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Voici l'intégralité du communiqué : "Si la publication d’une « liste noire » à l’échelle européenne a constitué en mars 2006 une avancée dans l’uniformisation d’une information claire, elle a aussi déçu beaucoup d’attentes en ne recensant que des compagnies africaines ou asiatiques « bout de ligne » qui ne desservent pas l’Union européenne.
Pour identifier d’autres compagnies qui présentent des niveaux de sécurité douteux, le SNPL et TourCom suggèrent de compléter cette liste en intégrant des critères techniques, mais aussi des critères financiers. Pour Jérôme Bansard, Président du SNPL, comme pour Richard Vainopoulos, président de TourCom, la prise en compte de la régularité des paiements constitue en effet un indicateur significatif de l’état de santé général d’une compagnie, mais aussi de sa capacité à entretenir sa flotte.
Observatoire européen des paiements des compagnies
Le contrôle pourrait être assuré par un Observatoire européen des paiements des compagnies, géré par IATA (International Air Transport Association), en association avec les services responsables et les aéroports des différents pays européens. Si cet Observatoire ne pouvait être mis en place à court terme, le SNPL et TourCom proposent que le contrôle de la régularité des paiements effectués par les compagnies soit assuré au niveau national par le CSAM (Conseil Supérieur de l’Aviation Marchande) qui serait en mesure d’assurer un double contrôle technique et financier, ainsi que par la CRPN (Caisse de retraite des navigants français), qui est généralement la première avertie lorsqu’une compagnie va mal.
A travers ce dispositif, la France pourrait ainsi donner l’exemple à l’Europe.
Renforcement des prérogatives de l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne
Parallèlement, en vue d’une harmonisation vers le haut des normes techniques, les organisations préconisent un renforcement des prérogatives de l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (AESA) et la mise en place de règles s’inspirant du modèle américain, la JAR Part 129, qui interdirait le territoire des Etats membres à tous les transporteurs ne respectant pas ces normes en termes de flotte, de formation, de licences, mais aussi de conditions d’utilisation des équipages.
Dans ce contexte, le SNPL et TourCom souhaitent le renforcement de la liste noire, jugée trop lacunaire, et l’abandon définitif du projet de label bleu français. Ces initiatives apparaissent comme parfaitement inutiles et injustifiés au niveau européen, d’autant plus qu’elles instaurent un système à deux vitesses absurde, qui consiste à demander aux consommateurs s’ils préfèrent voyager avec une compagnie très sûre ou une « un peu moins sûre ». "
Pour identifier d’autres compagnies qui présentent des niveaux de sécurité douteux, le SNPL et TourCom suggèrent de compléter cette liste en intégrant des critères techniques, mais aussi des critères financiers. Pour Jérôme Bansard, Président du SNPL, comme pour Richard Vainopoulos, président de TourCom, la prise en compte de la régularité des paiements constitue en effet un indicateur significatif de l’état de santé général d’une compagnie, mais aussi de sa capacité à entretenir sa flotte.
Observatoire européen des paiements des compagnies
Le contrôle pourrait être assuré par un Observatoire européen des paiements des compagnies, géré par IATA (International Air Transport Association), en association avec les services responsables et les aéroports des différents pays européens. Si cet Observatoire ne pouvait être mis en place à court terme, le SNPL et TourCom proposent que le contrôle de la régularité des paiements effectués par les compagnies soit assuré au niveau national par le CSAM (Conseil Supérieur de l’Aviation Marchande) qui serait en mesure d’assurer un double contrôle technique et financier, ainsi que par la CRPN (Caisse de retraite des navigants français), qui est généralement la première avertie lorsqu’une compagnie va mal.
A travers ce dispositif, la France pourrait ainsi donner l’exemple à l’Europe.
Renforcement des prérogatives de l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne
Parallèlement, en vue d’une harmonisation vers le haut des normes techniques, les organisations préconisent un renforcement des prérogatives de l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (AESA) et la mise en place de règles s’inspirant du modèle américain, la JAR Part 129, qui interdirait le territoire des Etats membres à tous les transporteurs ne respectant pas ces normes en termes de flotte, de formation, de licences, mais aussi de conditions d’utilisation des équipages.
Dans ce contexte, le SNPL et TourCom souhaitent le renforcement de la liste noire, jugée trop lacunaire, et l’abandon définitif du projet de label bleu français. Ces initiatives apparaissent comme parfaitement inutiles et injustifiés au niveau européen, d’autant plus qu’elles instaurent un système à deux vitesses absurde, qui consiste à demander aux consommateurs s’ils préfèrent voyager avec une compagnie très sûre ou une « un peu moins sûre ». "