La Case de l'Oncle Dom : Tourisme, ton univers (im)pitoyable !

Marrant de constater que ces « dissidents » du tourisme, ces farouches distributeurs indépendants, réunis en Cediv, tiennent à conserver ce fragile équilibre entre producteurs et distributeurs, malgré un marché qui évolue en permanence.

Marrant de constater aussi que les problèmes soulevés restent les mêmes depuis des décennies et que, examinés à la loupe, ne sont que des problèmes facilement résolvables (ou résolubles, c'est plus rigolo).

Marrant aussi de constater que ce sont eux, petits indépendants, petites structures, qui recherchent systématiquement le dialogue avec leurs partenaires... Qui ne sont pas forcément à l'écoute d'ailleurs.

Marrant de constater que, finalement, on parle beaucoup, mais que chacun reste globalement sur ses positions.

J'ai été frappé par les récriminations des distributeurs, tant envers leurs « partenaires » tour-opérateurs que transporteurs (au sens large du terme).

Parce que, finalement, c'est un peu du « Je t'aime, moi non plus »...

En gros et pour la faire courte, les distributeurs considèrent qu'ils font tout le boulot pour leurs partenaires, qu'ils ne sont pas suffisamment aidés par eux et qu'en plus, ils ne sont pas suffisamment rétribués.

Ça a le mérite d'être clair !

Partenaires qui répliquent, que eux, ils fournissent toutes les armes aux vendeurs, mais que ces derniers ne sont pas capables de faire correctement le boulot. Et que, en plus, pour le pilotage des ventes, c'est pas franchement le pied !

Le bon plan, dans cette histoire, et c'est tout à l'honneur du Cediv, c'est d'en débattre, dans la joie, la bonne humeur et la convivialité.

Et c'est vrai que c'est un sacré pas de franchi, à condition toutefois d'aller plus loin.

C'est vrai que les distributeurs ont raison en parlant des numéros surtaxés. Cette vaste fumisterie, concoctée par France Telecom, les fournisseurs ont sauté dessus. Ça permet à la fois de financer une partie de leurs « services » et en plus d'éliminer (en partie) les brèles qui les appellent pour rien!

Faut former les vendeurs, c'est indispensable, mais ça, la distributeurs ont aussi bien du mal à le comprendre. Au même titre que, si (et j'ai été surpris que ça ne soit pas évoqué), les fournisseurs organisent des éductours, ils faut que les distributeurs encouragent leurs vendeurs à s'y rendre. Sans les taxer sur les vacances ou sur leur salaire !

Les TO font de la vente directe ? Bien sûr et rien ne changera.

Les distributeurs font bien leur propre production. La balle au centre, mais en même temps, il reste encore de la place pour chaque équipe !

Les commissions ? Inutile de rêver, on ne reviendra pas en arrière.

Suffit juste de trouver le bon équilibre, et ça, il semble que ce soit enfin compris.

Gagnant-gagnant? Faut pas rêver. Y'a toujours un qui gagne un peu moins... C'est la règle depuis que le monde et même avant, existe.

Le dialogue semble enfin entamé. Comme on dit, ce n'est qu'un début. C'est bien de l'avoir enfin accompli, y'a plus qu'à...