs aériens et hôteliers affichés. Bien que les prix aient tendance à augmenter dans tout le secteur du transport aérien, la concurrence permanente des transporteurs à bas coûts pourrait limiter la capacité des compagnies aériennes à relever leurs tarifs sur de nombreux marchés.
Pour 2006, American Express Business Travel prévoit une augmentation comprise entre 3 et 6 % pour les tarifs en classe économie sur les vols domestiques/ court-courrier, et entre 3 et 5 % pour la classe affaires sur les vols internationaux/long-courrier.
Du côté des hôtels, les tarifs des chambres augmenteront de 1 à 3 % pour les établissements de catégorie moyenne, et de 3 à 5 % pour ceux de catégorie supérieure.
1 L’étude annuelle Global Business Travel Forecast est réalisée par American Express Consulting et eCLIPSE Advisors, une unité d’American Express Business Travel. Cette analyse porte sur les grandes orientations des tarifs aériens et hôteliers ainsi que sur les prix affichés pour l’année à venir, au niveau régional et mondial.
Les tendances dans le secteur aérien
Les opérateurs à bas coûts vont continuer à affecter l’industrie du transport aérien en 2006. En Amérique du Nord, par exemple, l’augmentation des tarifs généralement applicables aux voyages d’affaires devrait se situer entre 5 % et 8 % pour l’année, sous l’impulsion de la reprise économique, de l’augmentation des voyages d’affaires et voyages d’agrément ainsi que des pressions de la part des fournisseurs désireux de combler leurs pertes. Les compagnies aériennes resteront confrontées à de vives pressions sur les prix du fait de l’augmentation des coûts du carburant, tout en tentant simultanément de soutenir la concurrence avec les transporteurs à bas coûts.
" Beaucoup d’opérateurs traditionnels ont adopté le modèle économique des transporteurs à bas coûts, mais la montée permanente du prix du pétrole va rendre les augmentations de tarifs inéluctables pour de nombreuses compagnies", estime Matthew Davis, directeur de Global Consulting chez American Express.
En Europe, les nouvelles opportunités d’activités dans des pays comme l’Estonie, la Lettonie ou la Pologne resteront des facteurs clés de l’essor des voyages aériens dans la région.
Cependant, les compagnies aériennes qui tenteraient d’augmenter sensiblement leurs prix en réaction à la progression du trafic passagers et à l’envolée des prix du pétrole se heurteront probablement à la concurrence toujours active des transporteurs à bas coûts, qui pèse sur les taux de remplissage des vols court-courrier. Par ailleurs, un traité bilatéral entre le Royaume-Uni et l’Inde pourrait tripler les services réguliers directs entre les deux pays en reconnaissant l’importance des opportunités mutuelles, pour les affaires comme pour les loisirs.
Dans la région JAPA, la déréglementation a facilité l’installation de transporteurs à bas coûts toujours plus nombreux en leur permettant d’élargir leurs réseaux et de coordonner leurs horaires au-delà des frontières.
En Amérique latine, les prix vont probablement commencer à grimper ; cependant, les transporteurs nord-américains et européens étendent leurs dessertes dans la région, ce qui renforce la concurrence et réduit le nombre global de liaisons desservies par un seul opérateur.
Les tendances dans le secteur hôtelier
Sur le plan hôtelier, le contexte des négociations sera plus difficile cette année que les années précédentes pour les entreprises. « Les tarifs avantageux d’hier pourraient fort bien être hors d’atteinte demain », déclare Matthew Davis. « Les tarifs hôteliers deviendraient alors imprévisibles et il serait parfois impossible d’obtenir une chambre correcte. Sauf pour les entreprises qui parviendraient à obtenir un tarif négocié avec garantie de la ‘dernière chambre disponible’, il est vraisemblable que les prix augmentent proportionnellement aux taux d’occupation dans une ville donnée. »
En Amérique du Nord, les tarifs hôteliers pour les entreprises devraient subir en 2006 une hausse motivée par l’augmentation des taux d’occupation, elle-même due à la progression de la demande face à une offre qui se développe peu. La situation est analogue en Europe, où l’on prévoit que les tarifs hôteliers négociés moyens augmenteront de 1 à 4 % cette année. Mais les relèvements de tarifs pourraient aller au-delà dans certaines villes : à Londres, par exemple, des sociétés pourraient se trouver confrontées à des augmentations de 10 à 15 %. En raison de l’adoption d’une tarification dynamique, les tarifs refléteront les pics et les creux de la demande sur chaque marché.
