Exo Travel veut écrire une nouvelle page de son histoire en dehors de l'Asie.
Présente dans 9 pays (Thaïlande, Vietnam, Laos, Birmanie, Cambodge, Singapour, Malaisie, Indonésie et Japon), l'agence réceptive a mandaté Cambon Partners (Paris, San Francisco) et High Seas Investment (Pékin, Hong-Kong) pour l’accompagner dans sa stratégie de croissance externe grâce à une levée de fonds.
Objectif : créer le "leader mondial des DMCs (Destination Management Company)" en partant conquérir de nouveaux terrains de jeux. La levée de fonds en cours permettra d’acquérir des réceptifs dans d’autres régions du globe.
"L'arrêt lié à la crise du Covid-19 a été très brutal", explique Olivier Colomès, Président et co-fondateur d'Exo Travel.
"Face à cette situation", poursuit-il, "soit on attend les bras croisés, soit on essaie de faire une levée de fonds pour rajouter de nouveaux réceptifs dans d'autres régions du monde. La crise que nous traversons offre la possibilité de consolider nos positions et de gagner de nouvelles parts de marché."
Présente dans 9 pays (Thaïlande, Vietnam, Laos, Birmanie, Cambodge, Singapour, Malaisie, Indonésie et Japon), l'agence réceptive a mandaté Cambon Partners (Paris, San Francisco) et High Seas Investment (Pékin, Hong-Kong) pour l’accompagner dans sa stratégie de croissance externe grâce à une levée de fonds.
Objectif : créer le "leader mondial des DMCs (Destination Management Company)" en partant conquérir de nouveaux terrains de jeux. La levée de fonds en cours permettra d’acquérir des réceptifs dans d’autres régions du globe.
"L'arrêt lié à la crise du Covid-19 a été très brutal", explique Olivier Colomès, Président et co-fondateur d'Exo Travel.
"Face à cette situation", poursuit-il, "soit on attend les bras croisés, soit on essaie de faire une levée de fonds pour rajouter de nouveaux réceptifs dans d'autres régions du monde. La crise que nous traversons offre la possibilité de consolider nos positions et de gagner de nouvelles parts de marché."
Toutes les options à l'étude
Dans son viseur : les destinations qui permettent de mettre à l'honneur le savoir-faire et la valeur ajoutée de l'agence sur le voyage à la carte et sur-mesure, les séjours aventures (Exo Aventure), les voyages haut de gamme (Lux by Exo), l'incentive et le MICE.
Amérique Latine, Afrique Australe, Amérique du Nord s'affichent comme des cibles de choix.
"Nous avons déjà identifié quelques réceptifs sur le Mexique, le Brésil ou encore le Chili, nous avons également de bons contacts sur l'Afrique Australe, et des discussions avancées en Inde et au Sri Lanka. Sur l'Europe, c'est un peu plus compliqué", assure Olivier Colomès.
"C'est plus facile de mettre en œuvre des rapprochements quand l'industrie est à l'arrêt. Nous sommes en mesure de mettre en place tous nos process informatiques pendant que l'activité est encore en pause", précise le dirigeant, qui mise également sur des synergies dans les fonctions ventes, marketing, systèmes, opérations...
Le réceptif dispose notamment d'une plate-forme de réservation globale intégrant un logiciel de package dynamique qui permet à ses partenaires voyagistes de réaliser des cotations et réservations en temps réel.
Côté financement, Exo Travel discute également avec "une dizaine de fonds d'investissements" et "des groupes touristiques" qui "souhaitent soit se diversifier dans un réseau de réceptifs, soit fusionner leur groupe avec le notre. Toutes les options sont à l'étude," ajoute Olivier Colomès.
Amérique Latine, Afrique Australe, Amérique du Nord s'affichent comme des cibles de choix.
"Nous avons déjà identifié quelques réceptifs sur le Mexique, le Brésil ou encore le Chili, nous avons également de bons contacts sur l'Afrique Australe, et des discussions avancées en Inde et au Sri Lanka. Sur l'Europe, c'est un peu plus compliqué", assure Olivier Colomès.
