En juillet, les taux d’occupation de l’hôtellerie européenne sont stables par rapport à l’année dernière (+0,5 point). Ce résultat reste positif bien qu’il soit en retrait par rapport à ceux des mois de mai et juin (respectivement +1,7 point et 2,5 points). L’ensemble des catégories connaissent ce mois plus de difficultés de remplissage.
C’est le cas des segments super-économiques qui ont du mal à digérer l’extension du parc des années récentes. L’hôtellerie haut de gamme connaît un mois de juillet globalement convenable avec des taux d’occupation identiques à ceux de l’année dernière. Seules les catégories 2* et 3* voient leur niveau de remplissage progresser d’une année à l’autre.
Ce sont d’ailleurs les établissements du segment 2* qui assurent la plus franche évolution des RevPAR (+4,3%), grâce à une progression significative des prix moyens. Les catégories super-économiques affichent également une progression sensible des RevPAR, soutenue par une croissance des prix moyens suffisante pour compenser le recul des taux d’occupation.
Globalement, la tendance reste à l’amélioration
L’hôtellerie haut de gamme enregistre à nouveau une amélioration des RevPAR en juillet, également par l’action sur les prix moyens. Mais les marges de manœuvre sont plus réduites pour les établissements 4*. De l’avis général, le retour de la clientèle extra européenne, notamment nord-américaine, n’est pas aussi important qu’escompté.
Nombre d’observateurs constatent que le budget de ces consommateurs est réduit par rapport aux années passées, faute à une monnaie européenne qui atteint ces derniers mois des niveaux historiques par rapport au dollar.
Dans ce contexte les hôtels 3* affichent une progression des RevPAR tout aussi modérée en raison d’une pression concurrentielle accrue des établissements plus haut de gamme.
Les résultats cumulés depuis le mois de janvier tempèrent toutefois cette impression mitigée. A fin juillet, la tendance reste largement à l’amélioration. Le RevPAR moyen de l’hôtellerie européenne progresse de 3,9%.
Cette amélioration des indicateurs résulte d’une progression parallèle des taux d’occupation et des prix moyens (respectivement +1,5 point et +1,5%) par rapport à la même période en 2003.
France, l’Espagne et l’Italie : reculs de taux d’occupation en juillet
Les résultats par pays indiquent une grande hétérogénéité des situations. Les destinations touristiques traditionnelles que sont la France, l’Espagne et l’Italie enregistrent un début de saison en demi-teinte. Les RevPAR y sont en recul, respectivement de 1,1%, 8,5% et 1,4%. Ce sont les seuls pays de l’Union européenne à afficher des reculs de taux d’occupation en juillet.
Les motifs d’explication sont multiples. L’Espagne a vu son offre progresser significativement ces dernières années. En France, le climat n’a pas été très engageant, alors que certains vacanciers craignaient au contraire de subir une canicule semblable à celle qui s’était abattue sur le pays l’année dernière. Enfin, les marchés émetteurs, américains, mais aussi européens et notamment allemand en raison de l’atonie de l’économie outre-Rhin, n’ont pas pourvu les volumes de clientèles attendus.
L’émergence de nouvelles destinations, (Croatie, Maghreb) qui viennent concurrencer les grands pays touristiques est une évidence. Le Royaume-Uni, les pays Nordiques et également les pays d’Europe de l’est tirent leur épingle du jeu avec des progressions très significatives des RevPAR grâce à des évolutions soutenues des taux d’occupation.
Les cumuls depuis le début de l’année confirment l’excellente tenue du secteur hôtelier au Royaume-Uni et le retour d’une demande plus soutenue en Allemagne. En revanche, les indicateurs hôteliers restent très en retrait par rapport à l’année dernière en Espagne où la baisse des prix moyens ne permet pas de maintenir les niveaux d’occupation.
