Le bureau France du courtier Air Charter Service a doublé son chiffre d'affaires en 2015. DR : C.Moirenc
TourMaG.com - Au cours de l’année 2015, le bureau français d'Air Charter Service a réalisé un chiffre d’affaires de 31.4M€, en progression de 55.2%. Soit la sixième année de hausse consécutive. Comment expliquez-vous ces bons résultats ?
Benjamin Sinclair : Beaucoup de nos départements sont en croissance. En premier lieu l'aviation cargo, avec la signature de plusieurs importants contrats rémunérateurs.
Nous avons un agrément sur les marchandises dangereuses dont nous commençons à récolter les fruits.
Le succès de l'aviation d'affaires ne se dément pas tout comme celui de l'aviation commerciale.
En revanche, les tour-opérateurs n'ont pas enregistré la croissance escomptée.
Benjamin Sinclair : Beaucoup de nos départements sont en croissance. En premier lieu l'aviation cargo, avec la signature de plusieurs importants contrats rémunérateurs.
Nous avons un agrément sur les marchandises dangereuses dont nous commençons à récolter les fruits.
Le succès de l'aviation d'affaires ne se dément pas tout comme celui de l'aviation commerciale.
En revanche, les tour-opérateurs n'ont pas enregistré la croissance escomptée.
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TourMaG.com - L'année dernière, l'activité avec les tour-opérateurs se portait bien et vous pensiez gagner des parts de marché. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Benjamin Sinclair : Les gros tour-opérateurs n'ont pas besoin de nous et les acteurs plus modestes sont bien en peine.
Les prix au siège sont délirants et il n'est pas toujours facile de lutter contre les low-cost comme Vueling ou Volotéa qui ont ouvert des lignes sur l'ensemble du territoire.
Pour les TO, le prix est tellement fondamental qu'ils sont prêts à affréter n'importe quelle compagnie. Et nous ne voulons pas travailler avec tout le monde.
Certains transporteurs n'ont pas une assez bonne santé financière et ont des soucis de fiabilité.
TourMaG.com : Est-ce que vous travaillez en direct avec des agences de voyages ?
Benjamin Sinclair : Nous avons deux agences de voyages productrices qui veulent des offres exclusives pour leurs clients et montent des produits avec nous.
Il s'agit de dossiers complexes, à forte valeur ajoutée pour lesquels elles ont besoin de toute notre expertise. Nous leur apportons vraiment un service différenciant.
Benjamin Sinclair : Les gros tour-opérateurs n'ont pas besoin de nous et les acteurs plus modestes sont bien en peine.
Les prix au siège sont délirants et il n'est pas toujours facile de lutter contre les low-cost comme Vueling ou Volotéa qui ont ouvert des lignes sur l'ensemble du territoire.
Pour les TO, le prix est tellement fondamental qu'ils sont prêts à affréter n'importe quelle compagnie. Et nous ne voulons pas travailler avec tout le monde.
Certains transporteurs n'ont pas une assez bonne santé financière et ont des soucis de fiabilité.
TourMaG.com : Est-ce que vous travaillez en direct avec des agences de voyages ?
Benjamin Sinclair : Nous avons deux agences de voyages productrices qui veulent des offres exclusives pour leurs clients et montent des produits avec nous.
Il s'agit de dossiers complexes, à forte valeur ajoutée pour lesquels elles ont besoin de toute notre expertise. Nous leur apportons vraiment un service différenciant.
Benjamin Sinclair, le directeur général d'Air Charter Service France. DR
TourMaG.com - Quels sont les nouveaux services que vous souhaitez développer ?
Benjamin Sinclair : Nous souhaitons multiplier les contrats avec les industriels qui ont besoin de transporter leur personnel dans diverses régions du monde. Ce que j'appelle les navettes d'entreprises. Une niche très rémunératrice et qui nous donne de la visibilité, contrairement au charter pur ou à l'évènementiel.
Nous comptons également améliorer notre backoffice d'administration des ventes afin d'être plus efficaces. Auparavant, chaque commercial gérait lui même la mise en place du vol. Mais avec notre croissance, il devient nécessaire de développer ce département.
Notre maison mère souhaite mieux structurer cet aspect en vue d'une interface commune. Nous pourrions encore plus mutualiser les informations et multiplier les synergies.
Enfin, nous souhaitons travailler en B2B et gérer les avions que les compagnies aériennes n'utilisent pas. Une sorte de GSA pour faire voler les appareils vides.
Beaucoup de travail en perspective pour lequel nous allons embaucher trois personnes supplémentaires cette année.
www.aircharter.fr
Benjamin Sinclair : Nous souhaitons multiplier les contrats avec les industriels qui ont besoin de transporter leur personnel dans diverses régions du monde. Ce que j'appelle les navettes d'entreprises. Une niche très rémunératrice et qui nous donne de la visibilité, contrairement au charter pur ou à l'évènementiel.
Nous comptons également améliorer notre backoffice d'administration des ventes afin d'être plus efficaces. Auparavant, chaque commercial gérait lui même la mise en place du vol. Mais avec notre croissance, il devient nécessaire de développer ce département.
Notre maison mère souhaite mieux structurer cet aspect en vue d'une interface commune. Nous pourrions encore plus mutualiser les informations et multiplier les synergies.
Enfin, nous souhaitons travailler en B2B et gérer les avions que les compagnies aériennes n'utilisent pas. Une sorte de GSA pour faire voler les appareils vides.
Beaucoup de travail en perspective pour lequel nous allons embaucher trois personnes supplémentaires cette année.
www.aircharter.fr