Autant de tee shirts pour se prendre une "veste"... /photo dr
Dure semaine pour l'ensemble des personnels de Corsair… et des dirigeants d'Air Caraïbes.
Il y a à peine 15 jours, le mariage entre Corsair et Air Caraïbes était annoncé. Les bans étaient publiés, la dot de la mariée clairement établie…
Bref, rien que du bonheur en perspective !
Et pourtant, mercredi soir, au cours d'une intense soirée de réflexion, la future mariée, Corsair en l'occurrence, a préféré dire non à son fiancé.
Car, soulignons-le, c'est finalement Corsair qui a refusé la proposition de mariage émise par le Groupe Dubreuil et son fils, Air Caraïbes.
Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Et surtout, comment a-t-on pu en arriver à une telle rupture, alors que les contrats étaient quasi prêts à être signés ?
Il y a à peine 15 jours, le mariage entre Corsair et Air Caraïbes était annoncé. Les bans étaient publiés, la dot de la mariée clairement établie…
Bref, rien que du bonheur en perspective !
Et pourtant, mercredi soir, au cours d'une intense soirée de réflexion, la future mariée, Corsair en l'occurrence, a préféré dire non à son fiancé.
Car, soulignons-le, c'est finalement Corsair qui a refusé la proposition de mariage émise par le Groupe Dubreuil et son fils, Air Caraïbes.
Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Et surtout, comment a-t-on pu en arriver à une telle rupture, alors que les contrats étaient quasi prêts à être signés ?
Pourtant, lors de la présentation du projet, tout semblait clair.
Moyennant une belle dot, Corsair épousait Air Caraïbes et fondait, à terme, une nouvelle famille… où chacun des membres de Corsair ou d'Air Caraïbes était libre d'entrer et de participer.
Le bonheur, quoi… Sauf que, c'était pas si simple que ça, même si, encore une fois, il n'était pas question d'un quelconque PSE pour les membres de Corsair.
Les salariés de Corsair ont senti… Marc Rochet, futur ex-président de la nouvelle entité issue du mariage Corsair/Air Caraïbes, avait d'ailleurs été très clair à ce sujet.
Pour faire partie de la nouvelle "société", tutrice de Corsair et d'Air Caraïbes, voler sur des beaux aéroplanes tout neufs, de dernière génération, il faudra en faire la demande.
Et pour postuler, faudra simplement démissionner et se faire engager. Toujours simple. A des conditions pas nécessairement identiques à celles dont bénéficiaient les salariés de Corsair.
D'ailleurs, je remarque que, pour le moment, les personnels d'Air Caraïbes ne mouftent pas, mais si l'arrivée des A350 chez Air Caraïbes se confirme, que le projet de cette nouvelle société est maintenu, va falloir aussi y passer, les gars…
Chez Corsair, comme chez Air Caraïbes, on ne souhaite pas s'exprimer. Hormis le communiqué publié hier matin par Corsair, rien ne filtre. Du moins officiellement.
En revanche, dans les coulisses, la réflexion a été intense. D'autant que, si j'en crois mon gros nez et mes toutes petites oreilles (eh oui, personne n'est parfait), il semblerait bien que le projet final, consistant à la création d'une entité "tutrice" de Corsair et Air Caraïbes, n'ait été annoncée (ou découverte) par le Basque Bondissant que la veille au soir de l'annonce officielle.
Moyennant une belle dot, Corsair épousait Air Caraïbes et fondait, à terme, une nouvelle famille… où chacun des membres de Corsair ou d'Air Caraïbes était libre d'entrer et de participer.
Le bonheur, quoi… Sauf que, c'était pas si simple que ça, même si, encore une fois, il n'était pas question d'un quelconque PSE pour les membres de Corsair.
Les salariés de Corsair ont senti… Marc Rochet, futur ex-président de la nouvelle entité issue du mariage Corsair/Air Caraïbes, avait d'ailleurs été très clair à ce sujet.
Pour faire partie de la nouvelle "société", tutrice de Corsair et d'Air Caraïbes, voler sur des beaux aéroplanes tout neufs, de dernière génération, il faudra en faire la demande.
Et pour postuler, faudra simplement démissionner et se faire engager. Toujours simple. A des conditions pas nécessairement identiques à celles dont bénéficiaient les salariés de Corsair.
