i-tourisme : Chez Lasminute comment parvenez-vous à maîtriser votre budget marketing devant cette inflation de l’achat de mots-clés?
Romain Roy : "Par une tactique de contournement.
Nous travaillons habituellement sur une dizaine de mot-clés qui engendrent des taux de conversion importants.
Mais les prix sur Google ont considérablement augmenté.
Nous ne pouvions plus accepter des hausses successives de 10 à 15%.
Dorénavant, quand c’est le cas, nous changeons de mots-clés pour exploiter d’autres concepts.
Ensuite, nous avions un peu négligé le référencement naturel. Nous nous y sommes mis afin de disposer d’une stratégie de substitution. "
i-tourisme : Pour quelle raison ?
RR : "Nous avons beaucoup misé sur le référencement payant. C’était plus simple et la garanti d’obtenir des résultats rapides.
Mais comme depuis 4 à 5 ans les choses ont beaucoup changé, nous avons fait évoluer notre stratégie et le SEO nous a apporté une meilleure rentabilité."
i-tourisme : C’est une tactique de contournement, j’en conviens, mais qui donne des résultats à plus long terme ?
RR : "C’est ce que nous croyions en effet. La réalité est différente. Avec le référencement naturel, on peut obtenir des résultats rapides et surtout pour beaucoup moins cher..."
Romain Roy : "Par une tactique de contournement.
Nous travaillons habituellement sur une dizaine de mot-clés qui engendrent des taux de conversion importants.
Mais les prix sur Google ont considérablement augmenté.
Nous ne pouvions plus accepter des hausses successives de 10 à 15%.
Dorénavant, quand c’est le cas, nous changeons de mots-clés pour exploiter d’autres concepts.
Ensuite, nous avions un peu négligé le référencement naturel. Nous nous y sommes mis afin de disposer d’une stratégie de substitution. "
i-tourisme : Pour quelle raison ?
RR : "Nous avons beaucoup misé sur le référencement payant. C’était plus simple et la garanti d’obtenir des résultats rapides.
Mais comme depuis 4 à 5 ans les choses ont beaucoup changé, nous avons fait évoluer notre stratégie et le SEO nous a apporté une meilleure rentabilité."
i-tourisme : C’est une tactique de contournement, j’en conviens, mais qui donne des résultats à plus long terme ?
RR : "C’est ce que nous croyions en effet. La réalité est différente. Avec le référencement naturel, on peut obtenir des résultats rapides et surtout pour beaucoup moins cher..."
"Des sous-domaines pour mieux travailler les requêtes"
i-tourisme : Pourtant, j’insiste, car la réputation du SEO n’est vraiment pas celle de la célérité ?
RR : "En général, oui. Mais si vous partez d’une base que vous maîtrisez déjà, la situation est différente.
Tout l’historique que nous avons obtenu avec le référencement payant nous sert à orienter notre nouvelle stratégie.
Pour être plus précis, nous connaissons les mots-clés qui fonctionnent, ce qui nous aide à orienter notre stratégie.
Ensuite, je ne vous cache pas que cela représente un gros travail de sémantique.
Mais c’est un investissement rentable qui nous permet une optimisation indéniable. "
i-tourisme : Cela dit vous bénéficier d’une notoriété spontanée qui vous aide.
RR : "Ça, c’est certain. Il existe d’ailleurs un indice de confiance lié à l’URL d’un site, appelé Trush rank, sur lequel nous sommes bien référencés. La note est calculée en fonction de l’ancienneté et la fiabilité.
Mais ce n’est pas suffisant, il faut actionner tous les leviers et pour le référencement naturel cela exige d’exploiter des territoires plus spécifiques."
i-tourisme : C'est-à-dire ?
RR :"C’est l’exploitation de la longue traîne, à savoir d’aller sur des segments plus précis.
Pour y parvenir, nous avons lancé la mise en place des sous-domaines pour mieux travailler les requêtes et faciliter la recherche sémantique par mot-clés plus typés."
RR : "En général, oui. Mais si vous partez d’une base que vous maîtrisez déjà, la situation est différente.
Tout l’historique que nous avons obtenu avec le référencement payant nous sert à orienter notre nouvelle stratégie.
Pour être plus précis, nous connaissons les mots-clés qui fonctionnent, ce qui nous aide à orienter notre stratégie.
Ensuite, je ne vous cache pas que cela représente un gros travail de sémantique.
