Comment concilier voyages professionnels et sobriété financière ? L'analyse de Roy Skop, Regional Manager chez Soldo - DR Soldo
Le secteur du tourisme d’affaires, qui avait été mis à mal par la pandémie, a déjà pu constater une reprise en 2022, et devrait atteindre les 829,5 milliards de dollars d'ici 2027 selon le Global Business Travel Industry report de ReportLinker.
Du côté des collaborateurs, l’engouement pour les voyages d’affaires ne semble pas avoir faibli : 90 % des professionnels sondés déclarent vouloir continuer à voyager pour affaires tout au long de leur carrière, selon une étude SavvySleeper.
Cette même étude avance que 92 % des professionnels qui voyagent pour affaires déclarent éprouver un sentiment de réussite contre 78 % seulement parmi leurs pairs qui ne voyagent pas. Aussi, 80 % des sondés qui voyagent se disent satisfaits contre 62 % parmi les collaborateurs qui ne voyagent pas. Les voyages d’affaires se profilent donc comme un véritable avantage pour la « marque employeur ».
Les professionnels semblent avoir raison de percevoir le voyage d'affaires comme un indice individuel et collectif de réussite. Un voyage d'affaires bien géré peut rapporter environ 11 euros pour chaque euro investi par l’entreprise. Enfin, sans ces déplacements, nombre d’activités et la dimension relationnelle seraient compromises.
Du côté des collaborateurs, l’engouement pour les voyages d’affaires ne semble pas avoir faibli : 90 % des professionnels sondés déclarent vouloir continuer à voyager pour affaires tout au long de leur carrière, selon une étude SavvySleeper.
Cette même étude avance que 92 % des professionnels qui voyagent pour affaires déclarent éprouver un sentiment de réussite contre 78 % seulement parmi leurs pairs qui ne voyagent pas. Aussi, 80 % des sondés qui voyagent se disent satisfaits contre 62 % parmi les collaborateurs qui ne voyagent pas. Les voyages d’affaires se profilent donc comme un véritable avantage pour la « marque employeur ».
Les professionnels semblent avoir raison de percevoir le voyage d'affaires comme un indice individuel et collectif de réussite. Un voyage d'affaires bien géré peut rapporter environ 11 euros pour chaque euro investi par l’entreprise. Enfin, sans ces déplacements, nombre d’activités et la dimension relationnelle seraient compromises.
Des collaborateurs sensibilisés à l’empreinte carbone, moins à la dépense
Depuis la pandémie, les priorités des voyageurs d’affaires semblent avoir évolué. Selon l’Observatoire des déplacements professionnels, en juillet 2022, 41 % des entreprises avaient mis en place une politique de mobilité qui intégrait les enjeux économiques, les impacts carbone et le bien-être des collaborateurs.
Pour autant, interrogés en deuxième partie d’année 2022, ces derniers se déclaraient prêts à revoir leurs déplacements pour plus de sécurité et de garanties sanitaires (89 %), pour préserver leur équilibre vie professionnelle et vie personnelle (88 %), pour plus de productivité (83 %), et pour un moindre impact environnemental (78 %). En revanche, Yann Barbizet, cofondateur de Corporate Mobilities, qui a co-mandaté l’étude, révélait à Deplacementspros.com que le coût était l’un des critères les moins importants pour les voyageurs.
Si les enjeux RSE sont importants pour les directions financières, un rapport PwC révélait en novembre dernier que l’inflation allait être la première préoccupation de la fonction finance en 2023. Cette divergence dans les priorités entre les voyageurs d’affaires salariés et les directions financières pourrait engendrer des désaccords et mettre les entreprises en difficulté.
Aussi, les collaborateurs associent de plus en plus fréquemment travail et plaisir lors de leurs déplacements. Dans près de la moitié des cas, les plages de sable fin succèdent aux plages de travail, contribuant efficacement à fidéliser des collaborateurs toujours plus séduits par le gap salarial. En effet, un tiers des salariés accepteraient un poste avec une moindre rémunération si celui-ci les amenait à voyager.