Dans la région JAPA, la progression de la demande des milieux d’affaires pourrait entraîner une hausse considérable des taux d’occupation hôteliers, particulièrement en Inde et en Chine. Cela dit, les risques d’épidémie de grippe aviaire et le freinage provoqué par l’augmentation des prix du pétrole font peser des menaces non négligeables sur la demande. La région latino-américaine connaîtra probablement une augmentation des capacités, surtout du côté des chaînes hôtelières internationales et de catégorie supérieure.
« À en juger par les premières propositions tarifaires des hôtels à nos clients, il va devenir encore plus important pour les entreprises de s’entourer d’avis d’experts lors de la préparation de leurs voyages, car les compétences dans ce domaine peuvent générer d’importantes économies », poursuit Matthew Davis. « Les sociétés qui n’auraient pas mis en place un programme hôtelier bien géré peuvent s’attendre à supporter des tarifs ponctuels sensiblement plus élevés. Il est clair que les perspectives pour 2006 s’annoncent délicates pour les responsables achats, même les plus expérimentés. »
Source American Express Business Travel
La nécessité de combler leurs pertes, d’amortir l’impact de la flambée des prix des carburants et parfois même d’accroître leurs profits incite fortement les fournisseurs à relever les tarifs aériens et hôteliers affichés. Bien que les prix aient tendance à augmenter dans tout le secteur du transport aérien, la concurrence permanente des transporteurs à bas coûts pourrait limiter la capacité des compagnies aériennes à relever leurs tarifs sur de nombreux marchés.
Pour 2006, American Express Business Travel prévoit une augmentation comprise entre 3 et 6 % pour les tarifs en classe économie sur les vols domestiques/ court-courrier, et entre 3 et 5 % pour la classe affaires sur les vols internationaux/long-courrier.
Du côté des hôtels, les tarifs des chambres augmenteront de 1 à 3 % pour les établissements de catégorie moyenne, et de 3 à 5 % pour ceux de catégorie supérieure.
1 L’étude annuelle Global Business Travel Forecast est réalisée par American Express Consulting et eCLIPSE Advisors, une unité d’American Express Business Travel. Cette analyse porte sur les grandes orientations des tarifs aériens et hôteliers ainsi que sur les prix affichés pour l’année à venir, au niveau régional et mondial.
Les tendances dans le secteur aérien
Les opérateurs à bas coûts vont continuer à affecter l’industrie du transport aérien en 2006. En Amérique du Nord, par exemple, l’augmentation des tarifs généralement applicables aux voyages d’affaires devrait se situer entre 5 % et 8 % pour l’année, sous l’impulsion de la reprise économique, de l’augmentation des voyages d’affaires et voyages d’agrément ainsi que des pressions de la part des fournisseurs désireux de combler leurs pertes. Les compagnies aériennes resteront confrontées à de vives pressions sur les prix du fait de l’augmentation des coûts du carburant, tout en tentant simultanément de soutenir la concurrence avec les transporteurs à bas coûts.
" Beaucoup d’opérateurs traditionnels ont adopté le modèle économique des transporteurs à bas coûts, mais la montée permanente du prix du pétrole va rendre les augmentations de tarifs inéluctables pour de nombreuses compagnies", estime Matthew Davis, directeur de Global Consulting chez American Express.
En Europe, les nouvelles opportunités d’activités dans des pays comme l’Estonie, la Lettonie ou la Pologne resteront des facteurs clés de l’essor des voyages aériens dans la région.
Cependant, les compagnies aériennes qui tenteraient d’augmenter sensiblement leurs prix en réaction à la progression du trafic passagers et à l’envolée des prix du pétrole se heurteront probablement à la concurrence toujours active des transporteurs à bas coûts, qui pèse sur les taux de remplissage des vols court-courrier. Par ailleurs, un traité bilatéral entre le Royaume-Uni et l’Inde pourrait tripler les services réguliers directs entre les deux pays en reconnaissant l’importance des opportunités mutuelles, pour les affaires comme pour les loisirs.
Dans la région JAPA, la déréglementation a facilité l’installation de transporteurs à bas coûts toujours plus nombreux en leur permettant d’élargir leurs réseaux et de coordonner leurs horaires au-delà des frontières.
