C’est un petit coin d’Allemagne qui ne paraît pas très glamour. A priori. Et pourtant, allez savoir ce qui apporte à la petite station balnéaire de Warnemünde son caractère naïf et sincère… Ses dunes de sable blanc, ses petits restaurants regorgeant de poissons frais ou ses altières bâtisses bourgeoises à l’architecture suédoise du XIXe ont fourni le cadre inhabituel et délicieux du dernier GTM.
Revue, mais pas vraiment corrigée par la crise, l’édition 2009 (360 exposants, 670 acheteurs internationaux) a été « un petit chef d’œuvre de simplicité », selon la formule d’Eric Petit, responsable grands comptes, tourisme et incentive de Lufthansa France.
Et de bonne humeur. « Malgré les difficultés présentes et le manque de visibilité de l’industrie touristique, l’esprit de ce GTM a baigné dans une ambiance bon enfant. Il y flottait un air de vacances qui a permis d’oublier la crise et de se souvenir des aspects positifs des rencontres ».
La crise ? Personne n’en a vraiment fait cas lors du GTM. L’accueil charmant des habitants de la région, bien peu habitués à rencontrer des touristes étrangers*, y a probablement largement contribué…
Revue, mais pas vraiment corrigée par la crise, l’édition 2009 (360 exposants, 670 acheteurs internationaux) a été « un petit chef d’œuvre de simplicité », selon la formule d’Eric Petit, responsable grands comptes, tourisme et incentive de Lufthansa France.
Et de bonne humeur. « Malgré les difficultés présentes et le manque de visibilité de l’industrie touristique, l’esprit de ce GTM a baigné dans une ambiance bon enfant. Il y flottait un air de vacances qui a permis d’oublier la crise et de se souvenir des aspects positifs des rencontres ».
La crise ? Personne n’en a vraiment fait cas lors du GTM. L’accueil charmant des habitants de la région, bien peu habitués à rencontrer des touristes étrangers*, y a probablement largement contribué…
Crise, quelle crise ?
« Malgré les crises que l’on a pu traverser jusqu’ici, du SRAS aux attaques terroristes, jusqu’à la grippe porcine, on voit bien se dessiner une tendance de fond : les gens croient au tourisme et à la mobilité », expliquait Petra Hedorfer, la directrice de l’office national allemand du tourisme. Les chiffres concernant la France ne sont pas franchement catastrophiques.
« En regardant les évolutions les plus récentes, on constate un recul de 6 % sur les deux premiers mois de l’année. C’est un peu mieux que l’Italie (-6,5 % ) et bien plus rassurant que la dégradation du marché espagnol (-14,3 %) », note Bernd Gerversmann, le nouveau directeur de l’office national allemand du tourisme à Paris.
« L’Allemagne, c’est vraiment un marché que l’on sent bien. C’est agréable de bosser avec eux. Les deals sont respectés et la tendance reste dynamique. On fait 10 à 15 groupes par an, mais on essaie de développer en diversifiant les produits. Depuis deux ans, on fait un circuit sur le Nord », explique Alain Paoli, TO pour autocaristes basé à Aubagne (Solotour).
Vieux routier du GTM, Jean Picard, responsable de la programmation de Arts et Vie (70 pays, 150 circuits), estime qu’il est « toujours intéressant » de sentir l’atmosphère du salon.
« Cela permet de rencontrer les réceptifs et de voir les OT pour avoir une idée globale de ce que sera 2010 et l’offre du prochain GTM dans la Ruhr. Pour nous qui ne faisons que du groupe, les circuits culturels en Allemagne, ça marche ».
« En regardant les évolutions les plus récentes, on constate un recul de 6 % sur les deux premiers mois de l’année. C’est un peu mieux que l’Italie (-6,5 % ) et bien plus rassurant que la dégradation du marché espagnol (-14,3 %) », note Bernd Gerversmann, le nouveau directeur de l’office national allemand du tourisme à Paris.
« L’Allemagne, c’est vraiment un marché que l’on sent bien. C’est agréable de bosser avec eux. Les deals sont respectés et la tendance reste dynamique. On fait 10 à 15 groupes par an, mais on essaie de développer en diversifiant les produits. Depuis deux ans, on fait un circuit sur le Nord », explique Alain Paoli, TO pour autocaristes basé à Aubagne (Solotour).
Vieux routier du GTM, Jean Picard, responsable de la programmation de Arts et Vie (70 pays, 150 circuits), estime qu’il est « toujours intéressant » de sentir l’atmosphère du salon.
« Cela permet de rencontrer les réceptifs et de voir les OT pour avoir une idée globale de ce que sera 2010 et l’offre du prochain GTM dans la Ruhr. Pour nous qui ne faisons que du groupe, les circuits culturels en Allemagne, ça marche ».
* Le Meclenburg-Vorpommern totalise 27 millions de nuitées touristiques dont 5 million sur la petite île de Rügen. Les touristes étrangers représentent à peine 3 % des séjours de la région. Principal débouché maritime de l’ancienne Allemagne de l’Est, Rostock et son avant port Warnemünde est aujourd’hui un départ de croisière pour la Baltique avec 120 escales par an.
Les derniers chiffres et les offres spéciales
« Environ 20 % des voyages des français vont vers l’étranger. En 2008, sur les 32 millions de séjours en question, un peu plus de 1,8 millions concernent l’Allemagne », explique Bernd Gerversmann, le directeur de l’office national allemand du tourisme à Paris.
Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2006, d’environ 5 % par an. Si l’on veut caractériser quelques éléments typologiques, on retiendra qu’un peu plus de 50 % des motifs de déplacement en Allemagne concernent les vacances, 30 % sont relatifs à des motif « VFR » (famille, amis) et du business à 20 %.
Les agents de voyage sont présents dans un tiers des voyages, avec un peu moins de 600 000 séjours.
Enfin, le Meclenburg-Vorpommern est la 16e et dernière destination des français en Allemagne : un vrai paradis de la découverte.
« C’est très intéressant, parce que c’est vraiment nouveau. Mais il faut convaincre notre marché qui n’est pas forcément très innovant », estime Bernard Fougeron (Astur) qui organise plus de 10 000 séjours linguistiques en Allemagne par an.
Comment rebondir ? L’office national allemand du tourisme a décidé de donner un coup de fouet au marché des « mini breaks » avec des packages à moins de 100 euros sur le site : www.germany-tourism.de/specialoffers.
Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2006, d’environ 5 % par an. Si l’on veut caractériser quelques éléments typologiques, on retiendra qu’un peu plus de 50 % des motifs de déplacement en Allemagne concernent les vacances, 30 % sont relatifs à des motif « VFR » (famille, amis) et du business à 20 %.
Les agents de voyage sont présents dans un tiers des voyages, avec un peu moins de 600 000 séjours.
Enfin, le Meclenburg-Vorpommern est la 16e et dernière destination des français en Allemagne : un vrai paradis de la découverte.
« C’est très intéressant, parce que c’est vraiment nouveau. Mais il faut convaincre notre marché qui n’est pas forcément très innovant », estime Bernard Fougeron (Astur) qui organise plus de 10 000 séjours linguistiques en Allemagne par an.
Comment rebondir ? L’office national allemand du tourisme a décidé de donner un coup de fouet au marché des « mini breaks » avec des packages à moins de 100 euros sur le site : www.germany-tourism.de/specialoffers.