"La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires", avait proféré Clémenceau.
Apparemment, pour le tourisme, c'est aussi la même chose : une industrie trop sérieuse pour être confiée à des professionnels !
C'est hier en fin d'après-midi que Laurent Fabius, chef du tourisme en France et au gouvernement, installait dans de beaux fauteuils les membres du Conseil de Promotion du Tourisme.
Ceux qui sont chargés de pondre rapidement un rapport (et, peut-on espérer?) des solutions pour donner enfin au tourisme en France l'importance économique qu'il mérite.
Et vraiment, en grand naïf que je suis, pas une seconde je n'ai douté que les représentants de nos instances professionnelles ne fassent partie de cette prestigieuse assemblée…
Que nenn i!
Jacques Prévert, dans son inventaire (vu, cette année, c'est cultureux!), n'aurait pas fait mieux.
On y trouve Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Pascale Got, députée de la Gironde mais Présidente du Groupe d'Etudes Tourisme à l'Assemblée Nationale, et deux ou trois députés ou présidents de Conseil Régionaux.
Plus quelques bizarreries, telles Julie Andrieu, qui présente une émission gastronomique du France Télévisions, le patron président de Moêt-Hennesy (champagne, les amis !) ou la Présidente du Château de Versailles, Catherine Pégard.
Ah si, quand même. On sent ceux qui se placent, tel cet excellent Pierret, qui occupe un siège au nom de son organisation quasi secrète, le 46 virgule 2. Avec lui, on va avancer grave !b[
Apparemment, pour le tourisme, c'est aussi la même chose : une industrie trop sérieuse pour être confiée à des professionnels !
C'est hier en fin d'après-midi que Laurent Fabius, chef du tourisme en France et au gouvernement, installait dans de beaux fauteuils les membres du Conseil de Promotion du Tourisme.
Ceux qui sont chargés de pondre rapidement un rapport (et, peut-on espérer?) des solutions pour donner enfin au tourisme en France l'importance économique qu'il mérite.
Et vraiment, en grand naïf que je suis, pas une seconde je n'ai douté que les représentants de nos instances professionnelles ne fassent partie de cette prestigieuse assemblée…
Que nenn i!
Jacques Prévert, dans son inventaire (vu, cette année, c'est cultureux!), n'aurait pas fait mieux.
On y trouve Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Pascale Got, députée de la Gironde mais Présidente du Groupe d'Etudes Tourisme à l'Assemblée Nationale, et deux ou trois députés ou présidents de Conseil Régionaux.
Plus quelques bizarreries, telles Julie Andrieu, qui présente une émission gastronomique du France Télévisions, le patron président de Moêt-Hennesy (champagne, les amis !) ou la Présidente du Château de Versailles, Catherine Pégard.
Ah si, quand même. On sent ceux qui se placent, tel cet excellent Pierret, qui occupe un siège au nom de son organisation quasi secrète, le 46 virgule 2. Avec lui, on va avancer grave !b[
Signalons aussi Antoine Cachin...
Et… Anne Hidalgo, Maire de Paris et auteur (teuse ?) d'un nouveau projet de taxe sur les hôtels "de luxe" dans la capitale.
Seule institution professionnelle représentée, l'UMIH avec Roland Héguy, qui commence, avant même d'avoir siégé, à penser très sérieusement que l'on se paie sa tête !
Et le Snav, me direz-vous ? Que tchi. Pas convié. Pas intéressant ? Pas représentatif ?
Allez savoir, en tout cas, peu apte à participer à l'élaboration de solutions pour cette grande cause nationale.
Encore qu'en ce moment, je me demande si la grande cause nationale ne passe pas par la vie sentimentale de ce bon président qu'on a et qui semble le seul à aimer se promener sous la pluie.
