Depuis près de deux ans, les conflits au travail concernant les cadres dirigeants salariés viennent se régler de plus en plus devant le Conseil des Prud’hommes.
A l’exemple de Laurence Berman-Clément, ex-numéro un de Jet tours qui était, à l’époque de son départ en juillet 2007, toujours une filiale du Club Med.
Le Club Med n’a pas la réputation d’être particulièrement accommodant avec ses cadres mais, tout de même, que la directrice générale d’une filiale soit contrainte de demander justice devant les Prud’hommes, c’est une première !
Comment en est-on arrivé là ?
Dans les grandes lignes, Laurence Berman-Clément a considéré que son contrat de travail avait été rompu lorsque Henri Giscard d’Estaing, le président du groupe l’a mise devant le fait accompli d’une réorganisation de l’entreprise en trois business units, Jet tours compris.
A l’exemple de Laurence Berman-Clément, ex-numéro un de Jet tours qui était, à l’époque de son départ en juillet 2007, toujours une filiale du Club Med.
Le Club Med n’a pas la réputation d’être particulièrement accommodant avec ses cadres mais, tout de même, que la directrice générale d’une filiale soit contrainte de demander justice devant les Prud’hommes, c’est une première !
Comment en est-on arrivé là ?
Dans les grandes lignes, Laurence Berman-Clément a considéré que son contrat de travail avait été rompu lorsque Henri Giscard d’Estaing, le président du groupe l’a mise devant le fait accompli d’une réorganisation de l’entreprise en trois business units, Jet tours compris.
Décision mise en délibéré
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La présidente de Jet tours n’ayant pas participé à la réflexion menant à ce projet de restructuration, elle a, dès lors, considéré qu’il y avait eu rupture de son contrat de travail.
Il en a découlé son refus de prendre la direction de la business unit marketing et commercial des marchés matures, France, Belgique et Suisse que lui proposait le Club.
La proposition était pourtant accompagnée d’une augmentation de rémunération : un salaire de 300 000 euros, 7000 stock options et un bonus de 50%.
La décision du conseil des Prud’hommes qui voyait, vendredi dernier, les deux protagonistes en salle de départage a mis sa décision en délibéré.
Sans préjuger du jugement des Prud’hommes, le seul fait d’avoir été mise à l’écart d’une réflexion menant à une décision aussi stratégique que la réorganisation de l’entreprise pourrait bien faire pencher la balance en faveur de l’ex-présidente de Jet tours.
Le dossier d'un dirigeant d'une grande agence en ligne serait également en cours d'examen.
Il en a découlé son refus de prendre la direction de la business unit marketing et commercial des marchés matures, France, Belgique et Suisse que lui proposait le Club.
La proposition était pourtant accompagnée d’une augmentation de rémunération : un salaire de 300 000 euros, 7000 stock options et un bonus de 50%.
La décision du conseil des Prud’hommes qui voyait, vendredi dernier, les deux protagonistes en salle de départage a mis sa décision en délibéré.
Sans préjuger du jugement des Prud’hommes, le seul fait d’avoir été mise à l’écart d’une réflexion menant à une décision aussi stratégique que la réorganisation de l’entreprise pourrait bien faire pencher la balance en faveur de l’ex-présidente de Jet tours.
Le dossier d'un dirigeant d'une grande agence en ligne serait également en cours d'examen.