L’existence conjointe des deux liaisons XL Airways directes depuis Paris sur San Francisco (les lundi et samedi) et sur Las Vegas (le jeudi) pourrait bien donner naissance à de nouveaux produits phares sur l’Ouest américain.
C’est en tous cas ce que Mireille Nouchy, directrice de Visit California France/Belgique, aimerait voir fleurir dans les prochaines brochures vendant les USA, et pas seulement chez les spécialistes.
Un nouveau triangle pourrait ainsi associer une entrée San Francisco et une sortie Nevada par la route et par le nord.
L’itinéraire relierait les vignobles et les villes de la ruée vers l’or, les splendeurs naturelles du lac Tahoe, des parcs Yosemite et Sequoia, et glisserait de la Vallée de la mort jusqu’aux néons de Las Vegas.
Ce qui n’exclurait pas une prolongation vers les grands parcs de l’Utah et du Colorado selon la durée de séjour.
C’est en tous cas ce que Mireille Nouchy, directrice de Visit California France/Belgique, aimerait voir fleurir dans les prochaines brochures vendant les USA, et pas seulement chez les spécialistes.
Un nouveau triangle pourrait ainsi associer une entrée San Francisco et une sortie Nevada par la route et par le nord.
L’itinéraire relierait les vignobles et les villes de la ruée vers l’or, les splendeurs naturelles du lac Tahoe, des parcs Yosemite et Sequoia, et glisserait de la Vallée de la mort jusqu’aux néons de Las Vegas.
Ce qui n’exclurait pas une prolongation vers les grands parcs de l’Utah et du Colorado selon la durée de séjour.
Histoires de pionniers, de chercheurs d’or et de planteurs de ceps
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Pour nous en convaincre, Visit California a fait appel à ses partenaires locaux et aux berlines d’Alamo pour monter une semaine en autotour, petite par la durée mais grande par la richesse des rencontres.
Depuis San Francisco dont on ne vante plus les charmes multiples, nous avons rejoint les vignobles stars de la Napa Valley. A perte de vue, des champs de chardonnay, de merlot, de syrah, de sauvignon, semés ici et là de « wineries » familiales et accueillantes.
Là, se pose la cruelle question du choix de locomotion. Continuons-nous par la route au risque de passer à côté de quelques séduisantes dégustations pour respecter l’intransigeance des shérifs de la route ? Pas sérieux.
D’autant que les possibilités annexes existent. Testons donc le « Wine Train » et ses voitures Pullmann des années 1900.
Rouge et crème, climatisées ou à fenêtres ouvertes, fauteuils de velours et tapis fleuris, voitures restaurant, voitures bar ou panoramiques longent la vallée et font escale ici et là pour une visite de chais.
Très privilégiés, nous avons à bord notre propre maître de chais et ses bouteilles, cadeau de la famille Laird, qui n’a pas hésité à pousser la francophilie jusqu’à confier l’architecture de sa winery à Paye, maître d’œuvre de la pyramide du Louvre.
Ainsi avons-nous, sans bouger, sans conduire, tout appris des difficultés de plantations des ceps destinés à remplacer, il y a presque deux siècles, les arbres fruitiers qui étaient la production originelle de la colonie mais difficile à transporter.
Les spécificités fertiles du terrain et du climat avaient déjà incité les Indiens locaux à nommer l’endroit Napa, « bonne pêche » et les entrepreneurs à succès de la région jouissent toujours de ses abondantes ressources.
Abondance qu’ils se plaisent en général à partager, tel Donald Hesse, millionnaire suisse venu acheter des sources d’eau minérale et reconverti dans le vin et l’art moderne. La collection Hesse est très étonnante.
Mise à la disposition du public au milieu de nulle part, entre collines et pâturages, elle expose Baselitz et Kiefer aussi bien que Bacon ou Richter. A contempler un verre à la main, bien sûr !
Une autre expérience locale peut tenter les amateurs de grand air : le survol de la vallée en ballon, pratiqué ici depuis un quart de siècle et élevé au rang d’institution. La dégustation se fait alors à l’atterrissage, après l’ivresse de la lévitation. Sans danger non plus.
Depuis San Francisco dont on ne vante plus les charmes multiples, nous avons rejoint les vignobles stars de la Napa Valley. A perte de vue, des champs de chardonnay, de merlot, de syrah, de sauvignon, semés ici et là de « wineries » familiales et accueillantes.
Là, se pose la cruelle question du choix de locomotion. Continuons-nous par la route au risque de passer à côté de quelques séduisantes dégustations pour respecter l’intransigeance des shérifs de la route ? Pas sérieux.
