Le réchauffement climatique est au cœur de toutes les discussions modernes.
L’impact de notre mode de consommation a d’énormes conséquences sur le long terme, et nombreuses sont les personnes à prendre conscience de la situation actuelle et de ses risques.
Certains modes de transport sont dans le viseur, notamment le secteur aérien et les nombreux vols proposés à travers le monde.
Zoom sur l’impact des compagnies aériennes sur le réchauffement climatique.
L’impact de notre mode de consommation a d’énormes conséquences sur le long terme, et nombreuses sont les personnes à prendre conscience de la situation actuelle et de ses risques.
Certains modes de transport sont dans le viseur, notamment le secteur aérien et les nombreux vols proposés à travers le monde.
Zoom sur l’impact des compagnies aériennes sur le réchauffement climatique.
Quel est l'impact réel du secteur aérien sur le réchauffement climatique ?
L'aviation est un secteur qui contribue de manière significative au réchauffement climatique. En effet, les émissions de gaz à effet de serre des avions sont responsables de plus de 3% des émissions mondiales de CO2. On estime que la production de gaz à effet de serre augmente d’environ 3,5% par an dans le secteur de l’aviation.
Les avions sont responsables de la production de gaz à effet de serre, notamment du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et du protoxyde d'azote (N2O). Ces gaz à effet de serre sont responsables du réchauffement climatique et de l'augmentation des températures moyennes à travers le monde. Les avions sont également responsables de la production de particules fines, qui s’avèrent nocives aussi bien pour la santé que pour l'environnement.
Mais la production de CO2 n’est pas la seule donnée à traiter pour comprendre l’impact de l’aviation sur les changements climatiques. Les traînées de condensation provoquées lors du passage de l’avion provoquent notamment la formation de cirrus (des nuages situés dans la couche supérieure de la troposphère, entre 5000 et 14000 mètres d’altitude). Les cirrus sont formés de cristaux de glace qui réfléchissent les rayons du soleil dans l'atmosphère, participant ainsi également au réchauffement climatique.
De nombreux critères sont donc à prendre en compte afin de déterminer l’impact des vols aériens sur les changements climatiques.
Les avions sont responsables de la production de gaz à effet de serre, notamment du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et du protoxyde d'azote (N2O). Ces gaz à effet de serre sont responsables du réchauffement climatique et de l'augmentation des températures moyennes à travers le monde. Les avions sont également responsables de la production de particules fines, qui s’avèrent nocives aussi bien pour la santé que pour l'environnement.
Mais la production de CO2 n’est pas la seule donnée à traiter pour comprendre l’impact de l’aviation sur les changements climatiques. Les traînées de condensation provoquées lors du passage de l’avion provoquent notamment la formation de cirrus (des nuages situés dans la couche supérieure de la troposphère, entre 5000 et 14000 mètres d’altitude). Les cirrus sont formés de cristaux de glace qui réfléchissent les rayons du soleil dans l'atmosphère, participant ainsi également au réchauffement climatique.
De nombreux critères sont donc à prendre en compte afin de déterminer l’impact des vols aériens sur les changements climatiques.
Quels sont les efforts actuels du secteur aérien pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Depuis les années 1990, les compagnies aériennes ont mis un point d’honneur à limiter leur consommation de carburant. Entre 1990 et 2018, la consommation ramenée au passager.kilomètre a été divisée par plus de 2.
Cependant, la diminution de la consommation de carburant (représentant environ 20 à 40% du coût opérationnel d’un vol) a engendré l’augmentation du trafic aérien global (multiplié par 4,6), la diminution du prix des billets et donc l’augmentation de la demande de la part des clients. Les émissions totales globales ont donc fortement augmenté, malgré une diminution de la consommation individuelle.
Le secteur de l’aviation a également mis en place le dispositif CORSIA (Carbon Off-setting and Reduction Scheme for International Aviation). L’objectif est de “compenser” toute augmentation annuelle d’émissions de CO2. La “compensation carbone” est donc un argument phare des compagnies aériennes depuis quelques années et prône une lutte contre une quantité de carbone équivalente à celle des émissions des avions.
Pour ce faire, les compagnies aériennes œuvrent notamment pour la plantation d’arbres. Cet argument est cependant fortement critiqué par les organisations de défense de l’environnement, qui affirment que l’action de compensation n’est ni directe, ni immédiate, car les arbres ont besoin de plusieurs années pour être en mesure d'absorber efficacement le CO2.
L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs attaqué plusieurs grandes compagnies aériennes en les accusant de greenwashing. Les compagnies sont accusées de pratiques commerciales trompeuses en affichant des offres de transports aériens “durables” et “écoresponsables”.
