Le voyage a tourné la page de la pandémie.
Alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclassé la situation due au covid, en mettant fin à l'état d'urgence mondiale, l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) indique une reprise complète du voyage en 2023.
Il reste quelques poches encore en net retrait, comme l'Asie-Pacifique, ne recouvrant pas plus de 54% de son activité, même si la hausse tend à s'intensifier.
Pour OAG, un spécialiste de la DATA aérienne, l'été 2023 devrait presque ressembler à celui de 2019.
Alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclassé la situation due au covid, en mettant fin à l'état d'urgence mondiale, l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) indique une reprise complète du voyage en 2023.
Il reste quelques poches encore en net retrait, comme l'Asie-Pacifique, ne recouvrant pas plus de 54% de son activité, même si la hausse tend à s'intensifier.
Pour OAG, un spécialiste de la DATA aérienne, l'été 2023 devrait presque ressembler à celui de 2019.
Aérien : Des niveaux de 90,7% de 2019 pour l'été 2023
L'activité dans le ciel mondial sera de l'ordre de 90,7% par rapport à celle d'avant pandémie, lors de la prochaine saison estivale. L'Europe se rapprochera de 2019, pour afficher un programme de vol en retrait de seulement -6.2%, quand l'Amérique du Nord est à -4.3%.
L'écart encore très important entre 2019 et 2023 s'explique principalement par la lente réouverture de l'Asie.
"En Chine, nous observons que moins de la moitié des services long-courriers ont repris.
Et bien qu’aucun grand marché régional ne se soit complètement rétabli après le Covid, le Moyen-Orient est à portée de main avec près de 80 000 vols programmés (-0,8% par rapport à l’été 2019), tandis que la région Afrique (zones Est et Ouest) enregistre une augmentation modeste du nombre de services long-courriers," explique OAG.
Le programme de vol est encore très éloigné des niveaux prépandémiques, à cause principalement de l’Asie du Nord-Est (-33.8%) et l'Asie du Sud-Est (-11.6%).
La partie sud-ouest du Pacifique est toujours en net retrait de -15.3%.
L'écart encore très important entre 2019 et 2023 s'explique principalement par la lente réouverture de l'Asie.
"En Chine, nous observons que moins de la moitié des services long-courriers ont repris.
Et bien qu’aucun grand marché régional ne se soit complètement rétabli après le Covid, le Moyen-Orient est à portée de main avec près de 80 000 vols programmés (-0,8% par rapport à l’été 2019), tandis que la région Afrique (zones Est et Ouest) enregistre une augmentation modeste du nombre de services long-courriers," explique OAG.
Le programme de vol est encore très éloigné des niveaux prépandémiques, à cause principalement de l’Asie du Nord-Est (-33.8%) et l'Asie du Sud-Est (-11.6%).
La partie sud-ouest du Pacifique est toujours en net retrait de -15.3%.
Long-courrier : Paris-New York 3e ligne long courrier la plus programmée
Cette reprise du trafic long-courrier est soutenue, par la reprise des trajets entre l'Europe et l'Amérique du Nord.
En effet, toujours d'après OAG, "les dix plus grandes paires d’aéroports long-courriers cet été sont dominées par les routes transatlantiques avec 60%".
La route entre l'Aéroport international John F. Kennedy et Aéroport de Londres Heathrow est celle qui sera la plus programmée lors de la prochaine saison estivale (mouvements en hausse de 13,6%, par rapport à 2019), devant celle reliant Aéroport international de Los Angeles à Londres (mouvements en hausse de 37%, par rapport à 2019).
Le podium est complété par la ligne entre l'Aéroport international John F. Kennedy et l'Aéroport de Paris-Charles de Gaulle (mouvements en hausse de 45,2%, par rapport à 2019).
A lire : Google : Quelles sont les destinations plébiscitées par les Français ?
La très forte hausse des vols transatlantiques, rapprochant la France des USA, s'explique par l'arrivée de deux nouvelles compagnies aériennes.
Ainsi,Norse Atlantic et JetBlue offrent de nouvelles routes depuis Paris.
L'entrée dans le jeu, de ces deux low cost, pourrait expliquer la décision de Delta Airlines et Air France d'ajouter plus de 50% de vols supplémentaires. Elles cherchent sans doute à défendre leur position concurrentielle sur une route très lucrative.
Les pertes à plus long terme sont peut-être liées à Miami – Milan Malpensa qui était un service Alitalia, Stockholm – Los Angeles (SAS) et il semble que Virgin Atlantic ne prenne plus de risque sur la route entre Manchester – Las Vegas.
En effet, toujours d'après OAG, "les dix plus grandes paires d’aéroports long-courriers cet été sont dominées par les routes transatlantiques avec 60%".
La route entre l'Aéroport international John F. Kennedy et Aéroport de Londres Heathrow est celle qui sera la plus programmée lors de la prochaine saison estivale (mouvements en hausse de 13,6%, par rapport à 2019), devant celle reliant Aéroport international de Los Angeles à Londres (mouvements en hausse de 37%, par rapport à 2019).
Le podium est complété par la ligne entre l'Aéroport international John F. Kennedy et l'Aéroport de Paris-Charles de Gaulle (mouvements en hausse de 45,2%, par rapport à 2019).
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La très forte hausse des vols transatlantiques, rapprochant la France des USA, s'explique par l'arrivée de deux nouvelles compagnies aériennes.
Ainsi,Norse Atlantic et JetBlue offrent de nouvelles routes depuis Paris.
L'entrée dans le jeu, de ces deux low cost, pourrait expliquer la décision de Delta Airlines et Air France d'ajouter plus de 50% de vols supplémentaires. Elles cherchent sans doute à défendre leur position concurrentielle sur une route très lucrative.
Les pertes à plus long terme sont peut-être liées à Miami – Milan Malpensa qui était un service Alitalia, Stockholm – Los Angeles (SAS) et il semble que Virgin Atlantic ne prenne plus de risque sur la route entre Manchester – Las Vegas.