Histoire de Thessalonique
L’histoire de la ville de Thessalonique (parfois connue sous le nom de Salonique) remonte à la Grèce Antique, lorsqu’elle fut fondée en 315 avant J.-C. par Cassandre de Macédoine, roi de Macédoine, qui baptisa la ville en l’honneur de son épouse prénommée Thessaloniké.
Lors de la conquête romaine, la ville s’est fortement développée pour devenir un centre commercial important dans la région. Le passage de la via Egnatia, une voie romaine traversant les Balkans et reliant Dyrrachium à Byzance, permet à la ville de bénéficier d’un axe majeur de communication.
Au IIIe siècle, l’empereur Galère s’installe à Thessalonique et y fait construire de nombreux édifices, notamment son palais, ainsi que divers autres bâtiments. Fortement investi contre la chrétienté, l’empereur Galère lutte contre le procédé de christianisation de la ville engendré deux siècles plus tôt par Saint Paul. En 322, l’empereur Constantin Ier lance la construction de fortifications autour de la ville, ainsi que celle d’un port artificiel qui fait profiter à la ville se sa position en front de mer. Cependant, la fondation de Constantinople en 330 retire à Thessalonique son statut de ville principale. Au siècle suivant, la ville entre progressivement dans la civilisation byzantine.
Riche d’une forte activité portuaire, la ville se développe petit à petit et s’étend progressivement. Au VIe siècle, les tribus slaves s’installent dans l’arrière pays, ils sont ensuite remplacés par les Bulgares, puis les Sarrazins en 904.
En 1204, la ville revient aux Croisés et devient la capitale du Royaume de Thessalonique. Elle fut ensuite réintégrée à l’Empire de Constantinople avant d’être prise par l’Empire Ottoman en 1430, période au cours de laquelle la ville cosmopolite regroupe les trois grandes communautés religieuses : les musulmans, les orthodoxes et les juifs. L’histoire et l’expulsion des Juifs d’Espagne notamment ont converti Thessalonique en l’une des plus importantes communautés juives d’Orient.
Au XXe siècle, Salonique regroupe de nombreuses ethnies (juifs, turcs, grecs, bulgares, occidentaux notamment). Elle est célèbre pour sa modernité, et c’est une ville portuaire centrale dans le pays.
La Première et la Seconde Guerre mondiale forment une période de fortes tensions dans le pays et dans la ville. Entre soulèvements, gouvernements provisoires et révoltes, la ville connaît une période de forte tension, notamment vis-à-vis de la population juive lors de la Seconde Guerre mondiale.
Lors de la guerre froide, de 1947 à 1991, le rideau de fer bloque l’arrière pays et coupe de nombreuses routes commerciales stratégiques.
De nos jours, la ville est réputée pour la Foire internationale de Thessalonique, héritière des foires du Moyen Age. La ville est désormais un centre d'affaires réputé, mais elle attire de plus en plus de visiteurs souhaitant la découvrir d’un point de vue touristique.
Lors de la conquête romaine, la ville s’est fortement développée pour devenir un centre commercial important dans la région. Le passage de la via Egnatia, une voie romaine traversant les Balkans et reliant Dyrrachium à Byzance, permet à la ville de bénéficier d’un axe majeur de communication.
Au IIIe siècle, l’empereur Galère s’installe à Thessalonique et y fait construire de nombreux édifices, notamment son palais, ainsi que divers autres bâtiments. Fortement investi contre la chrétienté, l’empereur Galère lutte contre le procédé de christianisation de la ville engendré deux siècles plus tôt par Saint Paul. En 322, l’empereur Constantin Ier lance la construction de fortifications autour de la ville, ainsi que celle d’un port artificiel qui fait profiter à la ville se sa position en front de mer. Cependant, la fondation de Constantinople en 330 retire à Thessalonique son statut de ville principale. Au siècle suivant, la ville entre progressivement dans la civilisation byzantine.
Riche d’une forte activité portuaire, la ville se développe petit à petit et s’étend progressivement. Au VIe siècle, les tribus slaves s’installent dans l’arrière pays, ils sont ensuite remplacés par les Bulgares, puis les Sarrazins en 904.
En 1204, la ville revient aux Croisés et devient la capitale du Royaume de Thessalonique. Elle fut ensuite réintégrée à l’Empire de Constantinople avant d’être prise par l’Empire Ottoman en 1430, période au cours de laquelle la ville cosmopolite regroupe les trois grandes communautés religieuses : les musulmans, les orthodoxes et les juifs. L’histoire et l’expulsion des Juifs d’Espagne notamment ont converti Thessalonique en l’une des plus importantes communautés juives d’Orient.
Au XXe siècle, Salonique regroupe de nombreuses ethnies (juifs, turcs, grecs, bulgares, occidentaux notamment). Elle est célèbre pour sa modernité, et c’est une ville portuaire centrale dans le pays.
