Dernière compagnie française à desservir la République dominicaine depuis la métropole, Air Caraïbes s'interrogeait sur la possibilité d'augmenter ses capacités vers la destination.
En raison d'un fioul bien trop cher causé par "des taxes parmi les plus chères au monde sur le carburant" la compagnie du groupe Dubreuil hésitait grandement à combler le vide laissé par Air France.
Fort heureusement, le psychodrame vécu par les agences et les TO devrait (presque) prendre fin.
"C'est une destination très importante, dans notre réseau. Ils (les pouvoirs publics dominicains, ndlr) ont fait des efforts, mais cela fait toujours l'objet de négociations.
Malgré tout, nous reconnaissons des avancées significatives et allons prochainement mettre en vente une quantité de sièges bien plus importante dans les systèmes," annonce Marc Rochet.
Les avancées auxquelles fait référence le DG d'Air Caraïbes concernent, principalement, le prix du kérosène.
Les acteurs du tourisme peuvent désormais se projeter sur l'hiver prochain. La République dominicaine sera bel et bien de retour dans les vitrines des agences !
En raison d'un fioul bien trop cher causé par "des taxes parmi les plus chères au monde sur le carburant" la compagnie du groupe Dubreuil hésitait grandement à combler le vide laissé par Air France.
Fort heureusement, le psychodrame vécu par les agences et les TO devrait (presque) prendre fin.
"C'est une destination très importante, dans notre réseau. Ils (les pouvoirs publics dominicains, ndlr) ont fait des efforts, mais cela fait toujours l'objet de négociations.
Malgré tout, nous reconnaissons des avancées significatives et allons prochainement mettre en vente une quantité de sièges bien plus importante dans les systèmes," annonce Marc Rochet.
Les avancées auxquelles fait référence le DG d'Air Caraïbes concernent, principalement, le prix du kérosène.
Les acteurs du tourisme peuvent désormais se projeter sur l'hiver prochain. La République dominicaine sera bel et bien de retour dans les vitrines des agences !
République dominicaine : 50% de capacités supplémentaires à l'hiver 2023
Après l'arrêt au début du printemps de la desserte assurée par Air France, les capacités à destination des plages de Punta Cana avaient lourdement chuté : près 60% par rapport à 2022.
Les réservations dans les points de vente suivaient une tendance identique.
Le dernier baromètre du Seto dévoilait une inquiétante baisse de l'ordre de -40,4% du nombre de voyageurs au 31 mars, pour des départs du 1er mai au 31 octobre 2023.
"Il y avait une certaine défiance.
Nous avions identifié le besoin de relancer la destination et allons l'accompagner car la baisse constatée par le SETO suit tout simplement la baisse de l'offre," estime le directeur général d'Air Caraïbes.
Face au risque d'abandon du pays par les voyageurs français, la compagnie du groupe Dubreuil a demandé des engagements de la part de Luis Abinader, notamment sur les tarifs du fioul de l'autre côté de l'Atlantique et les taxes aéroportuaires.]b
Une entrevue et une lettre auront permis d'obtenir des réponses du Palais national, situé à Santo Domingo.
Les tour-opérateurs ne retrouveront pas exactement les mêmes quantités de sièges que par le passé, mais les capacités seront néanmoins en adéquation avec le marché.
"Chacun y trouvera son compte. Des échanges sont en cours sur les plans de transports, mais nous n'irons pas au-dessus d'une certaine part, dans nos avions.
Nous n'avons pas vocation à aller chercher tous les clients d'Air France," estime le dirigeant.
Les réservations dans les points de vente suivaient une tendance identique.
Le dernier baromètre du Seto dévoilait une inquiétante baisse de l'ordre de -40,4% du nombre de voyageurs au 31 mars, pour des départs du 1er mai au 31 octobre 2023.
"Il y avait une certaine défiance.
Nous avions identifié le besoin de relancer la destination et allons l'accompagner car la baisse constatée par le SETO suit tout simplement la baisse de l'offre," estime le directeur général d'Air Caraïbes.
