Le low-cost long-courrier, une stratégie de communication pour Michael O'Leary - Photo Ryanair
Allez, en ce début de semaine, après les grandes marées, la grande marrade !
Voilà à nouveau le O'Leary qui se lance vers une nouvelle lubie, le low cost transatlantique !
Pour un tarif défiant toute concurrence, l'Irlandais volant propose un prix de base à 10 euros, hors frais de bagages, restauration à bord, et siège assis. La classe quoi !
Sauf que finalement, après avoir provoqué le buzz, l'Irlandais volant va reporter sa décision… le temps d'acquérir des aéroplanes et de prouver au monde ébahi que sa tactique n'est pas qu'une belle opération de comm' !
Et pourtant, le principe du low cost long courrier, c'est quand même sacrément dans l'air du temps.
Ca date même de fort longtemps, à l'époque où un visionnaire plutôt utopiste, un certain grand breton nommé Lakker, Freddy de son patronyme intime.
Le modèle était un peu plus simple, mais finalement peu différent de ce qui se passe aujourd'hui. Cet homme de bien mettait en place, à un tarif défiant toute concurrence, des vols entre l'Europe (la Grande Bretagne, je crois bien) et les Etats Unis, pour un tarif ridicule… l'équivalent de 50 euros actuels.
Bien évidemment, les grandes compagnies classiques et traditionnelles, associées aux Etats frileux, avaient immédiatement rabattu le caquet de ce pauvre Freddy, lequel n'aura jamais concrétisé son rêve.
Le temps a passé et l'esprit low cost long courrier est toujours présent. Sans pour autant remporter encore les suffrages.
Voilà à nouveau le O'Leary qui se lance vers une nouvelle lubie, le low cost transatlantique !
Pour un tarif défiant toute concurrence, l'Irlandais volant propose un prix de base à 10 euros, hors frais de bagages, restauration à bord, et siège assis. La classe quoi !
Sauf que finalement, après avoir provoqué le buzz, l'Irlandais volant va reporter sa décision… le temps d'acquérir des aéroplanes et de prouver au monde ébahi que sa tactique n'est pas qu'une belle opération de comm' !
Et pourtant, le principe du low cost long courrier, c'est quand même sacrément dans l'air du temps.
Ca date même de fort longtemps, à l'époque où un visionnaire plutôt utopiste, un certain grand breton nommé Lakker, Freddy de son patronyme intime.
Le modèle était un peu plus simple, mais finalement peu différent de ce qui se passe aujourd'hui. Cet homme de bien mettait en place, à un tarif défiant toute concurrence, des vols entre l'Europe (la Grande Bretagne, je crois bien) et les Etats Unis, pour un tarif ridicule… l'équivalent de 50 euros actuels.
Bien évidemment, les grandes compagnies classiques et traditionnelles, associées aux Etats frileux, avaient immédiatement rabattu le caquet de ce pauvre Freddy, lequel n'aura jamais concrétisé son rêve.
Le temps a passé et l'esprit low cost long courrier est toujours présent. Sans pour autant remporter encore les suffrages.
Mais faut dire aussi que ce type de compagnie est souvent initié par de grands visionnaires, de ceux qui, chez les bourgeois et les bien-pensants, sont qualifiés de fous, ou de doux dingues.
Tony Fernandes, patron d'Air Asia X fait partie du Club.
Il a bien lancé, encore à des tarifs défiants toute concurrence, un vol entre Paris et Kuala Lumpur.
Ça n'aura duré que l'espace que met la rose à faner, c’est-à-dire en gros, une petite matinée… en caricaturant un peu.
Dommage, mais, au moins, il l'aura tenté et ce n'est pas fini.
Mais lui, au moins, au contraire de l'Irlandais communicant, aura mis les moyens et ne se sera pas contenté de belles déclarations…
Et puis, nous aussi, on a notre visionnaire de l'aérien. L'iconoclaste qui possède un profond sens des valeurs humaines, sociales et pour qui le transport aérien est un des vecteurs indispensables de la relation humaine.
Tony Fernandes, patron d'Air Asia X fait partie du Club.
Il a bien lancé, encore à des tarifs défiants toute concurrence, un vol entre Paris et Kuala Lumpur.
Ça n'aura duré que l'espace que met la rose à faner, c’est-à-dire en gros, une petite matinée… en caricaturant un peu.
Dommage, mais, au moins, il l'aura tenté et ce n'est pas fini.
Mais lui, au moins, au contraire de l'Irlandais communicant, aura mis les moyens et ne se sera pas contenté de belles déclarations…
Et puis, nous aussi, on a notre visionnaire de l'aérien. L'iconoclaste qui possède un profond sens des valeurs humaines, sociales et pour qui le transport aérien est un des vecteurs indispensables de la relation humaine.
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Ouais, le véritable précurseur en France de cette nouvelle génération de compagnies aériennes à bas coûts, long courrier : j'ai nommé le patron de XL Airways, le Magnin, Laurent de son prénom.
Lui aussi a tenté. Lui aussi a raté, mais lui aussi a donné un sens à ces nouveaux types de voyages aériens qui séduisent de plus en plus de voyageurs, pas nécessairement d'ailleurs de la jeune génération.
Les Grandes compagnies, les "majors" comme elles se nomment entre elles n'ont déjà pas vu venir les low cost court courrier.
En revanche, je ne serais pas étonné, le temps et la réflexion aidant, qu'elles ne voient pas d'un œil intéressé un "additif" à leurs déficiences sur certaines routes…
Et je ne serai pas étonné qu'une compagnie comme Air France, empêtrée sur certaines routes long courrier dont elle ne sait pas trop comment se dépêtrer, se pencher sur le cas de XL Airways…
Ce qui pourrait être un "deal" (accord, en french langage), du plus grand intérêt pour les uns et les autres… Si ce n'est qu'avec les syndicats, c'est pas gagné !
Voilà qui, pour une fois, me ferait croire qu'Air France a du bon sens… et du flair ?
Lui aussi a tenté. Lui aussi a raté, mais lui aussi a donné un sens à ces nouveaux types de voyages aériens qui séduisent de plus en plus de voyageurs, pas nécessairement d'ailleurs de la jeune génération.
Les Grandes compagnies, les "majors" comme elles se nomment entre elles n'ont déjà pas vu venir les low cost court courrier.
En revanche, je ne serais pas étonné, le temps et la réflexion aidant, qu'elles ne voient pas d'un œil intéressé un "additif" à leurs déficiences sur certaines routes…
Et je ne serai pas étonné qu'une compagnie comme Air France, empêtrée sur certaines routes long courrier dont elle ne sait pas trop comment se dépêtrer, se pencher sur le cas de XL Airways…
Ce qui pourrait être un "deal" (accord, en french langage), du plus grand intérêt pour les uns et les autres… Si ce n'est qu'avec les syndicats, c'est pas gagné !
Voilà qui, pour une fois, me ferait croire qu'Air France a du bon sens… et du flair ?