En Amérique latine, les prix vont probablement commencer à grimper ; cependant, les transporteurs nord-américains et européens étendent leurs dessertes dans la région, ce qui renforce la concurrence et réduit le nombre global de liaisons desservies par un seul opérateur.
Les tendances dans le secteur hôtelier
Sur le plan hôtelier, le contexte des négociations sera plus difficile cette année que les années précédentes pour les entreprises. « Les tarifs avantageux d’hier pourraient fort bien être hors d’atteinte demain », déclare Matthew Davis. « Les tarifs hôteliers deviendraient alors imprévisibles et il serait parfois impossible d’obtenir une chambre correcte. Sauf pour les entreprises qui parviendraient à obtenir un tarif négocié avec garantie de la ‘dernière chambre disponible’, il est vraisemblable que les prix augmentent proportionnellement aux taux d’occupation dans une ville donnée. »
En Amérique du Nord, les tarifs hôteliers pour les entreprises devraient subir en 2006 une hausse motivée par l’augmentation des taux d’occupation, elle-même due à la progression de la demande face à une offre qui se développe peu. La situation est analogue en Europe, où l’on prévoit que les tarifs hôteliers négociés moyens augmenteront de 1 à 4 % cette année. Mais les relèvements de tarifs pourraient aller au-delà dans certaines villes : à Londres, par exemple, des sociétés pourraient se trouver confrontées à des augmentations de 10 à 15 %. En raison de l’adoption d’une tarification dynamique, les tarifs refléteront les pics et les creux de la demande sur chaque marché.
Dans la région JAPA, la progression de la demande des milieux d’affaires pourrait entraîner une hausse considérable des taux d’occupation hôteliers, particulièrement en Inde et en Chine. Cela dit, les risques d’épidémie de grippe aviaire et le freinage provoqué par l’augmentation des prix du pétrole font peser des menaces non négligeables sur la demande. La région latino-américaine connaîtra probablement une augmentation des capacités, surtout du côté des chaînes hôtelières internationales et de catégorie supérieure.
« À en juger par les premières propositions tarifaires des hôtels à nos clients, il va devenir encore plus important pour les entreprises de s’entourer d’avis d’experts lors de la préparation de leurs voyages, car les compétences dans ce domaine peuvent générer d’importantes économies », poursuit Matthew Davis. « Les sociétés qui n’auraient pas mis en place un programme hôtelier bien géré peuvent s’attendre à supporter des tarifs ponctuels sensiblement plus élevés. Il est clair que les perspectives pour 2006 s’annoncent délicates pour les responsables achats, même les plus expérimentés. »
Source American Express Business Travel
FAITS MARQUANTS PAR MARCHE
ETATS-UNIS ET CANADA
Aux États-Unis, les tarifs court-courrier en classe économie devraient progresser de 5 à 8 % et les tarifs internationaux en classe affaires de 2 à 6 %. L’augmentation de la demande pour les vols transatlantiques et l’amélioration de la situation économique mondiale pourraient pousser les tarifs des compagnies aériennes vers le haut au niveau international.
S’y ajoute la concurrence des compagnies à bas coûts, en particulier sur le marché des principaux aéroports ; des expérimentations de structures tarifaires simplifiées pourraient propager les effets de cette concurrence vers d’autres grands marchés.
Les observateurs du marché canadien peuvent s’attendre à ce que les tarifs en classe économie augmentent de 5 à 8 % du fait de la disparition de Jetsgo en 2005. Les tarifs internationaux canadiens se comporteront comme ceux des États-Unis, avec une augmentation de 2 à 5 %. Depuis la disparition de Jetsgo, le Canada est desservi essentiellement par deux compagnies aériennes et connaîtra des tarifications plus rationnelles en 2006.
Les tarifs standards applicables aux entreprises dans les hôtels de catégorie moyenne devraient croître de 0 à 3 % aux États-Unis en 2006, tandis que les tarifs de la catégorie supérieure augmenteraient de 2 à 5 %. Cette tendance à la hausse se fait sentir dans le secteur depuis 18 mois. L’effet global des augmentations de prix sur les budgets voyages des entreprises pourrait être modéré si la demande ralentit.
Chez les loueurs de voitures, on s’attend à ce que l’amélioration de la demande des entreprises et l’augmentation des coûts des fournisseurs poussent à la hausse les tarifs de location. American Express Business Travel estime que ces tarifs augmenteront de 7 à 8 % en 2006.
