Gaz à effet de serre : Carnival se dit dans les clous sur ses objectifs

Carnival Corporation se dit être « en bonne voie » pour atteindre une réduction de 18 % de l'intensité des émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2024 (par rapport à 2019), s'approchant ainsi de son objectif initial de 20 % fixé pour 2030.

D'ici fin 2024, Carnival prévoit de réduire ses émissions de GES de 42 % depuis ses premières mesures réalisées en 2008.

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Une « performance qui devrait également placer l'entreprise en avance sur le calendrier de réduction de l'intensité du carbone de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) pour 2030 ».

Pour y parvenir, le croisiériste a pris plusieurs initiatives dont la mise à niveau de la flotte avec des technologies innovantes, l'optimisation de la conception de la coque avec des revêtements spéciaux pour améliorer l'efficacité énergétique, le développement d'itinéraires plus économes en énergie, l'utilisation de l'énergie électrique à quai, lorsque cela est possible et l'installation de systèmes de lubrification par air pour réduire l'utilisation de carburant pour la propulsion.

Par ailleurs, avec les combustibles fossiles comme seule option viable à grande échelle aujourd'hui, Carnival Corporation continue de chercher des moyens de réduire les GES avec la mise en service de navires capables d'utiliser le gaz naturel liquéfié (GNL) et des recherches autour de biocarburants. pour remplacer le fossile.

Le GNL est toutefois contesté par des ONG pour ses émissions de méthane, « un gaz à effet de serre 80 fois plus puissant que le CO2, sur une échelle de vingt ans » selon Transport & Environment.

Le groupe Carnival compte plusieurs compagnies de croisières : Carnival Cruise Lines, Costa Croisières, Holland America Line, Princess Cruises, Seabourn Cruise Line, P&O Cruises, P&O Cruises Australia, Cunard Line, Ocean Village, Aida Cruises et Ibero Cruceros (fermé en 2014).