Autres articles
Selon nos sources, la proposition était des plus simples : « Nous vendons les séjours dans les Clubs Marmara en prenant en charge le risque des transferts aériens entre la Belgique et les destinations. »
La réponse de Paris a été plus simple : « D’accord, mais les touristes Belges devront voyager sur nos avions et donc de partir de France ». En d’autres mots, Marmara accepte les clients belges à conditions qu’ils embarquent uniquement sur ses vols affrétés.
Comme motivation à cette décision, les responsables parisiens auraient expliqué à leurs interlocuteurs belges qu’ils étaient « tour-opérateurs, pas des vendeurs de chambres d’hôtels. »
Et aux AGV ou TO qui insistaient, si les barèmes de commissions pour les AGV belges étaient acceptables pour des départs de Paris ou de Lille, ils étaient irrationnels pour les TO. « Ce qu’ils nous ont proposé ressemble étrangement à un refus poli. »
Marmara renoncerait à 20.000 pax
Il nous a été expliqué qu’en 2006, le nombre de pax pour les Clubs Marmara en Belgique tournait aux alentours d’une trentaine de milliers. En additionnant les chiffres des différents candidats à la reprise de la commercialisation de ces produits, par son refus, on peut estimer que Marmara fait l’impasse sur une vingtaine de milliers de clients.
Il est vrai que face aux 900.000 clients que Marmara déclare réaliser en France, 20.000 pax, c’est pas grand-chose. Mais c’est oublier que ce produit intéresse fortement certaines AGV francophones belges.
Certains clients de celles-ci ne pouvant s’offrir financièrement des séjours au Club Med se tournent vers des clubs de vacances du groupe français. Clubs où ils ont la garantie de séjourner dans des lieux où les animations et l’accueil se font dans la langue de Molière.
Mais le plus étonnant dans le refus de Paris, c’est que les propositions des professionnels belges sont sans risques pour Marmara puisque ce sont eux qui prendraient les risques de l’affrètement aérien.
Alors pourquoi ce refus ?
Nous avons essayé de trouver une logique dans la décision de Paris. Oublions immédiatement ce que d’aucuns pourraient croire : une belgophobie de la part de Marmara. Rejet qui serait dû à ses échecs de gestion de ce marché en 2000 (le groupe appartenait alors au holding turc Tentour) et après 2003 lorsqu’il a été décidé de faire dépendre Bosphorus de Marmara..
Il nous semble que l’une des motivations pourrait se trouver dans la récupération des places laissées vacantes par la disparition des touristes belges. En effet, avec les séjours devenus disponibles, Marmara est certain de pouvoir fournir le marché français sans connaître le risque d’overbooking.
Troisième solution, des instructions données par Londres. Nos confrères du Guardian et du Financial Times, dans une information reprise par la lettre boursière Easybourse, écrivaient au début de ce mois « Avec un chiffre d’affaires en progression de 1,6% à 7,78 milliards d’euros, le second groupe de tourisme d’Europe peut donc sereinement envisager la reprise de la filiale belge de First Choice, Marmara Belgique ».
Si ces articles étaient exacts, cela voulait dire que First Choice avaient demandé à sa filiale parisienne de rompre les contacts avec les Belges puisque le groupe était en négociation de reprise avec Thomas Cook pour le marché du Plat Pays. Mais cela c’était avant l’annonce de la fusion entre Thomas Cook et My Travel.
Reste la solution, la plus étonnante qui nous a été donnée par un TO belge : « Marmara considère que dans les forfaits, ce qui prime, ce ne sont pas les réservations hôtelières mais le transport aérien. »
La réponse de Paris a été plus simple : « D’accord, mais les touristes Belges devront voyager sur nos avions et donc de partir de France ». En d’autres mots, Marmara accepte les clients belges à conditions qu’ils embarquent uniquement sur ses vols affrétés.
Comme motivation à cette décision, les responsables parisiens auraient expliqué à leurs interlocuteurs belges qu’ils étaient « tour-opérateurs, pas des vendeurs de chambres d’hôtels. »
Et aux AGV ou TO qui insistaient, si les barèmes de commissions pour les AGV belges étaient acceptables pour des départs de Paris ou de Lille, ils étaient irrationnels pour les TO. « Ce qu’ils nous ont proposé ressemble étrangement à un refus poli. »
Marmara renoncerait à 20.000 pax
Il nous a été expliqué qu’en 2006, le nombre de pax pour les Clubs Marmara en Belgique tournait aux alentours d’une trentaine de milliers. En additionnant les chiffres des différents candidats à la reprise de la commercialisation de ces produits, par son refus, on peut estimer que Marmara fait l’impasse sur une vingtaine de milliers de clients.
Il est vrai que face aux 900.000 clients que Marmara déclare réaliser en France, 20.000 pax, c’est pas grand-chose. Mais c’est oublier que ce produit intéresse fortement certaines AGV francophones belges.
Certains clients de celles-ci ne pouvant s’offrir financièrement des séjours au Club Med se tournent vers des clubs de vacances du groupe français. Clubs où ils ont la garantie de séjourner dans des lieux où les animations et l’accueil se font dans la langue de Molière.
Mais le plus étonnant dans le refus de Paris, c’est que les propositions des professionnels belges sont sans risques pour Marmara puisque ce sont eux qui prendraient les risques de l’affrètement aérien.
Alors pourquoi ce refus ?
Nous avons essayé de trouver une logique dans la décision de Paris. Oublions immédiatement ce que d’aucuns pourraient croire : une belgophobie de la part de Marmara. Rejet qui serait dû à ses échecs de gestion de ce marché en 2000 (le groupe appartenait alors au holding turc Tentour) et après 2003 lorsqu’il a été décidé de faire dépendre Bosphorus de Marmara..
Il nous semble que l’une des motivations pourrait se trouver dans la récupération des places laissées vacantes par la disparition des touristes belges. En effet, avec les séjours devenus disponibles, Marmara est certain de pouvoir fournir le marché français sans connaître le risque d’overbooking.
Troisième solution, des instructions données par Londres. Nos confrères du Guardian et du Financial Times, dans une information reprise par la lettre boursière Easybourse, écrivaient au début de ce mois « Avec un chiffre d’affaires en progression de 1,6% à 7,78 milliards d’euros, le second groupe de tourisme d’Europe peut donc sereinement envisager la reprise de la filiale belge de First Choice, Marmara Belgique ».
Si ces articles étaient exacts, cela voulait dire que First Choice avaient demandé à sa filiale parisienne de rompre les contacts avec les Belges puisque le groupe était en négociation de reprise avec Thomas Cook pour le marché du Plat Pays. Mais cela c’était avant l’annonce de la fusion entre Thomas Cook et My Travel.
Reste la solution, la plus étonnante qui nous a été donnée par un TO belge : « Marmara considère que dans les forfaits, ce qui prime, ce ne sont pas les réservations hôtelières mais le transport aérien. »