Jean-Cyril Spinetta n'a pas eu de "révélation", pas plus qu'Air France n'a découvert depuis la crise pétrolière le fantastique relais de croissance que pourrait constituer la grande vitesse.
Depuis des années confrontée à une lutte sans merci avec le TGV qui, dès qu'il déboule laisse la portion congrue à l'avion, la compagnie perçoit depuis longtemps les dangers (et les opportunités) du rail.
Peu à peu, elle a lâché les segments les moins rentables (Paris/Bruxelles, Lyon...) et poursuivi sa politique de feeder avec des codes-share permettant d'acheminer le trafic sur son hub de Roissy-CDG.
Aujourd'hui, elle est menacée à un triple titre par le développement du réseau à grande vitesse.
Tout d'abord, la vitesse commerciale des TGV dont le succès ne se dément pas, va augmenter progressivement. Là où elle s'affiche à 300 Km/h (Paris-Marseille), elle passera à 315, puis à 350 km/h dès que les infrastructures ferroviaires le permettront. Des minutes précieuses gagnées par les passagers et qui ne rendront pas service au transporteur.
Ensuite, la connexion des réseaux européens à grande vitesse permettant un maillage performant des principales capitales européennes, est également sur les rails.
La SNCF est actionnaire d'un certain nombre de sociétés de chemin de fer (Thalys, Eurostar...) qui mettront demain ces mêmes agglomérations à quelques heures les unes des autres.
Depuis des années confrontée à une lutte sans merci avec le TGV qui, dès qu'il déboule laisse la portion congrue à l'avion, la compagnie perçoit depuis longtemps les dangers (et les opportunités) du rail.
Peu à peu, elle a lâché les segments les moins rentables (Paris/Bruxelles, Lyon...) et poursuivi sa politique de feeder avec des codes-share permettant d'acheminer le trafic sur son hub de Roissy-CDG.
Aujourd'hui, elle est menacée à un triple titre par le développement du réseau à grande vitesse.
Tout d'abord, la vitesse commerciale des TGV dont le succès ne se dément pas, va augmenter progressivement. Là où elle s'affiche à 300 Km/h (Paris-Marseille), elle passera à 315, puis à 350 km/h dès que les infrastructures ferroviaires le permettront. Des minutes précieuses gagnées par les passagers et qui ne rendront pas service au transporteur.
Ensuite, la connexion des réseaux européens à grande vitesse permettant un maillage performant des principales capitales européennes, est également sur les rails.
La SNCF est actionnaire d'un certain nombre de sociétés de chemin de fer (Thalys, Eurostar...) qui mettront demain ces mêmes agglomérations à quelques heures les unes des autres.
Le chemin de fer préférable au... chemin de croix !
Enfin, la crise du carburant qui pourrait changer considérablement la donne aérienne actuelle, va jouer un rôle d'accélérateur dans la mutation structurelle d'Air France. La Compagnie tricolore dont le plan d'économies (retrait de certains appareils, suppression de certaines dessertes...) ressemble étrangement à celui adopté au lendemain du 11 septembre 2001.
Air France fait aujourd'hui preuve de la même réactivité. Celle-là même qui lui avait permis de surfer sur la crise et de prendre le dessus sur un certain nombre de ses homologues.
L'alliance avec Véolia, confirmée par un porte-parole, même sil elle n'en est qu'au stade des "études sur la faisabilité" va dans le même sens : mettre en place un partenariat avec, comme finalité, l'émergence d'une nouvel acteur de la grande vitesse ferroviaire sur la scène européenne".
En effet, la libéralisation des transports ferroviaires prévue en 2010, va ouvrir de nouvelles opportunités et un marché encore plus vaste. Un marché dont une partie importante pourrait même venir de l'aérien, si la valse des étiquettes pétrolières poursuivait sa folle sarabande.
L'alliance avec un partenaire tel que Véolia pourrait ouvrir des perspectives non-négligeables à Air France et l'engager sur une nouvelle voie : celle du chemin de fer préférable, ô combien au chemin de croix...
LIRE AUSSI : AGV : Air France-KLM veut battre le fer tant qu'il est chaud...
Air France fait aujourd'hui preuve de la même réactivité. Celle-là même qui lui avait permis de surfer sur la crise et de prendre le dessus sur un certain nombre de ses homologues.
L'alliance avec Véolia, confirmée par un porte-parole, même sil elle n'en est qu'au stade des "études sur la faisabilité" va dans le même sens : mettre en place un partenariat avec, comme finalité, l'émergence d'une nouvel acteur de la grande vitesse ferroviaire sur la scène européenne".
En effet, la libéralisation des transports ferroviaires prévue en 2010, va ouvrir de nouvelles opportunités et un marché encore plus vaste. Un marché dont une partie importante pourrait même venir de l'aérien, si la valse des étiquettes pétrolières poursuivait sa folle sarabande.
L'alliance avec un partenaire tel que Véolia pourrait ouvrir des perspectives non-négligeables à Air France et l'engager sur une nouvelle voie : celle du chemin de fer préférable, ô combien au chemin de croix...
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