Le Yucatán intègre le réseau des observatoires du tourisme durable

Depuis 2018, l’observatoire du tourisme durable de l’État du Yucatán au Mexique travaille sur les enjeux en matière de voyage responsable pour le territoire et surtout les réponses à y apporter.

Un travail qui porte aujourd’hui ses fruits puisque le réseau international des observatoires du tourisme durable (INSTO), au sein de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) accueille désormais le Yucatán parmi ses membres.

Pour Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’OMT « Le réseau INSTO offre la possibilité d’agir ensemble pour que le tourisme soit un instrument au service du développement durable ».

Cette arrivée signe donc une évolution importante pour l’État puisqu’elle permet de traiter la question des défis de manière plus globale, et en partenariat direct avec les autres acteurs, destinations ou institutionnels avec lesquels avancer.

Dans le cadre de son intégration à l’INSTO, l’observatoire du tourisme du Yucatán suivra 11 domaines clés pour la durabilité du tourisme : saisonnalité, emploi, bénéfices économiques, gestion de l’énergie, de l’eau, des déchets, des déchets solides, action climatique, accessibilité et enfin, satisfaction locale et gouvernance.

La ministre du Tourisme de l'État du Yucatán, Michelle Fridman Hirsch se félicite de cette entrée dans le réseau INSTO de l’OMT : « Nous devenons le deuxième observatoire au Mexique à en faire partie. Cela nous permettra de mieux évaluer l'impact du tourisme dans l'État du Yucatán et de contribuer au tourisme durable mondial avec de meilleures données ».

Une reconnaissance pour le Yucatán, qui abrite une large part de la culture Maya au Mexique. Ses écosystèmes sont riches, couverts de forêts et de jungles, avec un vaste littoral et des eaux souterraines.

Un patrimoine naturel et culturel qui attire les touristes et fait du secteur une priorité : 11,1% du PIB global de l'État du Yucatán.

En 2030, prévoient les autorités du tourisme de l’Etat, l’industrie sera « un secteur clé » qu’il s’agit dès maintenant de développer « en concertation avec les acteurs de la filière et en associant pleinement la population aux retombées de l’activité touristique ».

Pour cela, les priorités seront mises sur l’action climatique, la restauration et la conservation des écosystèmes, la qualité de l’eau, l’approvisionnement en énergie durable et la sensibilisation.