La Première et la Seconde Guerre mondiale forment une période de fortes tensions dans le pays et dans la ville. Entre soulèvements, gouvernements provisoires et révoltes, la ville connaît une période de forte tension, notamment vis-à-vis de la population juive lors de la Seconde Guerre mondiale.
Lors de la guerre froide, de 1947 à 1991, le rideau de fer bloque l’arrière pays et coupe de nombreuses routes commerciales stratégiques.
De nos jours, la ville est réputée pour la Foire internationale de Thessalonique, héritière des foires du Moyen Age. La ville est désormais un centre d'affaires réputé, mais elle attire de plus en plus de visiteurs souhaitant la découvrir d’un point de vue touristique.
Lieux d’intérêt à Thessalonique
Bien que la ville soit assez peu réputée d’un point de vue touristique, elle dispose de nombreux bâtiments historiques qui se sont installés dans les rues au fur et à mesure de l’histoire de la cité.
Les monuments paléochrétiens et byzantins de Thessalonique notamment sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au cœur de la ville, vous aurez l’opportunité de découvrir différentes églises byzantines comme l’église des Saints-Apôtres de Thessalonique, l’église Saint-Pantaléon ou encore l’église Sainte Sophie.
Témoins de la riche histoire de la ville, les murs d’enceinte de la ville ont laissé derrière eux quelques vestiges qui valent le détour. Au fil des générations, les fortifications se sont adaptées à la nouvelle disposition de la ville et se sont agrandies autour du centre ville pour rejoindre la mer à l’est.
Ces fortifications rejoignent notamment la Tour Blanche, l’un des principaux emblèmes de la ville. Servant autrefois de prison et de lieu d’exécution, notamment lors de la période ottomane, elle fut rénovée lors de la reprise de la ville par la Grèce en 1912, et s’impose dans le paysage local.
Envie de visites culturelles ? Découvrez le musée de la culture byzantine, le musée archéologique ou encore le musée de la photographie, qui vous feront découvrir la ville et ses environs sous toutes les coutures.
La ville haute de Thessalonique, Ano Poli, vaut également le détour. Elle regroupe une partie de la vieille ville et ses rues pleines de charme sauront faire le bonheur des visiteurs.
Autre emblème de la ville, l’arc de Galère, datant du IVe siècle, est la dernière baie restante d’un tétrapyle (un monument comprenant quatre entrées). Autrefois inclus dans un ensemble architectural, l’arc de Galère trône aujourd’hui comme perdu au milieu des rues et s’impose par sa taille et ses impressionnants bas-reliefs.
Les monuments paléochrétiens et byzantins de Thessalonique notamment sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au cœur de la ville, vous aurez l’opportunité de découvrir différentes églises byzantines comme l’église des Saints-Apôtres de Thessalonique, l’église Saint-Pantaléon ou encore l’église Sainte Sophie.
Témoins de la riche histoire de la ville, les murs d’enceinte de la ville ont laissé derrière eux quelques vestiges qui valent le détour. Au fil des générations, les fortifications se sont adaptées à la nouvelle disposition de la ville et se sont agrandies autour du centre ville pour rejoindre la mer à l’est.
Ces fortifications rejoignent notamment la Tour Blanche, l’un des principaux emblèmes de la ville. Servant autrefois de prison et de lieu d’exécution, notamment lors de la période ottomane, elle fut rénovée lors de la reprise de la ville par la Grèce en 1912, et s’impose dans le paysage local.
Envie de visites culturelles ? Découvrez le musée de la culture byzantine, le musée archéologique ou encore le musée de la photographie, qui vous feront découvrir la ville et ses environs sous toutes les coutures.
La ville haute de Thessalonique, Ano Poli, vaut également le détour. Elle regroupe une partie de la vieille ville et ses rues pleines de charme sauront faire le bonheur des visiteurs.
Autre emblème de la ville, l’arc de Galère, datant du IVe siècle, est la dernière baie restante d’un tétrapyle (un monument comprenant quatre entrées). Autrefois inclus dans un ensemble architectural, l’arc de Galère trône aujourd’hui comme perdu au milieu des rues et s’impose par sa taille et ses impressionnants bas-reliefs.
Quelle est la meilleure période pour aller à Thessalonique ?
Pour partir à Thessalonique, et en Grèce de manière générale, il est conseillé de s’orienter vers un voyage entre avril et juin ou entre septembre et octobre.
Ces périodes permettent aux visiteurs non seulement de bénéficier d’un climat agréable pour visiter la ville et les environs, mais également d’éviter la foule de la haute saison touristique. Votre séjour sera donc non seulement plus calme, mais également moins cher, car en dehors de la haute saison, les tarifs des réservations de vacances sont généralement plus bas.
Ces périodes permettent aux visiteurs non seulement de bénéficier d’un climat agréable pour visiter la ville et les environs, mais également d’éviter la foule de la haute saison touristique. Votre séjour sera donc non seulement plus calme, mais également moins cher, car en dehors de la haute saison, les tarifs des réservations de vacances sont généralement plus bas.
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