D’autant que les possibilités annexes existent. Testons donc le « Wine Train » et ses voitures Pullmann des années 1900.
Rouge et crème, climatisées ou à fenêtres ouvertes, fauteuils de velours et tapis fleuris, voitures restaurant, voitures bar ou panoramiques longent la vallée et font escale ici et là pour une visite de chais.
Très privilégiés, nous avons à bord notre propre maître de chais et ses bouteilles, cadeau de la famille Laird, qui n’a pas hésité à pousser la francophilie jusqu’à confier l’architecture de sa winery à Paye, maître d’œuvre de la pyramide du Louvre.
Ainsi avons-nous, sans bouger, sans conduire, tout appris des difficultés de plantations des ceps destinés à remplacer, il y a presque deux siècles, les arbres fruitiers qui étaient la production originelle de la colonie mais difficile à transporter.
Les spécificités fertiles du terrain et du climat avaient déjà incité les Indiens locaux à nommer l’endroit Napa, « bonne pêche » et les entrepreneurs à succès de la région jouissent toujours de ses abondantes ressources.
Abondance qu’ils se plaisent en général à partager, tel Donald Hesse, millionnaire suisse venu acheter des sources d’eau minérale et reconverti dans le vin et l’art moderne. La collection Hesse est très étonnante.
Mise à la disposition du public au milieu de nulle part, entre collines et pâturages, elle expose Baselitz et Kiefer aussi bien que Bacon ou Richter. A contempler un verre à la main, bien sûr !
Une autre expérience locale peut tenter les amateurs de grand air : le survol de la vallée en ballon, pratiqué ici depuis un quart de siècle et élevé au rang d’institution. La dégustation se fait alors à l’atterrissage, après l’ivresse de la lévitation. Sans danger non plus.
Un ex-repaire de hors-la-loi devenu capitale institutionnelle
Balades santiags et photos sépias garanties dans des rues longilignes de Sacramento, à l’identique des villages de western immortalisés par Clint Eastwood, le voisin de Carmel. - DR
Comme chacun sait…, la capitale de la Californie est Sacramento, et ce depuis 1854 malgré quelques passages de pouvoir furtifs.
Au départ lieu de regroupement de chercheurs d’or en pleine ruée, de condamnés européens en quête de rédemption, de femmes venues tenter l’aventure, toutes les aventures, la ville en grandissant avait peu à peu excentré sa croissance administrative loin de la rivière nourricière et les vieux quartiers interlopes avaient été désertés.
Vers 1950, la population a entrepris la réhabilitation du vieux village et le tourisme prospère depuis. C’est aujourd’hui un quartier qui mérite une véritable étape.
Son Railroad Museum est un des plus grands du monde en termes de machines et de mise en scène, et le History Museum vous met la battée du chercheur d’or directement dans les mains, « pour essayer ». Et on trouve ! De l’argent, du cuivre, de la pyrite, un peu d’or… gisant dans les sables des affluents voisins.
Affluents sur lesquels se trouvent les anciens « placers », ces propriétés que s’octroyaient d’office les pionniers, et qui ont donné leur nom aux villes du proche comté d’El Dorado.
Balades santiags et photos sépias garanties dans des rues longilignes, à l’identique des villages de western immortalisés par Clint Eastwood, le voisin de Carmel.
Ici et là, un mannequin pendu haut et court rappelle aux naïfs le climat de violence qui a présidé à la construction de l’Ouest américain.
Au départ lieu de regroupement de chercheurs d’or en pleine ruée, de condamnés européens en quête de rédemption, de femmes venues tenter l’aventure, toutes les aventures, la ville en grandissant avait peu à peu excentré sa croissance administrative loin de la rivière nourricière et les vieux quartiers interlopes avaient été désertés.
Vers 1950, la population a entrepris la réhabilitation du vieux village et le tourisme prospère depuis. C’est aujourd’hui un quartier qui mérite une véritable étape.
Son Railroad Museum est un des plus grands du monde en termes de machines et de mise en scène, et le History Museum vous met la battée du chercheur d’or directement dans les mains, « pour essayer ». Et on trouve ! De l’argent, du cuivre, de la pyrite, un peu d’or… gisant dans les sables des affluents voisins.
Affluents sur lesquels se trouvent les anciens « placers », ces propriétés que s’octroyaient d’office les pionniers, et qui ont donné leur nom aux villes du proche comté d’El Dorado.
Balades santiags et photos sépias garanties dans des rues longilignes, à l’identique des villages de western immortalisés par Clint Eastwood, le voisin de Carmel.
Ici et là, un mannequin pendu haut et court rappelle aux naïfs le climat de violence qui a présidé à la construction de l’Ouest américain.
