TourMaG.com - Souhaitez-vous vous représenter au conseil d'administration de l'APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) dans le cadre des nouvelles élections qui vont avoir lieu en juin ?
Adriana Minchella : Oui j'ai fait acte de candidature. Je souhaite reprendre mon poste d'administrateur au sein de l'APST.
TourMaG.com - Briguez-vous le poste de Présidente de l'association ?
Adriana Minchella : Pour l'instant je n'ai aucune intention de me présenter au poste de présidente. Mon objectif premier est de devenir administratrice.
Ensuite, nous verrons qui se présentera et, s'il faut être un bon second, je serai un bon second.
Adriana Minchella : Oui j'ai fait acte de candidature. Je souhaite reprendre mon poste d'administrateur au sein de l'APST.
TourMaG.com - Briguez-vous le poste de Présidente de l'association ?
Adriana Minchella : Pour l'instant je n'ai aucune intention de me présenter au poste de présidente. Mon objectif premier est de devenir administratrice.
Ensuite, nous verrons qui se présentera et, s'il faut être un bon second, je serai un bon second.
"Nous devons avoir une profession unie"
TourMaG.com - Quelles sont les grandes lignes de votre profession de foi ?
Adriana Minchella : Nous devons avoir une profession unie, qui travaille ensemble pour le bien de l'APST.
Nous devons mettre en œuvre les actions nécessaires qui nous permettent à tous de garder une association professionnelle.
Nous sommes une majorité de distributeurs au sein de l'APST et il me semble qu'il est important de connaître ce métier plus en profondeur.
Je n'ai rien contre le fait qu'un tour-opérateur dirige, cependant je pense qu'il faut une personne plus proche des métiers que nous représentons, des petites structures, des petites entreprises.
Car nous n'avons pas les mêmes problématiques même si, in fine, nous avons les mêmes besoins en terme de garantie.
Quand on parle de garantie, les dirigeants doivent s'engager sur des biens personnels pour l'entreprise. Et lorsqu'il y a une difficulté, le risque c'est de tout perdre, à la fois l'entreprise et ses biens personnels.
Adriana Minchella : Nous devons avoir une profession unie, qui travaille ensemble pour le bien de l'APST.
Nous devons mettre en œuvre les actions nécessaires qui nous permettent à tous de garder une association professionnelle.
Nous sommes une majorité de distributeurs au sein de l'APST et il me semble qu'il est important de connaître ce métier plus en profondeur.
Je n'ai rien contre le fait qu'un tour-opérateur dirige, cependant je pense qu'il faut une personne plus proche des métiers que nous représentons, des petites structures, des petites entreprises.
Car nous n'avons pas les mêmes problématiques même si, in fine, nous avons les mêmes besoins en terme de garantie.
Quand on parle de garantie, les dirigeants doivent s'engager sur des biens personnels pour l'entreprise. Et lorsqu'il y a une difficulté, le risque c'est de tout perdre, à la fois l'entreprise et ses biens personnels.
"La caisse ne peut fonctionner que s'il n'y a pas de distorsion de solidarité"
TourMaG.com - Dans le secteur tout le monde se connait et parfois les détracteurs de l'ASPT évoquent la "politique des copains"...
Adriana Minchella : Il faut aller au-delà de la politique des copains ! Il faut sauver notre caisse de garantie. Nous ne sommes pas un club mais une structure que nous devons sauver ! Il faut appliquer les mêmes règles à tout le monde.
La caisse de solidarité ne peut fonctionner que s'il n'y a pas de distorsion de solidarité.
Et puis, lorsque les entreprises ont des difficultés, il faut qu'elles le disent pour qu'on les accompagne et pour les sortir de l'ornière. Nous ne pouvons pas les laisser dans l'ignorance de ce que leur risque peut provoquer.
L'APST doit avoir un rôle d'accompagnement. Je crois que nous ne l'avons pas assez expliqué et mis en pratique.
TourMaG.com - La réforme des statuts pour transformer l'APST est-elle nécessaire ?
Adriana Minchella : J'ai œuvré pour que l'APST se réforme. Nous sommes déjà dans le monde d'après, nous ne pouvions laisser les choses en l'état.
Mais il faut que tout le monde se réforme, l'ensemble de la profession. Il faut que nos distributeurs comprennent qu'il y a des règles et elles doivent être identiques à tout le monde.
Nous ne pouvons pas faire des règles pour les petits et des règles pour les plus gros. Il faut que tout le monde soit conscient que demain nous pourrions ne plus avoir d'APST.
C'est vrai qu'il y a d'autres garants, mais pour les petits ce sera plus difficile de se contre-garantir que pour un acteur important qui a des soutiens financiers.
