La Turquie a effectivement besoin de beaucoup d'ambassadeurs ! Et d'ambassadeurs efficaces, pour communiquer. La désinformation sur cette destination est récurrente... qu'il s'agisse des affabulations de Jean-Pierre Pernot à TF1 sur les pièces de monnaies turques qui envahiraient les distributeurs automatiques (archifaux car aucune pièce turque n'y fonctionne) que la publicité de Vulcania à Clermont Ferrand qui base sa communication radio à grand renfort de spots sur le tremblement de terre d'Izmir en 1999...
La presse n'oublie également pas de dire que la Turquie s'est portée volontaire et accueille les réfugiés libanais à Antalaya Mersin et Adana mais en ajoutant systématiquement que cela se fait malgré le différent entre chypre du Nord et chypre du sud... On n'explique, bien entendu, jamais la réalité du problème chypriote, et le calvaire vécu par ses habitants d'origine Turque, victimes d'un embargo depuis trente ans, bien qu'ils aient voté pour le plan de l'ONU rejeté par la partie Grecque de l'Ile.
La désinformation est aussi majeure sur la question arménienne ou l'on accuse la Turquie de nier le génocide arménien sans explication. il est rarement précisé que la Turquie a reconnu depuis des générations les massacres des arméniens que des procès ont été tenus à l'époque sous le contrôle des anglais que des condamnation à mort ont été prononcées et exécutées contre des officiers de l'armée ottomane.
On oublie de dire que c'est le terme de génocide qui est refusé par l'état Turc, et que le premier ministre actuel considéré par la presse française comme un islamiste modéré alors qu'il n'est qu'un simple musulman comme M. Lecanuet était un chrétien, a proposé à l'état arménien des entretiens sur cette question, et que les archives de l'empire ottoman, ouvertes depuis peu attendent que les historiens du monde entier viennent y faire leur recherche.
Rasim " a fait confiance" (c'est le sens de guvendi en français) a donc beaucoup de pain sur la planche pour désamorcer ces campagnes systématiques de désinformation qui fleurissent chaque jour sur les ondes et les écrans de télé et qui ont un impact important sur la profession et le public.
Mais quand même, la destination est en plein redémarrage, et Rasim a mille fois raison d'insister sur les atouts de la destination. Celui que ses camarades appelaient "tas kafa" celui qui a la tête dure... a fait beaucoup de chemin depuis cette époque où il étudiait la culture française au lycée de Galatasaray situé dans le quartier le plus branché de cet Istanbul aujourd'hui si fantastique
L'homme à "la tête dure" a été capable de faire découvrir ce pays magnifique à des centaines de milliers de Français qui sont souvent également devenus eux même des ambassadeurs du pays...
Je n'oublie pas que c'est Rasim qui m'a mis le pied à l'étrier en 1986 pour devenir moi même l'un des ambassadeurs du pays. Nous fûmes parmi les premiers à commercialiser Bodrum et les croisières en goélette.
Nous ne ciblons pas la même clientèle aujourd'hui puisque je me consacre davantage au haut de gamme, au tourisme d'affaire, à l'incentive, mais nous avons un point commun, celui d'avoir interverti nos lieux de vie : le Turc qu'il est s'est installé en France et... le Français que je suis s'est installé en Turquie
Le point noir de son interview, c'est qu'il exagère un tout petit peu lorsqu'il dit: "de plus, professionnellement parlant je ne vois pas qui peut m'égaler en connaissance sur ce pays". Je pensais être moi même particulièrement inégalable, nous serons donc deux à être les meilleurs !
Bon vent à Mondoterra, il y a du boulot !
La presse n'oublie également pas de dire que la Turquie s'est portée volontaire et accueille les réfugiés libanais à Antalaya Mersin et Adana mais en ajoutant systématiquement que cela se fait malgré le différent entre chypre du Nord et chypre du sud... On n'explique, bien entendu, jamais la réalité du problème chypriote, et le calvaire vécu par ses habitants d'origine Turque, victimes d'un embargo depuis trente ans, bien qu'ils aient voté pour le plan de l'ONU rejeté par la partie Grecque de l'Ile.
La désinformation est aussi majeure sur la question arménienne ou l'on accuse la Turquie de nier le génocide arménien sans explication. il est rarement précisé que la Turquie a reconnu depuis des générations les massacres des arméniens que des procès ont été tenus à l'époque sous le contrôle des anglais que des condamnation à mort ont été prononcées et exécutées contre des officiers de l'armée ottomane.
On oublie de dire que c'est le terme de génocide qui est refusé par l'état Turc, et que le premier ministre actuel considéré par la presse française comme un islamiste modéré alors qu'il n'est qu'un simple musulman comme M. Lecanuet était un chrétien, a proposé à l'état arménien des entretiens sur cette question, et que les archives de l'empire ottoman, ouvertes depuis peu attendent que les historiens du monde entier viennent y faire leur recherche.
Rasim " a fait confiance" (c'est le sens de guvendi en français) a donc beaucoup de pain sur la planche pour désamorcer ces campagnes systématiques de désinformation qui fleurissent chaque jour sur les ondes et les écrans de télé et qui ont un impact important sur la profession et le public.
Mais quand même, la destination est en plein redémarrage, et Rasim a mille fois raison d'insister sur les atouts de la destination. Celui que ses camarades appelaient "tas kafa" celui qui a la tête dure... a fait beaucoup de chemin depuis cette époque où il étudiait la culture française au lycée de Galatasaray situé dans le quartier le plus branché de cet Istanbul aujourd'hui si fantastique
L'homme à "la tête dure" a été capable de faire découvrir ce pays magnifique à des centaines de milliers de Français qui sont souvent également devenus eux même des ambassadeurs du pays...
Je n'oublie pas que c'est Rasim qui m'a mis le pied à l'étrier en 1986 pour devenir moi même l'un des ambassadeurs du pays. Nous fûmes parmi les premiers à commercialiser Bodrum et les croisières en goélette.
Nous ne ciblons pas la même clientèle aujourd'hui puisque je me consacre davantage au haut de gamme, au tourisme d'affaire, à l'incentive, mais nous avons un point commun, celui d'avoir interverti nos lieux de vie : le Turc qu'il est s'est installé en France et... le Français que je suis s'est installé en Turquie
Le point noir de son interview, c'est qu'il exagère un tout petit peu lorsqu'il dit: "de plus, professionnellement parlant je ne vois pas qui peut m'égaler en connaissance sur ce pays". Je pensais être moi même particulièrement inégalable, nous serons donc deux à être les meilleurs !
Bon vent à Mondoterra, il y a du boulot !