Odalys Vacances et l’institut Discurv ont dévoilé les résultats d’une étude sur les jeunes et leur relation avec la montagne - Depotiphotos @vadimphoto13.mail.ru
Dans un contexte où les stations de montagne font face au défi de renouveler leur clientèle traditionnelle, Odalys Vacances et l’Institut Discurv ont présenté les résultats d’une étude intitulée "Les jeunes et la Montagne : quelles appétences et habitudes des 18-35 ans".
Cette génération représente un public clé pour l’avenir de la montagne, et l’objectif est de mieux comprendre leurs comportements, leurs préférences et leurs attentes vis-à-vis de cette destination.
Cette étude, qui s'est appuyée sur les réponses de 2 000 jeunes Français, offre des perspectives pour les professionnels du tourisme montagnard, tant sur les comportements de cette génération que sur ses aspirations et freins.
Cette génération représente un public clé pour l’avenir de la montagne, et l’objectif est de mieux comprendre leurs comportements, leurs préférences et leurs attentes vis-à-vis de cette destination.
Cette étude, qui s'est appuyée sur les réponses de 2 000 jeunes Français, offre des perspectives pour les professionnels du tourisme montagnard, tant sur les comportements de cette génération que sur ses aspirations et freins.
Une génération partagée
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L'étude révèle une segmentation marquée parmi les jeunes adultes en trois groupes principaux : les "habitués" (36 %), les "réfractaires" (36 %), et les "mitigés" (28 %).
Nathan Dupin, Insight Manager chez Discurv, explique "Ce qui est frappant, c’est à quel point ces profils sont équilibrés en termes de taille, mais diamétralement opposés dans leur comportement."
Les habitués ont pour la plupart été familiarisés dès leur enfance avec les séjours en montagne. 82 % d'entre eux déclarent que leurs expériences enfantines ont influencé leur goût pour les vacances hivernales en montagne, et 91 % affirment que cela les incite à revenir.
De l'autre côté, les réfractaires (36 %), pour qui le principal frein est le coût des séjours, n'ont jamais visité les stations et ne comptent pas le faire, l’argument financier pesant pour 59 % d’entre eux.
Nathan Dupin, Insight Manager chez Discurv, explique "Ce qui est frappant, c’est à quel point ces profils sont équilibrés en termes de taille, mais diamétralement opposés dans leur comportement."
Les habitués ont pour la plupart été familiarisés dès leur enfance avec les séjours en montagne. 82 % d'entre eux déclarent que leurs expériences enfantines ont influencé leur goût pour les vacances hivernales en montagne, et 91 % affirment que cela les incite à revenir.
De l'autre côté, les réfractaires (36 %), pour qui le principal frein est le coût des séjours, n'ont jamais visité les stations et ne comptent pas le faire, l’argument financier pesant pour 59 % d’entre eux.
Des freins financiers et environnementaux
Le prix demeure un obstacle majeur. Les jeunes, même ceux qui envisagent un séjour, mettent en avant le rapport qualité-prix comme critère décisif (45 %).
"Le prix est un facteur prépondérant, non seulement pour les réfractaires mais aussi pour les intentionnistes, ce qui montre bien l'importance de travailler sur des offres attractives", souligne Nathan Dupin.
L'enquête montre également une sensibilité accrue à l'engagement environnemental des stations, en particulier chez les jeunes intentionnistes.
Raphaël Sallerin, Directeur des Relations Publiques - RSE et Communication d’Odalys Vacances a expliqué que "Ce qui ressort, c’est que 82 % des jeunes prêtent attention aux actions environnementales des stations, qu’il s’agisse de la protection de la biodiversité, de la gestion durable des déchets ou de l’utilisation d’énergies renouvelables."
Le secteur du tourisme de montagne, notamment le ski, est souvent critiqué pour son empreinte écologique : construction de nouvelles infrastructures, consommation d'énergie, impacts sur les écosystèmes locaux, et pollution liée à l'activité de ski de masse. La jeune génération, de plus en plus soucieuse de l’environnement, semble réticente à adopter des comportements qui contribuent à l’aggravation de la crise climatique.
De plus, les changements climatiques affectent directement les stations de ski, avec des saisons plus courtes et un enneigement moins garanti, ce qui pourrait limiter l’attractivité de certaines stations, notamment si les jeunes estiment que ces destinations ne sont pas compatibles avec leurs valeurs écologiques.
Si la montagne en hiver reste l’objectif principal des stations, l’été représente une occasion de capter de nouveaux publics. D’après l’étude, 60 % des jeunes Français déclarent s’y rendre l’été, y restant même plus longtemps que durant l'hiver (22 % y séjournent deux semaines). Les activités proposées (randonnées, détente, climat tempéré) séduisent ceux qui, pour des raisons financières ou d’intérêt, ne partent pas l'hiver.
"Le prix est un facteur prépondérant, non seulement pour les réfractaires mais aussi pour les intentionnistes, ce qui montre bien l'importance de travailler sur des offres attractives", souligne Nathan Dupin.
L'enquête montre également une sensibilité accrue à l'engagement environnemental des stations, en particulier chez les jeunes intentionnistes.
Raphaël Sallerin, Directeur des Relations Publiques - RSE et Communication d’Odalys Vacances a expliqué que "Ce qui ressort, c’est que 82 % des jeunes prêtent attention aux actions environnementales des stations, qu’il s’agisse de la protection de la biodiversité, de la gestion durable des déchets ou de l’utilisation d’énergies renouvelables."
Le secteur du tourisme de montagne, notamment le ski, est souvent critiqué pour son empreinte écologique : construction de nouvelles infrastructures, consommation d'énergie, impacts sur les écosystèmes locaux, et pollution liée à l'activité de ski de masse. La jeune génération, de plus en plus soucieuse de l’environnement, semble réticente à adopter des comportements qui contribuent à l’aggravation de la crise climatique.
De plus, les changements climatiques affectent directement les stations de ski, avec des saisons plus courtes et un enneigement moins garanti, ce qui pourrait limiter l’attractivité de certaines stations, notamment si les jeunes estiment que ces destinations ne sont pas compatibles avec leurs valeurs écologiques.
Si la montagne en hiver reste l’objectif principal des stations, l’été représente une occasion de capter de nouveaux publics. D’après l’étude, 60 % des jeunes Français déclarent s’y rendre l’été, y restant même plus longtemps que durant l'hiver (22 % y séjournent deux semaines). Les activités proposées (randonnées, détente, climat tempéré) séduisent ceux qui, pour des raisons financières ou d’intérêt, ne partent pas l'hiver.
Une visibilité et une opportunité de conquête
Le documentaire Kaizen, du youtubeur Inoxtag et les Jeux Olympiques d’hiver 2030 offrent une chance d’attirer une nouvelle audience.
"À court terme, le documentaire a permis d’améliorer l’image de la montagne : 79 % de ceux qui l’ont vu disent qu’ils ont une meilleure perception de la montagne", précise Nathan Dupin.
Quant aux JO, ils suscitent l’intérêt des jeunes, dont 46 % des non-intentionnistes qui se déclarent prêts à suivre l'événement, et 21 % envisagent même de s’y rendre pour suivre les épreuves.
"À court terme, le documentaire a permis d’améliorer l’image de la montagne : 79 % de ceux qui l’ont vu disent qu’ils ont une meilleure perception de la montagne", précise Nathan Dupin.
Quant aux JO, ils suscitent l’intérêt des jeunes, dont 46 % des non-intentionnistes qui se déclarent prêts à suivre l'événement, et 21 % envisagent même de s’y rendre pour suivre les épreuves.