Il faut veiller toutefois à ne pas confondre ce qui relève de la dépense professionnelle que l’employeur doit avancer (ou rembourser) et ce que l’employé prend à sa charge lorsqu’il choisit de séjourner plus longtemps dans une autre ville ou un autre pays.
Loin du bureau et du contexte professionnel habituel, le salarié peut avoir besoin de se rendre à un dîner d'affaires spontané, de prolonger son séjour pour une raison professionnelle inopinée et de pouvoir réserver une chambre d’hôtel tard dans la soirée sans retirer son N+1 des bras de Morphée.
L’équipe financière doit cependant garder le contrôle à tout moment sur la bonne allocation des budgets. Notre époque a assisté à l’éclosion du digital : celui-ci recèle pléthore d’outils permettant un contrôle en temps réel sur les entrées et les sorties de trésorerie en entreprise.
Pour autant, interrogés en deuxième partie d’année 2022, ces derniers se déclaraient prêts à revoir leurs déplacements pour plus de sécurité et de garanties sanitaires (89 %), pour préserver leur équilibre vie professionnelle et vie personnelle (88 %), pour plus de productivité (83 %), et pour un moindre impact environnemental (78 %). En revanche, Yann Barbizet, cofondateur de Corporate Mobilities, qui a co-mandaté l’étude, révélait à Deplacementspros.com que le coût était l’un des critères les moins importants pour les voyageurs.
Si les enjeux RSE sont importants pour les directions financières, un rapport PwC révélait en novembre dernier que l’inflation allait être la première préoccupation de la fonction finance en 2023. Cette divergence dans les priorités entre les voyageurs d’affaires salariés et les directions financières pourrait engendrer des désaccords et mettre les entreprises en difficulté.
Aussi, les collaborateurs associent de plus en plus fréquemment travail et plaisir lors de leurs déplacements. Dans près de la moitié des cas, les plages de sable fin succèdent aux plages de travail, contribuant efficacement à fidéliser des collaborateurs toujours plus séduits par le gap salarial. En effet, un tiers des salariés accepteraient un poste avec une moindre rémunération si celui-ci les amenait à voyager.
Il faut veiller toutefois à ne pas confondre ce qui relève de la dépense professionnelle que l’employeur doit avancer (ou rembourser) et ce que l’employé prend à sa charge lorsqu’il choisit de séjourner plus longtemps dans une autre ville ou un autre pays.
Loin du bureau et du contexte professionnel habituel, le salarié peut avoir besoin de se rendre à un dîner d'affaires spontané, de prolonger son séjour pour une raison professionnelle inopinée et de pouvoir réserver une chambre d’hôtel tard dans la soirée sans retirer son N+1 des bras de Morphée.
L’équipe financière doit cependant garder le contrôle à tout moment sur la bonne allocation des budgets. Notre époque a assisté à l’éclosion du digital : celui-ci recèle pléthore d’outils permettant un contrôle en temps réel sur les entrées et les sorties de trésorerie en entreprise.
Paramétrer l’autonomie
Il serait contre-productif que les entreprises privent leurs collaborateurs d’un levier motivationnel aussi puissant que le voyage d’affaires. Les statistiques tranchent favorablement dans le sens de l'inscription de la pratique dans une tendance de long terme et ses retombées économiques sont indéniables.
Aussi, la jeune génération de professionnels, ayant fait l'expérience massive du distanciel pendant la pandémie, a développé et s’est habituée à une plus grande autonomie.
Épris d’une liberté de déplacement retrouvée, les cadres veulent aussi conserver le pouvoir décisionnel que leurs employeurs ont été obligés de leur déléguer pendant les confinements. Les entreprises se retrouvent aujourd’hui face à une génération de collaborateurs encore moins enclins qu’auparavant à passer des heures dans des processus kafkaïens pour faire valider la moindre dépense.
