Les projets se heurtent aux barrières des Etats
Alors, comment tout cela va-t-il s’améliorer ?
Des projets ont été discutés, mais tous se heurtent aux barrières des Etats. Chacun veut garder sa souveraineté et l’espace aérien fait intégralement partie de la zone de souveraineté des pays.
Le plus sérieux et disons le plus avancé est sans conteste le projet appelé SESAR (Single European Sky ATM Research) dont le but est de créer un espace aérien unique européen et de le gérer avec des systèmes interactifs si ce n’est unifiés. Seulement ce projet n’est prévu pour entrer en application qu’à partir de 2020… et encore.
Bref, il reste beaucoup à faire pour que l’espace aérien européen soit convenablement utilisé. En attendant les autorités continueront de parler de congestion de l’espace, elles poursuivront leur politique de créneaux de décollage et atterrissage, les fameux « slots ».
Elles continueront à prétendre qu’Orly est par exemple saturé avec 2 pistes alors que cet aéroport traite le même nombre de passagers que Gatwick, qui, lui, ne dispose que d’une seule piste.
Et que je sache, la sécurité du contrôle aérien de Grande Bretagne est bien équivalente à celle de la France.
Et puis il faudra bien s’attendre à de forts conflits sociaux, les contrôleurs de certains pays étant bien conscients de leurs privilèges par rapport à d’autres.
Ils n’ont pas l’intention de les perdre et pour cela ils mèneront tous les combats d’arrière garde en leur pouvoir.
Bref, pour sortir de la situation dans laquelle l’histoire a mis le contrôle aérien européen, ce ne sera pas simple.
Mais soyons, un brin, optimistes et disons-nous que la préservation de la planète sera sans doute l’argument majeur pour faire changer les habitudes et fort heureusement, voilà une cause sur laquelle tout le monde est d’accord.
Des projets ont été discutés, mais tous se heurtent aux barrières des Etats. Chacun veut garder sa souveraineté et l’espace aérien fait intégralement partie de la zone de souveraineté des pays.
Le plus sérieux et disons le plus avancé est sans conteste le projet appelé SESAR (Single European Sky ATM Research) dont le but est de créer un espace aérien unique européen et de le gérer avec des systèmes interactifs si ce n’est unifiés. Seulement ce projet n’est prévu pour entrer en application qu’à partir de 2020… et encore.
Bref, il reste beaucoup à faire pour que l’espace aérien européen soit convenablement utilisé. En attendant les autorités continueront de parler de congestion de l’espace, elles poursuivront leur politique de créneaux de décollage et atterrissage, les fameux « slots ».
Elles continueront à prétendre qu’Orly est par exemple saturé avec 2 pistes alors que cet aéroport traite le même nombre de passagers que Gatwick, qui, lui, ne dispose que d’une seule piste.
Et que je sache, la sécurité du contrôle aérien de Grande Bretagne est bien équivalente à celle de la France.
Et puis il faudra bien s’attendre à de forts conflits sociaux, les contrôleurs de certains pays étant bien conscients de leurs privilèges par rapport à d’autres.
Ils n’ont pas l’intention de les perdre et pour cela ils mèneront tous les combats d’arrière garde en leur pouvoir.
Bref, pour sortir de la situation dans laquelle l’histoire a mis le contrôle aérien européen, ce ne sera pas simple.
Mais soyons, un brin, optimistes et disons-nous que la préservation de la planète sera sans doute l’argument majeur pour faire changer les habitudes et fort heureusement, voilà une cause sur laquelle tout le monde est d’accord.
Jean-Louis Baroux, est l'ancien président d'APG (Air Promotion Group) et le créateur du CAF (Cannes Airlines Forum) devenu le World Air Forum.
Grand spécialiste de l'aérien, vient de signer aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modèle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com
Grand spécialiste de l'aérien, vient de signer aux éditions L'Archipel ''Compagnies Aériennes : la faillite du modèle'', un ouvrage que tous les professionnels du tourisme devraient avoir lu.
Les droits d'auteur de l'ouvrage seront reversés à une association caritative. On peut l'acquérir à cette adresse : www.editionsarchipel.com