Une huitième merveille, douze mois sur douze
C’est à 2000 mètres d’altitude que se niche le lac Tahoe, lagon de lapis lazuli translucide dans un écrin de bois émeraude. Émerveillement obligatoire et regard levé vers les stations de ski qui le surplombent à plus de 4000. - DR
En poursuivant vers la frontière du Nevada, à rebours des pionniers de naguère, la route grimpe et les épineux prennent possession de pentes de plus en plus vertes.
C’est à 2000 mètres d’altitude que se niche le lac Tahoe, lagon de lapis lazuli translucide dans un écrin de bois émeraude. Émerveillement obligatoire et regard levé vers les stations de ski qui le surplombent à plus de 4000.
Carte postale au double visage, Tahoe est une expérience unique, quelle que soit la saison. Pins tamarack couverts de neige pendant six mois, et kayaks colorés plongés dans l’eau de plages quasi tropicales les six autres mois de l’année. Ours bruns et pumas sous les arbres, aigles et coyotes sur les rives.
Casinos indiens au pied des pistes de la rive sud (Nevada oblige) et chalets discrets fondus dans la végétation les pieds dans l’eau. Chic sophistiqué dans les restaurants et épiceries « françaises » de la ville et randonneurs sacs à dos sur toutes les pistes de la forêt.
Avec une mention particulière, et personnelle, pour la ville de Truckee, sur la rive nord du lac.
Prévoir une étape dans les chalets design de Cedar House, pour arpenter la rue principale de la ville western, entre la rivière et l’ancienne voie ferrée, avec ses boutiques vintage et ses bars très australiens, ses multiples activités vertes et son accueil très… californien, à la fois décontracté et professionnel, attentif et chaleureux.
Ne pas manquer le Moody’s, restaurant du Truckee Hotel, relais de diligence réhabilité à l’ancienne par la très volubile Melody, l’ambassadeur de choc de la ville.
C’est à 2000 mètres d’altitude que se niche le lac Tahoe, lagon de lapis lazuli translucide dans un écrin de bois émeraude. Émerveillement obligatoire et regard levé vers les stations de ski qui le surplombent à plus de 4000.
Carte postale au double visage, Tahoe est une expérience unique, quelle que soit la saison. Pins tamarack couverts de neige pendant six mois, et kayaks colorés plongés dans l’eau de plages quasi tropicales les six autres mois de l’année. Ours bruns et pumas sous les arbres, aigles et coyotes sur les rives.
Casinos indiens au pied des pistes de la rive sud (Nevada oblige) et chalets discrets fondus dans la végétation les pieds dans l’eau. Chic sophistiqué dans les restaurants et épiceries « françaises » de la ville et randonneurs sacs à dos sur toutes les pistes de la forêt.
Avec une mention particulière, et personnelle, pour la ville de Truckee, sur la rive nord du lac.
Prévoir une étape dans les chalets design de Cedar House, pour arpenter la rue principale de la ville western, entre la rivière et l’ancienne voie ferrée, avec ses boutiques vintage et ses bars très australiens, ses multiples activités vertes et son accueil très… californien, à la fois décontracté et professionnel, attentif et chaleureux.
Ne pas manquer le Moody’s, restaurant du Truckee Hotel, relais de diligence réhabilité à l’ancienne par la très volubile Melody, l’ambassadeur de choc de la ville.
Bio et organic, environnement et protection
Comme ailleurs dans l’État, la population du nord est à l’écoute des tendances de l’époque. Peut-être même de façon plus profonde que dans les mégapoles de la côte. La proximité d’une nature riche et généreuse incite au respect du vivant, et chacun, ici, même venu de loin, a à cœur de participer à la sauvegarde de l’environnement.
Les marchés de fruits et légumes cultivés localement, les restaurants bios, l’artisanat à base de produits recyclés, sont la norme.
Un état d’esprit propice à la découverte respectueuse de cet Ouest mythique qu’on a beaucoup vu décliné en côte Pacifique + parcs de l’intérieur, et que Visit California aimerait aussi lire en « tout est là et vous ne connaissez pas vraiment notre État ».
Grâce à XL Airways, ce vœu pourrait se réaliser dans un futur proche.
Les marchés de fruits et légumes cultivés localement, les restaurants bios, l’artisanat à base de produits recyclés, sont la norme.
Un état d’esprit propice à la découverte respectueuse de cet Ouest mythique qu’on a beaucoup vu décliné en côte Pacifique + parcs de l’intérieur, et que Visit California aimerait aussi lire en « tout est là et vous ne connaissez pas vraiment notre État ».
Grâce à XL Airways, ce vœu pourrait se réaliser dans un futur proche.