Comment blâmer ceux qui s’autorisent à interrompre des boucles d’emails infinies entre leur manager, l’équipe financière et les RH pour annoncer : « C’est fait ! J’ai réservé ma chambre, l’hôtel est à côté du centre de conférence, je ne l’ai payée que 200 euros contre une moyenne de 450 euros dans les hôtels aux alentours. » Ne valorise-t-on pas pragmatisme, bon sens et autonomie en entreprise depuis des décennies ?
Pourtant, face à une inflation galopante et à une incertitude économique planétaire, la survie de nombreuses structures dépendra d'un contrôle constant des dépenses et d’un plafonnement strict des budgets. Il faut donc que les entreprises trouvent un moyen de garantir à leurs employés l'autonomie qu’ils désirent tout en pouvant la paramétrer.
La distribution de dispositifs permettant de combiner une mobilisation agile, autonome et en même temps contrôlée des finances d’entreprise, se profile comme la solution la plus adéquate. Dans des contextes professionnels où le voyage surviendrait tôt après le recrutement du salarié, où des relations de confiance n’auraient pas encore eu le temps de se nouer entre la direction et les employés, des cartes prépayées d’entreprise, conçues spécifiquement pour régler les frais de voyage, permettent d’écarter bon nombre de dépenses incongrues.
Aussi, la jeune génération de professionnels, ayant fait l'expérience massive du distanciel pendant la pandémie, a développé et s’est habituée à une plus grande autonomie.
Épris d’une liberté de déplacement retrouvée, les cadres veulent aussi conserver le pouvoir décisionnel que leurs employeurs ont été obligés de leur déléguer pendant les confinements. Les entreprises se retrouvent aujourd’hui face à une génération de collaborateurs encore moins enclins qu’auparavant à passer des heures dans des processus kafkaïens pour faire valider la moindre dépense.
Comment blâmer ceux qui s’autorisent à interrompre des boucles d’emails infinies entre leur manager, l’équipe financière et les RH pour annoncer : « C’est fait ! J’ai réservé ma chambre, l’hôtel est à côté du centre de conférence, je ne l’ai payée que 200 euros contre une moyenne de 450 euros dans les hôtels aux alentours. » Ne valorise-t-on pas pragmatisme, bon sens et autonomie en entreprise depuis des décennies ?
Pourtant, face à une inflation galopante et à une incertitude économique planétaire, la survie de nombreuses structures dépendra d'un contrôle constant des dépenses et d’un plafonnement strict des budgets. Il faut donc que les entreprises trouvent un moyen de garantir à leurs employés l'autonomie qu’ils désirent tout en pouvant la paramétrer.
La distribution de dispositifs permettant de combiner une mobilisation agile, autonome et en même temps contrôlée des finances d’entreprise, se profile comme la solution la plus adéquate. Dans des contextes professionnels où le voyage surviendrait tôt après le recrutement du salarié, où des relations de confiance n’auraient pas encore eu le temps de se nouer entre la direction et les employés, des cartes prépayées d’entreprise, conçues spécifiquement pour régler les frais de voyage, permettent d’écarter bon nombre de dépenses incongrues.
Le voyage d’affaire entre tradition professionnelle et modernité de moyens
Le voyage d'affaires refait surface dans nos vies professionnelles et c’est tant mieux. En période faste comme en « période de vaches maigres », le voyage professionnel constitue un rite valorisant professionnellement, ainsi qu'un marqueur social qui en explique en partie l’attrait. Sa valeur commerciale et/ou relationnelle suffisent à le justifier pour nombre d’entreprises.
Cependant, face à l’incertitude économique, à une inflation préoccupante, les entreprises doivent se munir des solutions technologiques plus susceptibles de se positionner en tiers de confiance entre la fonction finance et les collaborateurs.
Cependant, face à l’incertitude économique, à une inflation préoccupante, les entreprises doivent se munir des solutions technologiques plus susceptibles de se positionner en tiers de confiance entre la fonction finance et les collaborateurs.