Les résultats enregistrés depuis le début de l’année en France placent le pays légèrement en dessous de la moyenne européenne : l’amélioration des taux d’occupation s’accompagne d’une croissance modérée des prix moyens (respectivement +0,5 point et +2,2%).
C’est le cas des segments super-économiques qui ont du mal à digérer l’extension du parc des années récentes. L’hôtellerie haut de gamme connaît un mois de juillet globalement convenable avec des taux d’occupation identiques à ceux de l’année dernière. Seules les catégories 2* et 3* voient leur niveau de remplissage progresser d’une année à l’autre.
Ce sont d’ailleurs les établissements du segment 2* qui assurent la plus franche évolution des RevPAR (+4,3%), grâce à une progression significative des prix moyens. Les catégories super-économiques affichent également une progression sensible des RevPAR, soutenue par une croissance des prix moyens suffisante pour compenser le recul des taux d’occupation.
Globalement, la tendance reste à l’amélioration
L’hôtellerie haut de gamme enregistre à nouveau une amélioration des RevPAR en juillet, également par l’action sur les prix moyens. Mais les marges de manœuvre sont plus réduites pour les établissements 4*. De l’avis général, le retour de la clientèle extra européenne, notamment nord-américaine, n’est pas aussi important qu’escompté.
Nombre d’observateurs constatent que le budget de ces consommateurs est réduit par rapport aux années passées, faute à une monnaie européenne qui atteint ces derniers mois des niveaux historiques par rapport au dollar.
Dans ce contexte les hôtels 3* affichent une progression des RevPAR tout aussi modérée en raison d’une pression concurrentielle accrue des établissements plus haut de gamme.
Les résultats cumulés depuis le mois de janvier tempèrent toutefois cette impression mitigée. A fin juillet, la tendance reste largement à l’amélioration. Le RevPAR moyen de l’hôtellerie européenne progresse de 3,9%.
Cette amélioration des indicateurs résulte d’une progression parallèle des taux d’occupation et des prix moyens (respectivement +1,5 point et +1,5%) par rapport à la même période en 2003.
France, l’Espagne et l’Italie : reculs de taux d’occupation en juillet
Les résultats par pays indiquent une grande hétérogénéité des situations. Les destinations touristiques traditionnelles que sont la France, l’Espagne et l’Italie enregistrent un début de saison en demi-teinte. Les RevPAR y sont en recul, respectivement de 1,1%, 8,5% et 1,4%. Ce sont les seuls pays de l’Union européenne à afficher des reculs de taux d’occupation en juillet.
Les motifs d’explication sont multiples. L’Espagne a vu son offre progresser significativement ces dernières années. En France, le climat n’a pas été très engageant, alors que certains vacanciers craignaient au contraire de subir une canicule semblable à celle qui s’était abattue sur le pays l’année dernière. Enfin, les marchés émetteurs, américains, mais aussi européens et notamment allemand en raison de l’atonie de l’économie outre-Rhin, n’ont pas pourvu les volumes de clientèles attendus.
L’émergence de nouvelles destinations, (Croatie, Maghreb) qui viennent concurrencer les grands pays touristiques est une évidence. Le Royaume-Uni, les pays Nordiques et également les pays d’Europe de l’est tirent leur épingle du jeu avec des progressions très significatives des RevPAR grâce à des évolutions soutenues des taux d’occupation.
Les cumuls depuis le début de l’année confirment l’excellente tenue du secteur hôtelier au Royaume-Uni et le retour d’une demande plus soutenue en Allemagne. En revanche, les indicateurs hôteliers restent très en retrait par rapport à l’année dernière en Espagne où la baisse des prix moyens ne permet pas de maintenir les niveaux d’occupation.
Les résultats enregistrés depuis le début de l’année en France placent le pays légèrement en dessous de la moyenne européenne : l’amélioration des taux d’occupation s’accompagne d’une croissance modérée des prix moyens (respectivement +0,5 point et +2,2%).