La NASA a donné le coup d'envoi de la mission Artemis I qui va permettre le retour des voyages sur la Lune - Depositphotos.com Auteur rfphoto
Cinquante ans après la dernière mission Apollo, la fusée Space Launch System (SLS), (la "fusée la plus puissante au monde" comme la qualifie la Nasa), a été lancée de Cap Canaveral, en Floride, au milieu de la nuit du 16 novembre.
Le décollage a eu lieu à 7h47 (heure de Paris). La fenêtre de tir de deux heures s'ouvrait à 7h04.
L’objectif de cette mission Artemis I est de placer la capsule Orion sur une orbite allant jusqu’à une distance de 64.000 km derrière la Lune (un record pour une capsule habitable).
Lire aussi : Mission Artemis 1 : dans trois ans, on remarchera sur la Lune
La mission devrait durer 25 jours et demi, dont dix jours avant de se placer en orbite. L’amerrissage est prévu dans l'océan Pacifique le 11 décembre après une semaine en orbite.
Ce vol non habité, embarque des mannequins, composés de matériaux imitant les os ou même les organes humains, qui analyserons l’accélération et les vibrations subies et les taux de radiations, tout en s’assurant de la viabilité de l’habitacle.
Ce vol prépare les prochaines missions Artémis II qui emmènera des astronautes jusqu'à la Lune, toujours sans y atterrir, et Artemis III avec l’alunissage d’un équipage prévu au plutôt en 2025. Ce sera alors le retour des hommes sur la Lune.
Le décollage a eu lieu à 7h47 (heure de Paris). La fenêtre de tir de deux heures s'ouvrait à 7h04.
L’objectif de cette mission Artemis I est de placer la capsule Orion sur une orbite allant jusqu’à une distance de 64.000 km derrière la Lune (un record pour une capsule habitable).
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La mission devrait durer 25 jours et demi, dont dix jours avant de se placer en orbite. L’amerrissage est prévu dans l'océan Pacifique le 11 décembre après une semaine en orbite.
Ce vol non habité, embarque des mannequins, composés de matériaux imitant les os ou même les organes humains, qui analyserons l’accélération et les vibrations subies et les taux de radiations, tout en s’assurant de la viabilité de l’habitacle.
Ce vol prépare les prochaines missions Artémis II qui emmènera des astronautes jusqu'à la Lune, toujours sans y atterrir, et Artemis III avec l’alunissage d’un équipage prévu au plutôt en 2025. Ce sera alors le retour des hommes sur la Lune.
Outre un retour des voyages sur la lune, ces missions Artemis permettent aussi de préparer un vol habité vers Mars peut-être à la fin des années 2030.
L’objectif final de la Nasa est de réaliser une mission par an, afin de construire une station spatiale en orbite autour de la Lune, nommée Gateaway, et de réaliser une base lunaire non seulement pour préparer une mission sur Mars, mais aussi pour y établir une présence humaine durable.
Rappelons que c’est en 2010, qu’Obama avait abandonné le programme Constellation, mis en place en 2004 par George W. Bush, qui prévoyait le retour sur la Lune et les premières missions habitées pour aller sur Mars.
Lire aussi : Hôtel spatial : Las Vegas prête à décrocher la Lune pour ses visiteurs...
C’est en 2011, à la demande du Congrès américain, que la NASA se lance dans le projet d’un lanceur super-lourd SLS ou Space Launch System, dont le premier vol est planifié pour 2021. Boeing est alors mandaté par la NASA pour diriger la construction de la fusée et notamment le noyau de la fusée et les étages supérieurs.
L’objectif final de la Nasa est de réaliser une mission par an, afin de construire une station spatiale en orbite autour de la Lune, nommée Gateaway, et de réaliser une base lunaire non seulement pour préparer une mission sur Mars, mais aussi pour y établir une présence humaine durable.
Rappelons que c’est en 2010, qu’Obama avait abandonné le programme Constellation, mis en place en 2004 par George W. Bush, qui prévoyait le retour sur la Lune et les premières missions habitées pour aller sur Mars.