Idem pour les nouveaux entrants !
Adriana Minchella : Il faut aller au-delà de la politique des copains ! Il faut sauver notre caisse de garantie. Nous ne sommes pas un club mais une structure que nous devons sauver ! Il faut appliquer les mêmes règles à tout le monde.
La caisse de solidarité ne peut fonctionner que s'il n'y a pas de distorsion de solidarité.
Et puis, lorsque les entreprises ont des difficultés, il faut qu'elles le disent pour qu'on les accompagne et pour les sortir de l'ornière. Nous ne pouvons pas les laisser dans l'ignorance de ce que leur risque peut provoquer.
L'APST doit avoir un rôle d'accompagnement. Je crois que nous ne l'avons pas assez expliqué et mis en pratique.
TourMaG.com - La réforme des statuts pour transformer l'APST est-elle nécessaire ?
Adriana Minchella : J'ai œuvré pour que l'APST se réforme. Nous sommes déjà dans le monde d'après, nous ne pouvions laisser les choses en l'état.
Mais il faut que tout le monde se réforme, l'ensemble de la profession. Il faut que nos distributeurs comprennent qu'il y a des règles et elles doivent être identiques à tout le monde.
Nous ne pouvons pas faire des règles pour les petits et des règles pour les plus gros. Il faut que tout le monde soit conscient que demain nous pourrions ne plus avoir d'APST.
C'est vrai qu'il y a d'autres garants, mais pour les petits ce sera plus difficile de se contre-garantir que pour un acteur important qui a des soutiens financiers.
Idem pour les nouveaux entrants !
"Je ne souhaite qu'une chose : que cette réassurance se mette en place"
TourMaG - Etes-vous inquiète du retard pris par le dossier de la réassurance publique ?
Adriana Minchella : Je ne souhaite qu'une chose, c'est que cette réassurance se mette en place. C'est important. Comment cela va se passer en cas de faillite importante ? Les risques demeurent.
Il faut rappeler que ce sont les appels de fonds aux agences qui ont permis à l'APST de s'en sortir. Si nous n'avions pas eu la solidarité financière de toutes les agences et tous les professionnels, dans quel état serait l'APST ?
Nous pouvons saluer la solidarité professionnelle.
Adriana Minchella : Je ne souhaite qu'une chose, c'est que cette réassurance se mette en place. C'est important. Comment cela va se passer en cas de faillite importante ? Les risques demeurent.
Il faut rappeler que ce sont les appels de fonds aux agences qui ont permis à l'APST de s'en sortir. Si nous n'avions pas eu la solidarité financière de toutes les agences et tous les professionnels, dans quel état serait l'APST ?
Nous pouvons saluer la solidarité professionnelle.
TourMaG - Selon vous, comment mieux prévenir les faillites et les risques ?
Adriana Minchella : Il faut accompagner et suivre l'évolution de l'activité des entreprises. Lorsque l'activité augmente, le risque augmente, en revanche les contre-garanties n'évoluent pas.
C'est normal que tout évolue. La banque demande des garanties tous les ans, elle vérifie les garanties. Il est logique que nous fassions de même à ce niveau.
Comment faire pour que les entreprises à risque le deviennent moins, qu'on les accompagne dans un redressement ? Nous ne pouvons pas laisser les agences à risques pénaliser celles qui ne le sont pas. Et c'est pareil pour les tour-opérateurs. Nous devons répertorier et classer les entreprises à risques de celles qui ne le sont pas.
Cela demande un travail plus proche des adhérents. Il faudra que le prochain président s'atèle à cela.
Et je pense que je pourrai l'accompagner à travailler différemment. Il faudra faire appel aux bonnes volontés et peut-être même à des compétences extérieures...
Adriana Minchella : Il faut accompagner et suivre l'évolution de l'activité des entreprises. Lorsque l'activité augmente, le risque augmente, en revanche les contre-garanties n'évoluent pas.
C'est normal que tout évolue. La banque demande des garanties tous les ans, elle vérifie les garanties. Il est logique que nous fassions de même à ce niveau.
Comment faire pour que les entreprises à risque le deviennent moins, qu'on les accompagne dans un redressement ? Nous ne pouvons pas laisser les agences à risques pénaliser celles qui ne le sont pas. Et c'est pareil pour les tour-opérateurs. Nous devons répertorier et classer les entreprises à risques de celles qui ne le sont pas.
Cela demande un travail plus proche des adhérents. Il faudra que le prochain président s'atèle à cela.
Et je pense que je pourrai l'accompagner à travailler différemment. Il faudra faire appel aux bonnes volontés et peut-être même à des compétences extérieures...
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