Vous croyez pas que c'est quand même afficher un sacré mépris envers cette, votre profession. Source, je le rappelé d'emplois conséquents, un PIB qu'envieraient non seulement les agriculteurs mais les marchands, enfin les constructeurs d'automobile…
Eh non. Malin comme un matou matois, le nouveau président du Snav ne manquait quand même pas de souligner que le Syndicat était prêt à répondre à toutes les questions que pourrait formuler le Conseil de Promotion…
Mépris aussi, de la part d'Anne Hidalgo envers la profession, en soutenant l'élaboration d'une nouvelle taxe de séjour dans la capitale, que supporterait l'hôtellerie cinq étoiles…
Surtout, si j'en crois les propos tenus par le Premier Ministre, Manuel Valls, que celui-ci aurait confié être "plus qu'ouvert" à cette manière astucieuse d'abonder les caisses peu remplie de notre capitale!
C'est bien d'être "ouvert" (sans trivialité aucune), mais faudrait quand même être un tout petit peu sérieux de temps en temps.
Ça changerait…
Parce que, dans le style "changement c'est maintenant", y'a rien de mieux que la taxe. Et c'est loin d'être nouveau.
Dans un ouvrage (La Tombola des voyous), publié en 1957, Frédéric Dard écrivait: "La taxe, c'est ce qui se fait de mieux à notre époque, et c'est ce qui amuse le plus les bonnes gens de chez nous.
On se demande, chaque matin, en faisant sauter la bande de son baveux (journal, pour les incultes, ndDG), ce que le ministre des Finances aura trouvé de nouveau dans ce domaine. Rappelez-vous qu'il a une drôle d'équipe d'astucieux, ce mec-là"!
Vous allez voir que le Conseil va accoucher de quelques taxes, histoire de rigoler… En tout cas, merci de ce bon moment ! (C'est tendance).
Et… Anne Hidalgo, Maire de Paris et auteur (teuse ?) d'un nouveau projet de taxe sur les hôtels "de luxe" dans la capitale.
Seule institution professionnelle représentée, l'UMIH avec Roland Héguy, qui commence, avant même d'avoir siégé, à penser très sérieusement que l'on se paie sa tête !
Et le Snav, me direz-vous ? Que tchi. Pas convié. Pas intéressant ? Pas représentatif ?
Allez savoir, en tout cas, peu apte à participer à l'élaboration de solutions pour cette grande cause nationale.
Encore qu'en ce moment, je me demande si la grande cause nationale ne passe pas par la vie sentimentale de ce bon président qu'on a et qui semble le seul à aimer se promener sous la pluie.
Vous croyez pas que c'est quand même afficher un sacré mépris envers cette, votre profession. Source, je le rappelé d'emplois conséquents, un PIB qu'envieraient non seulement les agriculteurs mais les marchands, enfin les constructeurs d'automobile…
Eh non. Malin comme un matou matois, le nouveau président du Snav ne manquait quand même pas de souligner que le Syndicat était prêt à répondre à toutes les questions que pourrait formuler le Conseil de Promotion…
Mépris aussi, de la part d'Anne Hidalgo envers la profession, en soutenant l'élaboration d'une nouvelle taxe de séjour dans la capitale, que supporterait l'hôtellerie cinq étoiles…
Surtout, si j'en crois les propos tenus par le Premier Ministre, Manuel Valls, que celui-ci aurait confié être "plus qu'ouvert" à cette manière astucieuse d'abonder les caisses peu remplie de notre capitale!
C'est bien d'être "ouvert" (sans trivialité aucune), mais faudrait quand même être un tout petit peu sérieux de temps en temps.
Ça changerait…
Parce que, dans le style "changement c'est maintenant", y'a rien de mieux que la taxe. Et c'est loin d'être nouveau.
Dans un ouvrage (La Tombola des voyous), publié en 1957, Frédéric Dard écrivait: "La taxe, c'est ce qui se fait de mieux à notre époque, et c'est ce qui amuse le plus les bonnes gens de chez nous.
On se demande, chaque matin, en faisant sauter la bande de son baveux (journal, pour les incultes, ndDG), ce que le ministre des Finances aura trouvé de nouveau dans ce domaine. Rappelez-vous qu'il a une drôle d'équipe d'astucieux, ce mec-là"!
Vous allez voir que le Conseil va accoucher de quelques taxes, histoire de rigoler… En tout cas, merci de ce bon moment ! (C'est tendance).