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C’est en 2011, à la demande du Congrès américain, que la NASA se lance dans le projet d’un lanceur super-lourd SLS ou Space Launch System, dont le premier vol est planifié pour 2021. Boeing est alors mandaté par la NASA pour diriger la construction de la fusée et notamment le noyau de la fusée et les étages supérieurs.
Artemis I : caractéristiques techniques de la fusée SLS
- La fusée SLS orange et blanche mesure 8,4 mètres de diamètre, 98 mètres de hauteur
- La fusée SLS est composée de deux étages.
- En plus des quatre moteurs RS-25 de la fusée, qui brûlent plus de trois millions de litres d’oxygène et d’hydrogène liquide, la SLS est équipée sur les côtés de deux propulseurs de fusée.
- Une puissance de 8,8 millions de livres de poussée (39 méganewtons),
- Un bouclier thermique de la capsule de 5 mètres de diamètre, le plus grand jamais construit.
- La fusée SLS est composée de deux étages.
- En plus des quatre moteurs RS-25 de la fusée, qui brûlent plus de trois millions de litres d’oxygène et d’hydrogène liquide, la SLS est équipée sur les côtés de deux propulseurs de fusée.
- Une puissance de 8,8 millions de livres de poussée (39 méganewtons),
- Un bouclier thermique de la capsule de 5 mètres de diamètre, le plus grand jamais construit.
Voyages sur la lune : bientôt des touristes ?
Outre le fait que cette mission permet à la Nasa de pousser un "ouf" de soulagement (un échec aurait été un désastre compte tenu déjà du retard conséquent puisque le lancement était prévu en 2017, mais aussi par le coût d’un lancement : 4,1 milliards de dollars), elle marque le grand programme américain de retour sur la Lune.
Pour l’avenir et le développement du tourisme spatial ce programme Artémis, ne peut être que positif, ne serait-ce que psychologiquement, médiatiquement mais aussi techniquement car l’ambition à plus ou long terme est bien entendu d’envoyer des touristes sur la Lune.
Pour rappel, mission Apollo 17, est la dernière mission qui a amené des hommes sur la lune. A l'époque c'était la fusée Saturn V qui a décollé du centre spatial Kennedy le 7 décembre 1972. Le module lunaire s'était alors posé quatre jours plus tard, le 11 décembre, sur le site d'alunissage prévu.
NB : Pour l’anecdote rappelons qu’en 1950, une centaine d’américains avait réservé le premier voyage organisé sur la Lune. Le voyagiste new-yorkais J Gavoy l’avait annoncé pour le 15 mars 1975…Les billets sont donc périmés depuis 47 ans !
Pour l’avenir et le développement du tourisme spatial ce programme Artémis, ne peut être que positif, ne serait-ce que psychologiquement, médiatiquement mais aussi techniquement car l’ambition à plus ou long terme est bien entendu d’envoyer des touristes sur la Lune.
Pour rappel, mission Apollo 17, est la dernière mission qui a amené des hommes sur la lune. A l'époque c'était la fusée Saturn V qui a décollé du centre spatial Kennedy le 7 décembre 1972. Le module lunaire s'était alors posé quatre jours plus tard, le 11 décembre, sur le site d'alunissage prévu.
NB : Pour l’anecdote rappelons qu’en 1950, une centaine d’américains avait réservé le premier voyage organisé sur la Lune. Le voyagiste new-yorkais J Gavoy l’avait annoncé pour le 15 mars 1975…Les billets sont donc périmés depuis 47 ans !
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney, il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique, il est aussi Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney, il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique, il est aussi Membre Fondateur de l’Institut Européen du Tourisme Spatial et de l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme).
Il est l’auteur de deux livres sur le Tourisme Spatial, le premier publié en 2009 à la documentation française et le second sorti en 2021, "Histoire du Tourisme Spatial de 1950 à 2020" chez Amazon, ainsi que de nombreux articles sur le sujet. Il est considéré actuellement comme l’un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.