L’impact du secteur aérien sur l’environnement et le réchauffement climatique peut avoir à terme des conséquences sur la vente de billets. En effet, les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact de leur mode de consommation sur les changements climatiques et de l’importance d’une prise de conscience collective dans le monde entier. Nous sommes déjà arrivés à une certaine limite planétaire, ce qui signifie qu’il est urgent de changer nos habitudes.
Cependant, la diminution de la consommation de carburant (représentant environ 20 à 40% du coût opérationnel d’un vol) a engendré l’augmentation du trafic aérien global (multiplié par 4,6), la diminution du prix des billets et donc l’augmentation de la demande de la part des clients. Les émissions totales globales ont donc fortement augmenté, malgré une diminution de la consommation individuelle.
Le secteur de l’aviation a également mis en place le dispositif CORSIA (Carbon Off-setting and Reduction Scheme for International Aviation). L’objectif est de “compenser” toute augmentation annuelle d’émissions de CO2. La “compensation carbone” est donc un argument phare des compagnies aériennes depuis quelques années et prône une lutte contre une quantité de carbone équivalente à celle des émissions des avions.
Pour ce faire, les compagnies aériennes œuvrent notamment pour la plantation d’arbres. Cet argument est cependant fortement critiqué par les organisations de défense de l’environnement, qui affirment que l’action de compensation n’est ni directe, ni immédiate, car les arbres ont besoin de plusieurs années pour être en mesure d'absorber efficacement le CO2.
L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs attaqué plusieurs grandes compagnies aériennes en les accusant de greenwashing. Les compagnies sont accusées de pratiques commerciales trompeuses en affichant des offres de transports aériens “durables” et “écoresponsables”.
L’impact du secteur aérien sur l’environnement et le réchauffement climatique peut avoir à terme des conséquences sur la vente de billets. En effet, les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact de leur mode de consommation sur les changements climatiques et de l’importance d’une prise de conscience collective dans le monde entier. Nous sommes déjà arrivés à une certaine limite planétaire, ce qui signifie qu’il est urgent de changer nos habitudes.
Quelles sont les alternatives écologiques au voyage en avion pour les touristes soucieux du climat ?
Pour vos vacances ou vos trajets personnels et professionnels, il peut arriver que différentes alternatives s'offrent à vous pour ce qui est du mode de transport, pour limiter l’utilisation de l’avion et l’impact écologique qui l’accompagne.
Pour les voyages en France et même en Europe, le train ouvre un large champ de possibilités. A titre d’exemple, un trajet de 1000 kilomètres en train émet 74 fois moins de CO2 qu’en avion. Si un trajet est particulièrement long, pensez au train de nuit pour optimiser votre voyage.
Autre solution alternative, le bus est un moyen de transport collectif qui peut être plus économique. Les réseaux de bus se sont largement développés en Europe, et en réservant à l’avance, il est possible de bénéficier de tarifs très avantageux. Le co-voiturage s’imbrique dans la même démarche, et permet d’ailleurs de de profiter d’un moment convivial.
Enfin, les transports maritimes comme le ferry sont certes moins écologiques, mais se présentent malgré tout comme une alternative à l’avion, souvent la seule pour certaines destinations comme les destinations insulaires.
Dans une lutte permanente pour la préservation de l’environnement, les petits gestes du quotidien font la différence, et de simples changements dans nos habitudes peuvent contribuer à la limitation de l'émission des gaz à effet de serre.
Pour les voyages en France et même en Europe, le train ouvre un large champ de possibilités. A titre d’exemple, un trajet de 1000 kilomètres en train émet 74 fois moins de CO2 qu’en avion. Si un trajet est particulièrement long, pensez au train de nuit pour optimiser votre voyage.
Autre solution alternative, le bus est un moyen de transport collectif qui peut être plus économique. Les réseaux de bus se sont largement développés en Europe, et en réservant à l’avance, il est possible de bénéficier de tarifs très avantageux. Le co-voiturage s’imbrique dans la même démarche, et permet d’ailleurs de de profiter d’un moment convivial.
Enfin, les transports maritimes comme le ferry sont certes moins écologiques, mais se présentent malgré tout comme une alternative à l’avion, souvent la seule pour certaines destinations comme les destinations insulaires.
Dans une lutte permanente pour la préservation de l’environnement, les petits gestes du quotidien font la différence, et de simples changements dans nos habitudes peuvent contribuer à la limitation de l'émission des gaz à effet de serre.