Les compagnies aériennes ne pourront pas indéfiniment répercuter systématiquement l’augmentation des charges de carburant. Les ancillaries, les services « annexes » tels que le choix du siège, les suppléments de bagages et différents services en vol, toutes ces options payantes proposées aux passagers, vont constituer une part croissante de leurs revenus.
Déjà en 2009 (cf. Voyage & technologies # 259), ces services annexes avaient rapporté quelque 11 milliards d'euros aux compagnies, les trois « majors » américaines représentant 38 p.c. de cette manne financière.
Or, une bonne partie de ces revenus échappe aux compagnies aériennes, dans la mesure où 60 p.c. des billets sont vendus par les agences de voyage à travers les GDS… qui s’avèrent incapables de proposer ces options.
Il ne faut pas chercher plus loin les raisons du dernier épisode de la guerre que se livrent avec une belle constance les GDS et l’Association Internationale du Transport Aérien, qui prépare une nouvelle norme technologique (cf. TourMag du 12 juin).
Quoiqu’en ordre dispersé, les compagnies aériennes ont déjà manifesté leur opposition au projet du Département américain du Transport de les contraindre à diffuser la totalité de leur contenu à travers les GDS (cf. Voyage & technologies # 341). Auxquels l’IATA reproche de fonctionner sous une technologie datant des années ’70 — ce qui n’est pas faux — et inadaptée aux nécessités actuelles.
Certes, en imposant son propre système, dont la version alpha est annoncée pour la fin de l’année, l’IATA permettrait à ses membres de faire l’économie des coûts liés aux GDS, qu’elles avaient elles-mêmes mis en place… avant la dérégulation mondiale du transport aérien, dont ce projet est le dernier épisode.
Quel que soit le système, au fond, les agences de voyage souhaitent pouvoir elles aussi commercialiser ces produits annexes et en tirer profit. C.B.
Conséquence du Chapter 11, American Airlines et HP ont mis fin, de commun accord, au développement de la prochaine génération du Passenger Service System de la compagnie (cf. Voyage & technologies # 213), incluant un système de réservation de billets, des outils de pricing et d'inventaire ainsi que des informations sur les vols et l'enregistrement, et qui devait également inclure des outils en ligne et mobiles destinés à améliorer la gestion de la relation client.
En revanche, Tourico Holidays a bien implémenté Direct Connect d’AA, et a désormais accès aux prix nets et aux promotions de la compagnie, et prochainement, à son programme Preferred Seats, de même sans doute que Priceline et Vegas.com. [tnooz]
Surfer sur internet ou même, à terme, regarder une émission en direct pendant son voyage en avion : ce sera bientôt possible sur les vols Air France et KLM, pour un montant forfaitaire et quelle que soit la classe de voyage, via un téléphone, un ordinateur portable ou une tablette. L’expérimentation du projet, en partenariat avec Panasonic Avionics, commencera début 2013. [Travel Inside]
Cette annonce intervient au moment où le comparateur de vols Skyscanner.fr publie les résultats de son enquête, d’où il ressort que, si l'utilisation des portables venait à se démocratiser, 48 p.c. des sondés enverraient des SMS, 35 p.c. surferaient sur le net, 10 p.c. enverraient des mails mais 6 p.c. seulement d’entre eux passeraient des appels téléphoniques. Et à peine 1 p.c. des sondés accepterait de payer un supplément pour pouvoir utiliser leur portable à bord.
Conçu en France par une jeune entreprise francilienne, smartsy, nouveau système d’information et de diffusion
pour smartphone, permet d’accéder à un ensemble de contenus multimédias à partir
d’une application de reconnaissance visuelle. Après chargement d’une application
mobile gratuite et la capture d’un objet ou d’un visuel, un ensemble organisé
d'informations et de propositions interactives est instantanément affiché sous
forme d'une application srnartphone élaborée.
Smartsy fonctionne sur l’ensemble des smartphones : l-Phone, mobiles équipés
d’Android, tablettes tactiles et bientôt Blackberry. [CategoryNet]
Toujours en test aux Etats-Unis avant un véritable lancement mondial, Google Hotel Finder, le moteur de recherche et de réservation hôtelière, vient de connaître une modification importante avec l’option « Google Promoted Hotels », lien sponsorisé qui arrive en tête de sélection avec une seule option de réservation et change le modèle économique. [Hospitality-On]
Mettre son expertise dans le domaine du tourisme au service des annonceurs en créant une agence-régie (voir ici) rassemblant près de 40 éditeurs dans le domaine du tourisme et des loisirs, c’est l’idée du site 52 week-ends, qui souhaite contribuer ainsi à l’élaboration de plans médias plus pertinents.
L’Office national du tourisme grec vient de mettre en ligne un nouveau
site Internet, www.truegreece.org, pour «faire la lumière
sur
Douze phrases essentielles dans une quarantaine de langues pour vous
débrouiller dans le pays de vos prochaines vacances, de l’allemand à l’estonien
en passant par l’urdu ou le maltais, c’est ce que propose ce site conçu par la BBC,
grâce à un cours « scolaire » ou interactif, ou basé sur un
film, mais aussi des tests, des quizz. On peut aussi imprimer le cours, écouter
la prononciation d’une phrase et l’enregistrer en MP3, etc., le tout, offert
gracieusement par
Chacun se transformant alors en routeur, l’application mobile Open Garden, créée par une start-up californienne,
permet à différents appareils (smartphones, tablettes et ordinateurs portables)
situés dans un rayon de
Destination de prédilection pour des vacances familiales,
En mai 2011, un passager réservait un voyage international en moyenne 52 jours à l’avance. Un an plus tard, le délai est tombé à 45 jours, mais le prix du voyage a augmenté de 5 p.c. [TravelMole]
Les sites en .com semblent toujours préférés puisque l’initiative de l’ICANN de s’ouvrir à des centaines de nouveaux noms de domaine, comme .eat, .search ou .shop, etc., n’a guère rencontré le succès… Ainsi, Google — encore lui ! — a été le seul à se porter acquéreur de l’extension .flight, comme d’ailleurs aussi du .car. [tnooz]
C’est mardi prochain 26 juin, rappelons-le, que se déroulera, à l’auditorium
de
HUMEUR — On sait bien que l’anglais est la langue véhiculaire dans le monde du transport aérien, on se doute que la sécurité commande de n’utiliser qu’une seule langue dans les communications entre, par exemple, l’équipage et la tour de contrôle. Il n’empêche, la décision d’Air France de ne plus traduire en français les manuels d’Airbus et de Boeing, même s’il s’agissait là d’une exception française, c’est la langue de Molière qui recule encore un peu plus. Quant à KLM, il y a longtemps que les Néerlandais ne se donnent plus la peine de traduire quoi que ce soit dans leur langue, la seule qui ne soit parlée qu’en-dessous du niveau de la mer.
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