Les hôteliers, restaurateurs, transporteurs, loueurs de sites sur la Côte d’Azur pour les grandes manifestations professionnelles ont du souci à se faire…
La disparition de LSO International risque de conduire les organisateurs à faire appel à des prescripteurs extérieurs moins commodes au niveau des contrats.
C’est donc un mauvais coup pour le tourisme d’affaires de la Côte d’Azur au moment où les autorités locales CRT en tête entament une grande campagne de séduction internationale de la destination pour l’accueil de congrès, salons ou incentive.
Lso International, dont le siège est à Sophia-Antipolis, va licencier ses 54 salariés. Un premier plan social était déjà intervenu à la fin 2008 avec 38 personnes dont plus de vingt au siège. La société avait été fondée en 1979 par Lenny Spangberg.
La disparition de LSO International risque de conduire les organisateurs à faire appel à des prescripteurs extérieurs moins commodes au niveau des contrats.
C’est donc un mauvais coup pour le tourisme d’affaires de la Côte d’Azur au moment où les autorités locales CRT en tête entament une grande campagne de séduction internationale de la destination pour l’accueil de congrès, salons ou incentive.
Lso International, dont le siège est à Sophia-Antipolis, va licencier ses 54 salariés. Un premier plan social était déjà intervenu à la fin 2008 avec 38 personnes dont plus de vingt au siège. La société avait été fondée en 1979 par Lenny Spangberg.
Elle avait été revendue en 2002 à un groupe hollandais. Le plan de poursuite de l'activité proposait le maintien de cinq emplois. Mais considérant l’importance du passif le tribunal a estimé que LSO n'était plus viable selon le dirigeant de la société, Menno C.L. Meyer.
LSO disposait également de quatre autres implantations à Monaco, Aix-en-Provence, Lyon et Paris. Les difficultés remontent à trois ans, la société comptait alors une centaine de salariés. La crise, depuis septembre, a donné le coup de grâce.
Menno Meyer, qui a pris la direction de l'entreprise en octobre 2008, met directement en cause "une gestion hasardeuse conduite par les précédents dirigeants de l'entreprise depuis deux, trois ans et par un refus des actionnaires de soutenir la société. Il n’exclut pas d’interpeller les tribunaux."
LSO disposait également de quatre autres implantations à Monaco, Aix-en-Provence, Lyon et Paris. Les difficultés remontent à trois ans, la société comptait alors une centaine de salariés. La crise, depuis septembre, a donné le coup de grâce.
Menno Meyer, qui a pris la direction de l'entreprise en octobre 2008, met directement en cause "une gestion hasardeuse conduite par les précédents dirigeants de l'entreprise depuis deux, trois ans et par un refus des actionnaires de soutenir la société. Il n’exclut pas d’interpeller les tribunaux."
La région perd un acteur local
Pour la Côte d’Azur, la disparition de LSO va au-delà de la simple disparation d’une entreprise. La région qui veut conserver sa place sur le marché du tourisme d’affaires perd un acteur local.
Ce qui signifie à terme que les grands congrès ou manifestations qui se dérouleront à Cannes, Nice ou Monaco feront intervenir des sociétés extérieures qui en l’absence de point d’ancrage locale ne feront pas de cadeaux aux prescripteurs locaux (restaurants, hôtels, transporteurs…). Or la plupart de ces sociétés sont étrangères
Ce qui signifie à terme que les grands congrès ou manifestations qui se dérouleront à Cannes, Nice ou Monaco feront intervenir des sociétés extérieures qui en l’absence de point d’ancrage locale ne feront pas de cadeaux aux prescripteurs locaux (restaurants, hôtels, transporteurs…). Or la plupart de ces sociétés sont étrangères