On estime que les augmentations de tarifs pour les voyages intérieurs/court-courrier seront comprises entre 0 et 5 %. Les tarifs en classe affaires sur les liaisons long-courrier/intercontinentales seront relevés d’environ 4 à 6 %.
Les évolutions tarifaires demeureront volatiles, avec des variations significatives d’un pays à l’autre. Les concurrents à bas coûts attirent toujours la clientèle des entreprises au détriment des taux d’occupation sur les vols court-courrier, et continuent à tirer les prix vers le bas sur certaines liaisons intérieures/court-courrier et régionales. Ils ont toutes les chances de continuer à prendre des parts de marché aux opérateurs traditionnels, car leur pénétration en Europe n’est encore que de 24 % en moyenne.
Les tarifs hôteliers devraient augmenter de 1 à 3 % pour la catégorie moyenne et de 2 à 4 % pour la catégorie supérieure à travers l’Europe en 2006, sauf troubles politiques ou économiques significatifs. Les principaux facteurs pesant sur les prix sont la reprise des voyages internationaux à destination de la région, l’amélioration des taux d’occupation, les concentrations dans l’industrie hôtelière et l’évolution vers un modèle tarifaire plus dynamique.
AMERIQUE LATINE ET CARAIBES
Dans l’ensemble, l’amélioration de la conjoncture économique continue à stimuler l’augmentation des capacités dans cette région, au niveau national et international. D’une manière générale, les tarifs augmenteront de 2 à 5 % en classe économie sur les vols intérieurs/court-courrier et de 4 à 7 % en classe affaires sur les vols internationaux/long-courrier. De plus, le marché devient progressivement plus concurrentiel, même si la plupart des liaisons restent desservies par un seul opérateur.
Sur le front hôtelier, on prévoit une hausse significative des tarifs affichés sur la plupart des marchés clés des voyages d’affaires en 2006.
L’essor des voyages locaux et internationaux à destination de l’Amérique latine et des Caraïbes devrait exercer une pression à la hausse sur le prix des hôtels.
JAPON, ASIE-PACIFIQUE ET AUSTRALIE (JAPA)
American Express prévoit que les tarifs des vols intérieurs/court-courrier augmenteront de 2 à 3 % dans les principaux pays de la région JAPA en 2006 (*voir tableau ci-dessous). Sur les liaisons internationales/long-courrier, l’amélioration des produits et du service pourrait entraîner une hausse de 3 à 4 %. La multiplication des transporteurs régionaux à bas coûts exploitant des liaisons court-courrier en Asie devrait atténuer la pression à la hausse des prix.
Du côté des hôtels, American Express Business Travel prévoit dans l’ensemble de la région JAPA une augmentation des tarifs de 4 à 5 % pour les hôtels de catégorie moyenne et de 8 à 9 % pour ceux de catégorie supérieure. Le dynamisme de la croissance continuera à exercer un effet prévisible, en particulier sur des marchés comme Bangalore, Hyderabad, Mumbai, Shanghai ou Pékin.
Méthodologie de l’étude
Ces projections ont été établies à partir d’un ensemble de prévisions statistiques, d’une étude en profondeur des marchés des fournisseurs, des évolutions économiques dans chaque région, d’entretiens avec les analystes sectoriels d’American Express et de l’examen de données provenant d’American Express ou de l’extérieur.
Les variations effectives des coûts des voyages d’affaires pourraient s’écarter des chiffres prévus, en particulier dans le cas où surviendraient des événements politiques, économiques et/ou environnementaux imprévus.
Source American Express
ETATS-UNIS ET CANADA
Aux États-Unis, les tarifs court-courrier en classe économie devraient progresser de 5 à 8 % et les tarifs internationaux en classe affaires de 2 à 6 %. L’augmentation de la demande pour les vols transatlantiques et l’amélioration de la situation économique mondiale pourraient pousser les tarifs des compagnies aériennes vers le haut au niveau international.
S’y ajoute la concurrence des compagnies à bas coûts, en particulier sur le marché des principaux aéroports ; des expérimentations de structures tarifaires simplifiées pourraient propager les effets de cette concurrence vers d’autres grands marchés.
Les observateurs du marché canadien peuvent s’attendre à ce que les tarifs en classe économie augmentent de 5 à 8 % du fait de la disparition de Jetsgo en 2005. Les tarifs internationaux canadiens se comporteront comme ceux des États-Unis, avec une augmentation de 2 à 5 %. Depuis la disparition de Jetsgo, le Canada est desservi essentiellement par deux compagnies aériennes et connaîtra des tarifications plus rationnelles en 2006.