Face au risque d'abandon du pays par les voyageurs français, la compagnie du groupe Dubreuil a demandé des engagements de la part de Luis Abinader, notamment sur les tarifs du fioul de l'autre côté de l'Atlantique et les taxes aéroportuaires.]b
Une entrevue et une lettre auront permis d'obtenir des réponses du Palais national, situé à Santo Domingo.
Les tour-opérateurs ne retrouveront pas exactement les mêmes quantités de sièges que par le passé, mais les capacités seront néanmoins en adéquation avec le marché.
"Chacun y trouvera son compte. Des échanges sont en cours sur les plans de transports, mais nous n'irons pas au-dessus d'une certaine part, dans nos avions.
Nous n'avons pas vocation à aller chercher tous les clients d'Air France," estime le dirigeant.
Air Caraïbes rouvre Santo Domingo et signe un accord avec Sky High
Le transporteur ne va pas mettre en péril son équilibre financier, dans la hausse de ses capacités. Néanmoins, les tour-opérateurs historiques de la Rep Dom auront suffisamment de sièges, pour l'hiver prochain.
Ainsi, Air Caraïbes sera en mesure de combler près de 2/3 de l'offre manquante de la compagnie nationale.
Il faut savoir que près de 40% des clients des lignes dominicaines d'Air France viennent de l'étranger ou de province, et sont acheminés par le hub, une demande à laquelle le groupe Dubreuil ne pourra pas répondre.
Les principales gares desservies par Train + Air (Nantes, Lyon, Rennes, Bordeaux...) connecteront avec les vols à destination de Punta Cana.
Pour mener à bien cette hausse des capacités, le transporteur va réquisitionner des avions de... French Bee.
"Contrairement à ce que j'ai pu lire, French Bee n'ira pas à Punta Cana, tous les vols seront opérés par Air Caraïbes, avec des équipes de la compagnie.
Nous avons développé en conformité avec l'aviation civile des accords d'affrètement croisé, pour une coque d'une marque à une autre du Groupe," explique Marc Rochet.
Cette augmentation se fera par le passage de Punta Cana (en direct) en quotidien à la mi-décembre, contre 5 rotations hebdomadaire à la Toussaint, et la réouverture de Santo Domingo.
La capitale dominicaine sera reliée directement à Paris, dès la Toussaint (2 vols, les lundis et jeudis).
La ligne passera par Port-au-Prince (Haïti) chaque lundi, avant de prendre la direction de la capitale dominicaine, puis chaque jeudi via Columbus Island, où se trouve un Club Med.
Les vols se feront en Airbus 350.
"Nous avons travaillé avec Sky High, compagnie régionale dominicaine i[Nous finalisons un accord de commercialisation et de connectivité qui rentrera en machine.
C'est un accord solide permettant d'offrir des correspondances via la Guadeloupe et les Antilles," conclut le DG d'Air Caraïbes.
Ainsi, Air Caraïbes sera en mesure de combler près de 2/3 de l'offre manquante de la compagnie nationale.
Il faut savoir que près de 40% des clients des lignes dominicaines d'Air France viennent de l'étranger ou de province, et sont acheminés par le hub, une demande à laquelle le groupe Dubreuil ne pourra pas répondre.
Les principales gares desservies par Train + Air (Nantes, Lyon, Rennes, Bordeaux...) connecteront avec les vols à destination de Punta Cana.
Pour mener à bien cette hausse des capacités, le transporteur va réquisitionner des avions de... French Bee.
"Contrairement à ce que j'ai pu lire, French Bee n'ira pas à Punta Cana, tous les vols seront opérés par Air Caraïbes, avec des équipes de la compagnie.
Nous avons développé en conformité avec l'aviation civile des accords d'affrètement croisé, pour une coque d'une marque à une autre du Groupe," explique Marc Rochet.
Cette augmentation se fera par le passage de Punta Cana (en direct) en quotidien à la mi-décembre, contre 5 rotations hebdomadaire à la Toussaint, et la réouverture de Santo Domingo.
La capitale dominicaine sera reliée directement à Paris, dès la Toussaint (2 vols, les lundis et jeudis).
