Quelle est l'histoire du Costa Rica ?

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Sommaire :

Le Costa Rica aux temps modernes
Découverte du Costa Rica
Colonisation du Costa Rica
Le Costa Rica contemporain
Indépendance du Costa Rica
Le Costa Rica démocratique
Le Costa Rica de nos jours
L'égalité des droits et des chances
La planète avant tout

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Suite à la période précolombienne, le Costa Rica a été découvert par les conquistadors puis colonisé progressivement.

C’est Christophe Colomb, lors de sa dernière expédition de 1502, qui découvre l’île Uvita en abordant la côte atlantique. Très bien accueilli par les locaux et subjugué par la beauté des paysages, il baptise l’île « La Herta » (le jardin). Il poursuit ensuite son aventure vers l’actuel Panama et rencontre d’autres aborigènes cette fois couvert de bijoux. En envoyant la lettre de sa progression au roi, et ce d’après la légende, il qualifie la région de « côte riche », en espagnol « Costa Rica ».

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En 1522, une autre expédition a eu lieu, après un précédent échec en 1508. Gil Gonzalez Davila en a été le commandant et le débarquement se produisit dans le golfe de Nicoya. Selon ses dires, il est parvenu à se dégoter d’énormes quantités d’or. Il a ensuite dû quitter le territoire après un conflit avec le gouverneur du Panama, territoire appartenant à la Capitainerie générale du Guatemala (territoire espagnol). Ce ne sera que six ans plus tard que la province du Costa Rica se rattachera, elle aussi, à la Capitainerie générale du Guatemala.

D’autres tentatives d’expédition ont eu lieu mais se sont toujours soldées par des échecs, du côté espagnol comme du côté des Indiens. Ce n’est qu’en 1562 que Juan Vazquez de Corononado arrive à installer une colonie sur une zone fertile, près du mont Irazu et éloignée des peuples natifs. Il a ensuite été considéré comme le vrai premier conquérant du Costa Rica. C’est avec la venue de Pero Afan de Ribera y Gomez que la région a enfin pu connaître la paix.

Les immigrants espagnols affluent alors et s’installent à Cartago et dans l’actuelle San José, et jusqu’à 1782, plusieurs autres villes ont été fondées. Les colons y vivent en travaillant durement car le pays manque de richesses économiques. Les moyens de subsistance tournent généralement autour du travail de la terre.



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Suite à la déclaration d'indépendance du Costa Rica, le processus démocratique a été lent certes, mais avec des résultats durables.

Près de 50 ans plus tard, le 15 septembre 1821, le Costa Rica proclame son indépendance, tout comme le Guatemala et plusieurs autres provinces de la Capitainerie. Le Costa Rica rejoint l’Empire mexicain puis, après une guerre civile, les provinces unies d’Amérique Centrale en 1823. San José devient alors la capitale et Juan Mora Fernandez le premier président de la république du Costa Rica. Le pays s'enrichit et devient plus prospère grâce, notamment, aux exportations de café.

Cependant des conflits éclatent autour des frontières des provinces unies d’Amérique Centrale et les présidents se succèdent. En 1856 a lieu la Campagne nationale du Costa Rica contre les flibustiers (pirates américains) dont le commandant était William Walker. Profitant de l’instabilité du pays et voulant l’envahir, son dessein n’a connu qu’un échec cuisant face aux troupes costariciennes.

Commence alors la lutte de pouvoir entre les barons du café à la fin du XIXe siècle. Ensuite, arrivent les premières élections démocratiques. Malheureusement, entre 1917 et 1919, Frederico Tinoco prend le pouvoir, supprime plusieurs libertés et réprime les opposants. Sa dictature est soutenue par la United Fruit Company, une entreprise bananière américaine aux activités de lobbying douteuses. Le président finit en exil.

José Figueres ou Don Pepe Ferrer devient président de la république du Costa Rica en 1949 après avoir provoqué une guerre civile de près de 40 jours. C’est la guerre civile ayant causé le plus de morts : près de 2000 victimes. Le gouvernement rédige alors une constitution préservant la liberté des élections et soustrayant l’armée. Malgré la guerre, Figueres apporte beaucoup de bien au pays notamment grâce aux réformes sociales et au droit de vote aux femmes.

Oscar Aria Sanchez est élu président de la république du Costa Rica en 1986. Ses efforts pour la paix lui valent le Prix Nobel de la paix en 1987. Il a joué un grand rôle au cours des conflits armés d’Amérique Centrale en tant qu’intermédiaire pacifique et diplomate. Oscar Aria Sanchez a été réélu en 2006 contre Otton Solis.

La démocratie stabilisée, le pays a enfin pu revoir ses priorités et se focaliser sur le progrès.

Le Costa Rica vit dans une démocratie qualifiée de stable et les gouvernements assurent toujours plus de réformes progressistes, surtout comparé au reste de l'Amérique Centrale. En 2010, une femme présidente, Laura Chinchilla Miranda, a été élue au pouvoir. En 2015 et pour la première fois, un juge accorde le concubinage à un couple homosexuel malgré le catholicisme ancré et parfois extrême du pays.

De nos jours et sans armée à financer, les costariciens investissent grandement dans l’économie et la technologie. Cependant, ce à quoi ils sont attachés et consacrés le plus est la biodiversité exceptionnelle de leur pays. Sortis des conflits territoriaux et des guerres contre la drogue, les dirigeants veillent à la préservation de chaque espèce végétale et animale sur leur sol. Bien qu'il soit un petit pays, le Costa Rica englobe 6 % de toute la biodiversité planétaire.

La préservation n’a pas toujours été au cœur des débats ! C’est en 1998 que la loi sur la biodiversité a été votée après des années de manifestations étudiantes. Grâce à cela et de nos jours, 26 % des terres costariciennes sont classées zone protégée avec des forêts présentes sur plus de 50 % du territoire.

La planète en bénéficie tout comme les millions de touristes qui se ruent chaque année au Costa Rica en quête d’un retour aux sources. Les ressources que les conquistadors ont trouvé vaines à l’époque sont assurément d’une richesse inestimable aujourd'hui.

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