Les tarifs standards applicables aux entreprises dans les hôtels de catégorie moyenne devraient croître de 0 à 3 % aux États-Unis en 2006, tandis que les tarifs de la catégorie supérieure augmenteraient de 2 à 5 %. Cette tendance à la hausse se fait sentir dans le secteur depuis 18 mois. L’effet global des augmentations de prix sur les budgets voyages des entreprises pourrait être modéré si la demande ralentit.
Chez les loueurs de voitures, on s’attend à ce que l’amélioration de la demande des entreprises et l’augmentation des coûts des fournisseurs poussent à la hausse les tarifs de location. American Express Business Travel estime que ces tarifs augmenteront de 7 à 8 % en 2006.
On estime que les augmentations de tarifs pour les voyages intérieurs/court-courrier seront comprises entre 0 et 5 %. Les tarifs en classe affaires sur les liaisons long-courrier/intercontinentales seront relevés d’environ 4 à 6 %.
Les évolutions tarifaires demeureront volatiles, avec des variations significatives d’un pays à l’autre. Les concurrents à bas coûts attirent toujours la clientèle des entreprises au détriment des taux d’occupation sur les vols court-courrier, et continuent à tirer les prix vers le bas sur certaines liaisons intérieures/court-courrier et régionales. Ils ont toutes les chances de continuer à prendre des parts de marché aux opérateurs traditionnels, car leur pénétration en Europe n’est encore que de 24 % en moyenne.
Les tarifs hôteliers devraient augmenter de 1 à 3 % pour la catégorie moyenne et de 2 à 4 % pour la catégorie supérieure à travers l’Europe en 2006, sauf troubles politiques ou économiques significatifs. Les principaux facteurs pesant sur les prix sont la reprise des voyages internationaux à destination de la région, l’amélioration des taux d’occupation, les concentrations dans l’industrie hôtelière et l’évolution vers un modèle tarifaire plus dynamique.
AMERIQUE LATINE ET CARAIBES
Dans l’ensemble, l’amélioration de la conjoncture économique continue à stimuler l’augmentation des capacités dans cette région, au niveau national et international. D’une manière générale, les tarifs augmenteront de 2 à 5 % en classe économie sur les vols intérieurs/court-courrier et de 4 à 7 % en classe affaires sur les vols internationaux/long-courrier. De plus, le marché devient progressivement plus concurrentiel, même si la plupart des liaisons restent desservies par un seul opérateur.
Sur le front hôtelier, on prévoit une hausse significative des tarifs affichés sur la plupart des marchés clés des voyages d’affaires en 2006.
L’essor des voyages locaux et internationaux à destination de l’Amérique latine et des Caraïbes devrait exercer une pression à la hausse sur le prix des hôtels.
JAPON, ASIE-PACIFIQUE ET AUSTRALIE (JAPA)
American Express prévoit que les tarifs des vols intérieurs/court-courrier augmenteront de 2 à 3 % dans les principaux pays de la région JAPA en 2006 (*voir tableau ci-dessous). Sur les liaisons internationales/long-courrier, l’amélioration des produits et du service pourrait entraîner une hausse de 3 à 4 %. La multiplication des transporteurs régionaux à bas coûts exploitant des liaisons court-courrier en Asie devrait atténuer la pression à la hausse des prix.
Du côté des hôtels, American Express Business Travel prévoit dans l’ensemble de la région JAPA une augmentation des tarifs de 4 à 5 % pour les hôtels de catégorie moyenne et de 8 à 9 % pour ceux de catégorie supérieure. Le dynamisme de la croissance continuera à exercer un effet prévisible, en particulier sur des marchés comme Bangalore, Hyderabad, Mumbai, Shanghai ou Pékin.
Méthodologie de l’étude
Ces projections ont été établies à partir d’un ensemble de prévisions statistiques, d’une étude en profondeur des marchés des fournisseurs, des évolutions économiques dans chaque région, d’entretiens avec les analystes sectoriels d’American Express et de l’examen de données provenant d’American Express ou de l’extérieur.
Les variations effectives des coûts des voyages d’affaires pourraient s’écarter des chiffres prévus, en particulier dans le cas où surviendraient des événements politiques, économiques et/ou environnementaux imprévus.
Source American Express