« Le SNAV soumet à l’Assemblée Générale Extraordinaire du 30 novembre un « toilettage » de ses statuts.
Il n’est pas sensé d’accepter ce projet.
Le point fort de « l’aménagement » porte sur la possibilité de renouveler sans limitation les mandats des administrateurs qui sont arrivés au terme de leurs trois mandats successifs de trois ans, et qui, statutairement ne peuvent plus se représenter.
Sur la forme, je trouve particulièrement inconvenante une modification en catimini des règles du jeu à quelques minutes de la fin de la partie.
Sur le fond, ce sont justement les administrateurs qui ne peuvent plus se présenter qui, en 1995, ont rédigé et voté les statuts actuels du syndicat. Nous étions alors motivés par le besoin de permettre un renouvellement progressif du Conseil National en intégrant tous les trois ans à de nouveaux élus.
Ce renouvellement ne s’est pas suffisamment réalisé au cours des neuf dernières années parce que trop d’élus se sont crus (et se croient toujours) indispensables et irremplaçables.
Mais l’essentiel n’est pas là :
Nos professions vivent un extraordinaire bouleversement auquel on ne peut pas répondre par l’immobilisme.
Le syndicat doit s’adapter aux évolutions de l’environnement, en reconnaissant l’existence de trois métiers aux préoccupations souvent différentes voire divergentes:
- Le réceptif qui assure par son activité d’« exportation » la légitimité politique et économique de notre profession.
- La distribution éclatée actuellement entre trois « familles » (indépendants, réseaux volontaires, réseaux intégrés) qui ne se concertent pas.
- La production très tentée par une aventure solitaire au sein du CETO alors qu’elle contribue de façon significative aux ressources du syndicat.
Chacun des trois métiers doit pouvoir se retrouver dans son propre cadre syndical et y traiter de ses affaires spécifiques.
La fédération de ces trois « syndicats » aurait en charge les questions transversales telles que la réglementation, l’éthique et la déontologie, la fiscalité, la communication…et le lobbying qui fait aujourd’hui cruellement défaut au SNAV, alors qu’il a permis, par exemple, aux restaurateurs d’obtenir gain de cause sur la TVA.
Cette organisation « fédératrice » doit laisser une large part à la représentation territoriale. Les « Chambres Syndicales Régionales» réunissent les trois métiers et sont proches des sujets qui préoccupent l’agent de voyages au quotidien. Elles peuvent assurer des relais de grande efficacité dans le cadre du lobbying.
Rien ne justifie que l’on attende pour engager une réforme sur la nécessité de laquelle nous sommes nombreux à être d’accord. Près de cinq mois nous séparent de l’Assemblée Générale du printemps 2005. C’est largement suffisant.
La création d’une fédération aurait accessoirement l’avantage de régler la délicate question à l’origine du « toilettage » puisque cette réforme remettrait à zéro tous les compteurs et permettrait aux «sortants » de faire acte de candidature, nationalement ou en régions.
En votant NON, je ne dis pas non au SNAV, mais oui à un syndicat mieux organisé, mieux armé, plus proactif, plus efficace.»
Jean-Pierre Mas
PS – à ceux qui pourraient imaginer que ma position sous-tend une ambition personnelle, je rappelle que j’ai volontairement quitté mes fonctions d’administrateur du SNAV en 2002 au terme de mon troisième mandat… et que je ne suis candidat à rien.
Il n’est pas sensé d’accepter ce projet.
Le point fort de « l’aménagement » porte sur la possibilité de renouveler sans limitation les mandats des administrateurs qui sont arrivés au terme de leurs trois mandats successifs de trois ans, et qui, statutairement ne peuvent plus se représenter.
Sur la forme, je trouve particulièrement inconvenante une modification en catimini des règles du jeu à quelques minutes de la fin de la partie.
Sur le fond, ce sont justement les administrateurs qui ne peuvent plus se présenter qui, en 1995, ont rédigé et voté les statuts actuels du syndicat. Nous étions alors motivés par le besoin de permettre un renouvellement progressif du Conseil National en intégrant tous les trois ans à de nouveaux élus.
Ce renouvellement ne s’est pas suffisamment réalisé au cours des neuf dernières années parce que trop d’élus se sont crus (et se croient toujours) indispensables et irremplaçables.
Mais l’essentiel n’est pas là :
Nos professions vivent un extraordinaire bouleversement auquel on ne peut pas répondre par l’immobilisme.
Le syndicat doit s’adapter aux évolutions de l’environnement, en reconnaissant l’existence de trois métiers aux préoccupations souvent différentes voire divergentes:
- Le réceptif qui assure par son activité d’« exportation » la légitimité politique et économique de notre profession.
- La distribution éclatée actuellement entre trois « familles » (indépendants, réseaux volontaires, réseaux intégrés) qui ne se concertent pas.
- La production très tentée par une aventure solitaire au sein du CETO alors qu’elle contribue de façon significative aux ressources du syndicat.
Chacun des trois métiers doit pouvoir se retrouver dans son propre cadre syndical et y traiter de ses affaires spécifiques.
La fédération de ces trois « syndicats » aurait en charge les questions transversales telles que la réglementation, l’éthique et la déontologie, la fiscalité, la communication…et le lobbying qui fait aujourd’hui cruellement défaut au SNAV, alors qu’il a permis, par exemple, aux restaurateurs d’obtenir gain de cause sur la TVA.
Cette organisation « fédératrice » doit laisser une large part à la représentation territoriale. Les « Chambres Syndicales Régionales» réunissent les trois métiers et sont proches des sujets qui préoccupent l’agent de voyages au quotidien. Elles peuvent assurer des relais de grande efficacité dans le cadre du lobbying.
Rien ne justifie que l’on attende pour engager une réforme sur la nécessité de laquelle nous sommes nombreux à être d’accord. Près de cinq mois nous séparent de l’Assemblée Générale du printemps 2005. C’est largement suffisant.
La création d’une fédération aurait accessoirement l’avantage de régler la délicate question à l’origine du « toilettage » puisque cette réforme remettrait à zéro tous les compteurs et permettrait aux «sortants » de faire acte de candidature, nationalement ou en régions.
En votant NON, je ne dis pas non au SNAV, mais oui à un syndicat mieux organisé, mieux armé, plus proactif, plus efficace.»
Jean-Pierre Mas
PS – à ceux qui pourraient imaginer que ma position sous-tend une ambition personnelle, je rappelle que j’ai volontairement quitté mes fonctions d’administrateur du SNAV en 2002 au terme de mon troisième mandat… et que je ne suis candidat à rien.