"C'est plus facile de mettre en œuvre des rapprochements quand l'industrie est à l'arrêt. Nous sommes en mesure de mettre en place tous nos process informatiques pendant que l'activité est encore en pause", précise le dirigeant, qui mise également sur des synergies dans les fonctions ventes, marketing, systèmes, opérations...
Le réceptif dispose notamment d'une plate-forme de réservation globale intégrant un logiciel de package dynamique qui permet à ses partenaires voyagistes de réaliser des cotations et réservations en temps réel.
Côté financement, Exo Travel discute également avec "une dizaine de fonds d'investissements" et "des groupes touristiques" qui "souhaitent soit se diversifier dans un réseau de réceptifs, soit fusionner leur groupe avec le notre. Toutes les options sont à l'étude," ajoute Olivier Colomès.
Doubler le nombre de destinations
D'ici un an, l'agence réceptive ambitionne de doubler le nombre de pays à son catalogue pour flirter avec la barre des 20 destinations.
"Si la levée de fonds se réalise, nous pourrons mettre très vite en place notre plan de développement. Nous espérons démarrer au deuxième trimestre 2021 et profiter du deuxième semestre pour prolonger les acquisitions et débuter l'intégration sur la plateforme".
Pour autant si l'opération venait à échouer, Olivier Colomès reste confiant dans l'avenir de son réceptif : "au pire des cas, si le plan ne peut se mettre en œuvre, Exo Travel sera toujours là dans un an. Nous avons la chance d'être adossé à notre actionnaire Appletree-Asia.com qui nous permettra de tenir jusqu'en 2022."
La société dont le siège est à Bangkok avait réalisé plus de 150 M$ de chiffre d'affaires en 2019. Le co-fondateur espère retrouver le même niveau en 2022.
Pour faire face à la crise, l'entreprise a été obligée de se séparer d'une grande partie de ses collaborateurs. "Sauf au Japon où il y a eu des aides similaires à la France avec des prêts et du chômage partiel, ailleurs, les aides gouvernementales ont été absentes.
Nous savons que nous allons réembaucher dès que ce sera nécessaire, malheureusement nous n'avons pas pu maintenir les salaires sur la durée. Depuis mars il ne se passe rien et le marché domestique n'existe pas. Seuls quelques expatriés ont fait appel à nos services mais cela reste anecdotique".
C'est pourquoi Olivier Colomès se concentre sur l'avenir : "c'est le moment de saisir des opportunités stratégiques hors Asie, pour repartir meilleurs et encore plus forts qu’avant ".
"Si la levée de fonds se réalise, nous pourrons mettre très vite en place notre plan de développement. Nous espérons démarrer au deuxième trimestre 2021 et profiter du deuxième semestre pour prolonger les acquisitions et débuter l'intégration sur la plateforme".
Pour autant si l'opération venait à échouer, Olivier Colomès reste confiant dans l'avenir de son réceptif : "au pire des cas, si le plan ne peut se mettre en œuvre, Exo Travel sera toujours là dans un an. Nous avons la chance d'être adossé à notre actionnaire Appletree-Asia.com qui nous permettra de tenir jusqu'en 2022."
La société dont le siège est à Bangkok avait réalisé plus de 150 M$ de chiffre d'affaires en 2019. Le co-fondateur espère retrouver le même niveau en 2022.
Pour faire face à la crise, l'entreprise a été obligée de se séparer d'une grande partie de ses collaborateurs. "Sauf au Japon où il y a eu des aides similaires à la France avec des prêts et du chômage partiel, ailleurs, les aides gouvernementales ont été absentes.
Nous savons que nous allons réembaucher dès que ce sera nécessaire, malheureusement nous n'avons pas pu maintenir les salaires sur la durée. Depuis mars il ne se passe rien et le marché domestique n'existe pas. Seuls quelques expatriés ont fait appel à nos services mais cela reste anecdotique".
C'est pourquoi Olivier Colomès se concentre sur l'avenir : "c'est le moment de saisir des opportunités stratégiques hors Asie, pour repartir meilleurs et encore plus forts qu’avant ".