La ligne passera par Port-au-Prince (Haïti) chaque lundi, avant de prendre la direction de la capitale dominicaine, puis chaque jeudi via Columbus Island, où se trouve un Club Med.
Les vols se feront en Airbus 350.
"Nous avons travaillé avec Sky High, compagnie régionale dominicaine i[Nous finalisons un accord de commercialisation et de connectivité qui rentrera en machine.
C'est un accord solide permettant d'offrir des correspondances via la Guadeloupe et les Antilles," conclut le DG d'Air Caraïbes.
République dominicaine : vers le retour d'autres compagnies ?
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Si la direction d'Air Caraïbes attend toujours quelques réponses du gouvernement dominicain, ils ont été réconfortés dans l'intérêt du pouvoir pour le marché français.
"Bien que les chiffres de fréquentations soient excellents en ce moment, ils nous ont confirmé qu'ils comptaient sur les voyageurs hexagonaux.
Nous avons perçu qu'il y avait la nécessité de maintenir des flux importants.
Pendant l'hiver, ils peuvent avoir tous les Canadiens qu'ils veulent, mais seulement pendant 3 mois, alors que la clientèle française s'y rend un peu tout au long de l'année," poursuit Marc Rochet.
De chaque côté de l'Atlantique, les acteurs ont démontré la volonté de garder la qualité de la desserte. Des budgets marketing seront débloqués et des éductours auront lieu, pour replacer la République dominicaine sur les cartes des agents de voyages.
Ces efforts réalisés en faveur d'Air Caraïbes vont peut être aussi permettre le retour d'autres acteurs, comme Corsair ou Air France ?
"Je suis pour la concurrence, je ne fais pas partie des gens qui vantent les bienfaits de la concurrence, mais qui ferment la porte derrière eux quand cela les arrange.
D'autres opérateurs peuvent venir sur ces routes, dans le cadre des accords bilatéraux entre les deux pays," annonce le DG du transporteur.
Sauf que la nouvelle stratégie d'Air France, visant une marge de minimum 7% par siège, exclut de fait la République dominicaine, une destination seulement loisir.
Les prix ne seront pas les mêmes que par le passé, pour les raisons que nous connaissons tous, reste à savoir si la clientèle ne se détournera pas de la destination.
"Nous sommes dans une période d'inflation, il faut apprendre à acheter malin," conclut, un Marc Rochet satisfait de ses annonces.
Si la direction d'Air Caraïbes attend toujours quelques réponses du gouvernement dominicain, ils ont été réconfortés dans l'intérêt du pouvoir pour le marché français.
"Bien que les chiffres de fréquentations soient excellents en ce moment, ils nous ont confirmé qu'ils comptaient sur les voyageurs hexagonaux.
Nous avons perçu qu'il y avait la nécessité de maintenir des flux importants.
Pendant l'hiver, ils peuvent avoir tous les Canadiens qu'ils veulent, mais seulement pendant 3 mois, alors que la clientèle française s'y rend un peu tout au long de l'année," poursuit Marc Rochet.
De chaque côté de l'Atlantique, les acteurs ont démontré la volonté de garder la qualité de la desserte. Des budgets marketing seront débloqués et des éductours auront lieu, pour replacer la République dominicaine sur les cartes des agents de voyages.
Ces efforts réalisés en faveur d'Air Caraïbes vont peut être aussi permettre le retour d'autres acteurs, comme Corsair ou Air France ?
"Je suis pour la concurrence, je ne fais pas partie des gens qui vantent les bienfaits de la concurrence, mais qui ferment la porte derrière eux quand cela les arrange.
D'autres opérateurs peuvent venir sur ces routes, dans le cadre des accords bilatéraux entre les deux pays," annonce le DG du transporteur.
Sauf que la nouvelle stratégie d'Air France, visant une marge de minimum 7% par siège, exclut de fait la République dominicaine, une destination seulement loisir.
Les prix ne seront pas les mêmes que par le passé, pour les raisons que nous connaissons tous, reste à savoir si la clientèle ne se détournera pas de la destination.
"Nous sommes dans une période d'inflation, il faut apprendre à acheter malin," conclut, un Marc Rochet satisfait de ses annonces.