Le rassemblement est prévu le dimanche 28 mars 2021 de 13h30 à 16h30 -DR : Camille Moirenc
Le 10 mars 2021, nous vous annoncions, le projet de fermeture des bases régionales d'Air France. En 2021, les bases encore en activités se situent à Nice, Toulouse et Marseille, pour 329 PNC actifs.
A lire : Air France : la fermeture des bases de province prépare-t-elle l'arrivée de Transavia ?
Oltion Carkaxhija, le directeur général adjoint de la transformation du groupe Air France-KLM, abordait le sujet lors d'une visioconférence.
"Nous lui avons posé des questions sur le sujet, dans la visio. Il a répondu qu'il ne savait pas encore ce qu'il allait faire, mais que les bases seront fermées d'ici 2022, avec des mesures d'accompagnement pour le personnel concerné," déplore un personnel navigant commercial marseillais, ayant préféré conserver l'anonymat.
Depuis, la direction a pris le soin de nier le caractère définitif de la décision, même si les salariés ont ce lundi 22 mars 2021 de nouveau entendu la même réponse.
Fermeture des bases, il y aura, les salariés sont bien décidés à se battre, notamment à Marseille. Un rassemblement est prévu à l'aéroport de Marseille, devant le Hall B, dimanche 28 mars 2021, dans le respect des distanciations sociales, de 13h30 à 16h30.
"Ce n'est pas une grève, seules les personnes qui ne travaillent pas sont invités à ce rassemblement. Nous ne venons pas perturber le trafic, mais dire au revoir à nos passagers," se désole le salarié.
A lire : Air France : la fermeture des bases de province prépare-t-elle l'arrivée de Transavia ?
Oltion Carkaxhija, le directeur général adjoint de la transformation du groupe Air France-KLM, abordait le sujet lors d'une visioconférence.
"Nous lui avons posé des questions sur le sujet, dans la visio. Il a répondu qu'il ne savait pas encore ce qu'il allait faire, mais que les bases seront fermées d'ici 2022, avec des mesures d'accompagnement pour le personnel concerné," déplore un personnel navigant commercial marseillais, ayant préféré conserver l'anonymat.
Depuis, la direction a pris le soin de nier le caractère définitif de la décision, même si les salariés ont ce lundi 22 mars 2021 de nouveau entendu la même réponse.
Fermeture des bases, il y aura, les salariés sont bien décidés à se battre, notamment à Marseille. Un rassemblement est prévu à l'aéroport de Marseille, devant le Hall B, dimanche 28 mars 2021, dans le respect des distanciations sociales, de 13h30 à 16h30.
"Ce n'est pas une grève, seules les personnes qui ne travaillent pas sont invités à ce rassemblement. Nous ne venons pas perturber le trafic, mais dire au revoir à nos passagers," se désole le salarié.
"Nous voulons montrer que derrière les 329 PNC concernés, il y a des familles, ce n'est pas qu'un chiffre"
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"Toutefois, la direction continue de démentir devant la presse, en interne elle parle aussi de programmes de moyen-courrier, peut-être a-t-elle eu peur du DGI," nous explique un salarié d'Air France, concerné par la fermeture.
Qu'est-ce qu'un DGI ? Il faut entendre là un "danger grave et imminent". La possibilité est offerte par au CHSCT d'émettre une alerte à l'entreprise qui passerait outre les feux rouges. En quelque sorte, c'est une manière d'alerter l'inspection du travail.
Ainsi, le document met en exergue une situation "inquiétante et non négligeable de nos salariés PNC Air France basés en province."
Ainsi, des lignes vers des destinations long-courriers au départ de Marseille seraient programmées pour l'été 2021, sous la marque Air France et non Transavia.
Pour le moment, la préfecture n'a pas interdit le rassemblement, malgré les images très négatives véhiculées par le carnaval, dimanche 21 mars 2021.
"Nous voulons montrer que derrière les 329 PNC concernés, il y a des familles, ce n'est pas qu'un chiffre. Nous attendons la décision avec une épée de Damoclès et nous apprenons les choses par visioconférence," se plaint le salarié marseillais.
La crainte pour le personnel concerné, étant qu'Air France profite de la crise pour remplacer les PNC par des nouveaux contrats plus flexibles et moins avantageux socialement.
En attendant que la fin des bases de province soit définitivement et publiquement actée, les PNC de province de la compagnie nationale ont décidé d'être audible.
Qu'est-ce qu'un DGI ? Il faut entendre là un "danger grave et imminent". La possibilité est offerte par au CHSCT d'émettre une alerte à l'entreprise qui passerait outre les feux rouges. En quelque sorte, c'est une manière d'alerter l'inspection du travail.
Ainsi, le document met en exergue une situation "inquiétante et non négligeable de nos salariés PNC Air France basés en province."
Ainsi, des lignes vers des destinations long-courriers au départ de Marseille seraient programmées pour l'été 2021, sous la marque Air France et non Transavia.
Pour le moment, la préfecture n'a pas interdit le rassemblement, malgré les images très négatives véhiculées par le carnaval, dimanche 21 mars 2021.
"Nous voulons montrer que derrière les 329 PNC concernés, il y a des familles, ce n'est pas qu'un chiffre. Nous attendons la décision avec une épée de Damoclès et nous apprenons les choses par visioconférence," se plaint le salarié marseillais.
La crainte pour le personnel concerné, étant qu'Air France profite de la crise pour remplacer les PNC par des nouveaux contrats plus flexibles et moins avantageux socialement.
En attendant que la fin des bases de province soit définitivement et publiquement actée, les PNC de province de la compagnie nationale ont décidé d'être audible.