D'ailleurs, je remarque que, pour le moment, les personnels d'Air Caraïbes ne mouftent pas, mais si l'arrivée des A350 chez Air Caraïbes se confirme, que le projet de cette nouvelle société est maintenu, va falloir aussi y passer, les gars…
Chez Corsair, comme chez Air Caraïbes, on ne souhaite pas s'exprimer. Hormis le communiqué publié hier matin par Corsair, rien ne filtre. Du moins officiellement.
En revanche, dans les coulisses, la réflexion a été intense. D'autant que, si j'en crois mon gros nez et mes toutes petites oreilles (eh oui, personne n'est parfait), il semblerait bien que le projet final, consistant à la création d'une entité "tutrice" de Corsair et Air Caraïbes, n'ait été annoncée (ou découverte) par le Basque Bondissant que la veille au soir de l'annonce officielle.
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Étonnant, lorsque l'on sait que ce même Basque devait être nommé au Conseil de Surveillance de la nouvelle entité… Mais il est vrai que lorsque l'on se lève le matin, on ne sait jamais de quoi la journée sera faite…
Quant aux autres personnels de Corsair, intégrés au sein d'Air Caraïbes, là aussi, les choses étaient claires : chacun, selon son métier, devait être intégré, de sa propre volonté, à une société "sous-traitante" d'Air Caraïbes.
Mais au fait, à qui appartiennent et qui sont les actionnaires de ces sociétés ? J'avoue, après quelques recherches, ne pas très bien comprendre.
Faut dire enfin que la communication menée par le Groupe Dubreuil n'a pas été particulièrement probante, du style "on vous rachète, on va enfin vous rendre rentable". Même si ce n'est pas entièrement faux, un peu d'élégance ne mange pas trop de pain…
Reste la question de savoir qui, finalement, a gagné. Pour avoir longuement parlé avec les responsables de Corsair, qu'ils soient syndicalistes, pilotes ou administratifs, on peut raisonnablement penser qu'ils ont sauvé leur peau… et donné un sursis à la compagnie !
Et que le Basque Bondissant, dans les prochaines négociations sociales, ne rencontrera quasi aucune opposition à un projet de redressement, basé sur une meilleure productivité et l'adhésion à un retour à la profitabilité de la compagnie.
Car, Corsair, activité "non core" du Groupe TUI comme on dit dans les grandes entreprises internationales, reste toujours à vendre.
En attendant, les choses restent en l'état… du moins pour le moment. Les accords de code share sont maintenus, de même que, selon une source totalement anonyme, l'entretien de bonnes relations…
En attendant, Air France observe et se demande s'il ne serait pas temps de faire un petit appel du pied à un joker, style XL Airways, par exemple ?
Quant aux autres personnels de Corsair, intégrés au sein d'Air Caraïbes, là aussi, les choses étaient claires : chacun, selon son métier, devait être intégré, de sa propre volonté, à une société "sous-traitante" d'Air Caraïbes.
Mais au fait, à qui appartiennent et qui sont les actionnaires de ces sociétés ? J'avoue, après quelques recherches, ne pas très bien comprendre.
Faut dire enfin que la communication menée par le Groupe Dubreuil n'a pas été particulièrement probante, du style "on vous rachète, on va enfin vous rendre rentable". Même si ce n'est pas entièrement faux, un peu d'élégance ne mange pas trop de pain…
Reste la question de savoir qui, finalement, a gagné. Pour avoir longuement parlé avec les responsables de Corsair, qu'ils soient syndicalistes, pilotes ou administratifs, on peut raisonnablement penser qu'ils ont sauvé leur peau… et donné un sursis à la compagnie !
Et que le Basque Bondissant, dans les prochaines négociations sociales, ne rencontrera quasi aucune opposition à un projet de redressement, basé sur une meilleure productivité et l'adhésion à un retour à la profitabilité de la compagnie.
Car, Corsair, activité "non core" du Groupe TUI comme on dit dans les grandes entreprises internationales, reste toujours à vendre.
En attendant, les choses restent en l'état… du moins pour le moment. Les accords de code share sont maintenus, de même que, selon une source totalement anonyme, l'entretien de bonnes relations…
En attendant, Air France observe et se demande s'il ne serait pas temps de faire un petit appel du pied à un joker, style XL Airways, par exemple ?