Mais c’est un investissement rentable qui nous permet une optimisation indéniable. "
i-tourisme : Cela dit vous bénéficier d’une notoriété spontanée qui vous aide.
RR : "Ça, c’est certain. Il existe d’ailleurs un indice de confiance lié à l’URL d’un site, appelé Trush rank, sur lequel nous sommes bien référencés. La note est calculée en fonction de l’ancienneté et la fiabilité.
Mais ce n’est pas suffisant, il faut actionner tous les leviers et pour le référencement naturel cela exige d’exploiter des territoires plus spécifiques."
i-tourisme : C'est-à-dire ?
RR :"C’est l’exploitation de la longue traîne, à savoir d’aller sur des segments plus précis.
Pour y parvenir, nous avons lancé la mise en place des sous-domaines pour mieux travailler les requêtes et faciliter la recherche sémantique par mot-clés plus typés."
"Investir une niche parfaitement identifiée"
i-tourisme : Et ça marche ?
RR : "Incontestablement oui. Nous avons obtenu des résultats très rapides. "
i-tourisme : Plus précisément ?
RR : "Sur quelques mois. C’est très rapide à l’échelle du référencement naturel. Chez d’autres il faudrait plusieurs années. "
i-tourisme : Vous parliez d’autres leviers, quels sont-ils ?
RR : "La mobilité. Il faut vivre avec son temps.
Nous travaillons sur le tout responsive. Le social : Facebook et Twitter. Il y a énormément de choses à faire.
Mais il faut faire attention, ce ne sont pas des gros volumes et le CPC est très cher."
i-tourisme : Y a-t-il de la place pour des nouveaux acteurs ?
RR : "Certainement. Mais il faut investir une niche parfaitement identifiée.
Avec des requêtes fines, des petits sites pourront très bien remonter dans les moteurs de recherche. "
i-tourisme : Quel conseil donneriez-vous?
RR : "De réfléchir, dès le début, sur le positionnement et de le soutenir par le référencement naturel.
Il ne faut pas faire le contraire, se lancer et ensuite s’adapter à la situation. L’échec est patent dans ce cas là.
Commencer patiemment avec le référencement naturel afin de construire votre expertise et ne passer au référencement payant que quand vous aurez obtenu des résultats."
i-tourisme : Est-ce difficile de réussir sur le web en ce moment ?
RR :"Il faut évoluer avec son temps. Le secteur bouge.
Aujourd’hui, les sites doivent s’adapter en responsive design. Ces sujets sont à appréhender le plus tôt possible. Sur le web, il ne faut jamais rester sur ses acquis, c’est le piège.
Travailler tous les jours à l’amélioration du site, s’adapter aux évolutions du marché, à l’explosion du mobile et des tablettes : tels sont les grands défis."
RR : "Incontestablement oui. Nous avons obtenu des résultats très rapides. "
i-tourisme : Plus précisément ?
RR : "Sur quelques mois. C’est très rapide à l’échelle du référencement naturel. Chez d’autres il faudrait plusieurs années. "
i-tourisme : Vous parliez d’autres leviers, quels sont-ils ?
RR : "La mobilité. Il faut vivre avec son temps.
Nous travaillons sur le tout responsive. Le social : Facebook et Twitter. Il y a énormément de choses à faire.
Mais il faut faire attention, ce ne sont pas des gros volumes et le CPC est très cher."
i-tourisme : Y a-t-il de la place pour des nouveaux acteurs ?
RR : "Certainement. Mais il faut investir une niche parfaitement identifiée.
Avec des requêtes fines, des petits sites pourront très bien remonter dans les moteurs de recherche. "
i-tourisme : Quel conseil donneriez-vous?
RR : "De réfléchir, dès le début, sur le positionnement et de le soutenir par le référencement naturel.
Il ne faut pas faire le contraire, se lancer et ensuite s’adapter à la situation. L’échec est patent dans ce cas là.
Commencer patiemment avec le référencement naturel afin de construire votre expertise et ne passer au référencement payant que quand vous aurez obtenu des résultats."
i-tourisme : Est-ce difficile de réussir sur le web en ce moment ?
RR :"Il faut évoluer avec son temps. Le secteur bouge.
Aujourd’hui, les sites doivent s’adapter en responsive design. Ces sujets sont à appréhender le plus tôt possible. Sur le web, il ne faut jamais rester sur ses acquis, c’est le piège.
Travailler tous les jours à l’amélioration du site, s’adapter aux évolutions du marché, à l’explosion du mobile et des tablettes : tels sont les grands défis."