L’une des particularités du lomi-lomi est d’utiliser et de mettre les avant-bras en contact complet avec la peau © Dron - Fotolia.com
La philosophie du massage lomi-lomi rappelle les traditions chinoises ou indiennes.
La notion holistique, le respect de l’homme, de la nature ou du monde cosmique, la recherche d’une harmonie universelle en sont les principes fondamentaux.
Mary Kawena Pukui (1895 - 1986), une personnalité hors du commun, a largement contribué à la renaissance des traditions hawaïennes oubliées, voire interdites.
De lignée royale, elle était arrière-petite-fille de prêtresse et petite fille de guérisseur (ou chaman) qui enseignait le massage lomi-lomi et soignait avec les plantes.
Elle était elle-même danseuse de Hula traditionnel, avant de devenir compositrice, ethnologue, traductrice.
Loin de tout, sans moyens de communication, ces insulaires du bout du monde n’avaient d’autres ressources que celles se trouvant sur leur territoire.
Les massages accompagnés de rituels traditionnels, de chants et de prières, et les plantes endémiques représentaient l’essentiel de leurs matériels thérapeutiques.
Le monoï aujourd’hui connu de tous, le nono -du nom de l’arbre et de de son fruit dont la pulpe renferme des graines oléagineuses, et l’huile de tamanu aux actions anti-inflammatoire, antalgique et cicatrisante, furent durant siècles - et demeurent - les plantes médicinales des Polynésiens.
La notion holistique, le respect de l’homme, de la nature ou du monde cosmique, la recherche d’une harmonie universelle en sont les principes fondamentaux.
Mary Kawena Pukui (1895 - 1986), une personnalité hors du commun, a largement contribué à la renaissance des traditions hawaïennes oubliées, voire interdites.
De lignée royale, elle était arrière-petite-fille de prêtresse et petite fille de guérisseur (ou chaman) qui enseignait le massage lomi-lomi et soignait avec les plantes.
Elle était elle-même danseuse de Hula traditionnel, avant de devenir compositrice, ethnologue, traductrice.
Loin de tout, sans moyens de communication, ces insulaires du bout du monde n’avaient d’autres ressources que celles se trouvant sur leur territoire.
Les massages accompagnés de rituels traditionnels, de chants et de prières, et les plantes endémiques représentaient l’essentiel de leurs matériels thérapeutiques.
Le monoï aujourd’hui connu de tous, le nono -du nom de l’arbre et de de son fruit dont la pulpe renferme des graines oléagineuses, et l’huile de tamanu aux actions anti-inflammatoire, antalgique et cicatrisante, furent durant siècles - et demeurent - les plantes médicinales des Polynésiens.
Un massage faussement doux avec les avant-bras
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« Lomi » signifierait simplement « massage » en polynésien.
Le dire deux fois serait une façon d’insister sur son efficacité et son intensité.
L’idée d’un massage polynésien doux et sensuel est une idée fausse.
Fluide et profond à la fois, il associe de longs glissés, des lissages, des touchers légers mais aussi des pétrissages profonds, des frictions et des étirements.
Hormis l’effleurage qui se pratique avec la paume des mains, l’une des particularités du lomi-lomi est d’utiliser et de mettre les avant-bras en contact complet avec la peau.
Le praticien (le donneur) utilise de l'huile chaude. Les mouvements sont amples et plutôt rapides.
Le va-et-vient des avant-bras s’inspirerait des vagues, de la mer, qui entourent ces îles lointaines.
Le dire deux fois serait une façon d’insister sur son efficacité et son intensité.
L’idée d’un massage polynésien doux et sensuel est une idée fausse.
Fluide et profond à la fois, il associe de longs glissés, des lissages, des touchers légers mais aussi des pétrissages profonds, des frictions et des étirements.
Hormis l’effleurage qui se pratique avec la paume des mains, l’une des particularités du lomi-lomi est d’utiliser et de mettre les avant-bras en contact complet avec la peau.
Le praticien (le donneur) utilise de l'huile chaude. Les mouvements sont amples et plutôt rapides.
Le va-et-vient des avant-bras s’inspirerait des vagues, de la mer, qui entourent ces îles lointaines.
En patineur et en papillon
Utilisés en « glissé simple », en « patineur » (avant - arrière, bras gauche - bras droit), en « glissé sandwich » (un sur et l’autre sous le corps) ou en « papillon » (en enserrant la partie à masser), les avant-bras du « donneur » sont bien l’outil indispensable du lomi-lomi.
Le protocole débute par un effleurage qui permet de repérer les tensions.
Avant-bras, coudes et mains bien huilés, le donneur entre ensuite dans un contact plus profond avec les tissus et ce, de la nuque à la plante des pieds, en passant par les trapèzes, les lombaires etc.
S’il est « faussement doux » le lomi-lomi libère les tensions et prodigue une réelle sensation de bien-être.
(Source « Les Massages du Monde – Hachette Bien-Etre).
Le protocole débute par un effleurage qui permet de repérer les tensions.
Avant-bras, coudes et mains bien huilés, le donneur entre ensuite dans un contact plus profond avec les tissus et ce, de la nuque à la plante des pieds, en passant par les trapèzes, les lombaires etc.
S’il est « faussement doux » le lomi-lomi libère les tensions et prodigue une réelle sensation de bien-être.
(Source « Les Massages du Monde – Hachette Bien-Etre).