Dominique Perben a affirmé ce mercredi ses priorités d’action pour 2007. La première est de développer la croissance et l’emploi, en favorisant les investissements dans les infrastructures de transport.
Le transport ferroviaire en premier lieu puis la route, la sécurité, l’aménagement du territoire, la mer, le développement durable se répartissent l’essentiel d’un budget en augmentation de 2 % par rapport à 2006.
« Jamais le niveau consacré à l’investissement dans les transports n’a été aussi élevé » a déclaré hier le ministre lors de sa présentation. Cet investissement sera financé en partie par l’Agence de Financement des Infrastructures de Transports de France (AFITF) qui voit ses moyens augmenter de 15 % par rapport à 2006 avec un budget de près de 2,2 Mde (contre 900 000 Mie en 2005).
Les grandes vitesses en première ligne
Les lignes à grande vitesse – trois LGV seront simultanément en chantier en 2007- les projets routiers et portuaires, la masse salariale, l’urbanisme et l’ingénierie publique, la recherche, les projets fluviaux, la sécurité routière, ferroviaire et maritime sont des postes incontournables, attendus, et créateurs d’emplois.
La croissance des dépenses entre 2006 et 2007 de ce ministère « multi-casquettes » devrait engendrer à elle seule un total de près de 10 000 créations nettes d’emploi a souligné le ministre. Mais quid du tourisme ?
« Le soutien à l’économie touristique et l’effort pour permettre l’accès de tous aux vacances demeurent les missions essentielles du programme Tourisme » a dit Dominique Perben. On s’en réjouit. Mais que dire d’un programme qui intègrera à partir de 2007 un opérateur supplémentaire, (L’Agence nationale des chèques-vacances) dans le but de constituer un pôle touristique à vocation sociale ? Que vient-il faire dans cette galère transports ?
Quid du tourisme ?
« Le tourisme a retrouvé en France sa place de premier poste dans l’économie française avec une recette globale évaluées à 8,9 Mde » a souligné Léon Bertrand. Est-ce pour cela que le tourisme, qui devance l’industrie automobile, ne récolte pourtant qu’une enveloppe peau de chagrin ? Tout en bénéficiant d’une augmentation de 8,8 % par rapport à 2006, il est bel et bien le dernier de la liste et les professionnels du secteur s’en émeuvent.
La moitié de cette enveloppe, soit 41 Mie, ira à la promotion de l’image touristique de la France auprès des marchés étrangers. Maison de la France sera dotée d’un budget de 33,8 Mie (+17 % par rapport à 2006). Dans un contexte très concurrentiel ne mérite-t-elle pas davantage ?
Les professionnels du tourisme font grise mine. Les spécialistes du tourisme réceptif s’attendent à davantage de participation à leurs actions. Quant aux professionnels du tourisme « outgoing » ils restent des spectateurs peu engagés.
Vieille rengaine : à quand un Ministère du Tourisme à part entière, digne de ce nom et légitimement rattaché au Ministère de l’Economie ?
Le transport ferroviaire en premier lieu puis la route, la sécurité, l’aménagement du territoire, la mer, le développement durable se répartissent l’essentiel d’un budget en augmentation de 2 % par rapport à 2006.
« Jamais le niveau consacré à l’investissement dans les transports n’a été aussi élevé » a déclaré hier le ministre lors de sa présentation. Cet investissement sera financé en partie par l’Agence de Financement des Infrastructures de Transports de France (AFITF) qui voit ses moyens augmenter de 15 % par rapport à 2006 avec un budget de près de 2,2 Mde (contre 900 000 Mie en 2005).
Les grandes vitesses en première ligne
Les lignes à grande vitesse – trois LGV seront simultanément en chantier en 2007- les projets routiers et portuaires, la masse salariale, l’urbanisme et l’ingénierie publique, la recherche, les projets fluviaux, la sécurité routière, ferroviaire et maritime sont des postes incontournables, attendus, et créateurs d’emplois.
La croissance des dépenses entre 2006 et 2007 de ce ministère « multi-casquettes » devrait engendrer à elle seule un total de près de 10 000 créations nettes d’emploi a souligné le ministre. Mais quid du tourisme ?
« Le soutien à l’économie touristique et l’effort pour permettre l’accès de tous aux vacances demeurent les missions essentielles du programme Tourisme » a dit Dominique Perben. On s’en réjouit. Mais que dire d’un programme qui intègrera à partir de 2007 un opérateur supplémentaire, (L’Agence nationale des chèques-vacances) dans le but de constituer un pôle touristique à vocation sociale ? Que vient-il faire dans cette galère transports ?
Quid du tourisme ?
« Le tourisme a retrouvé en France sa place de premier poste dans l’économie française avec une recette globale évaluées à 8,9 Mde » a souligné Léon Bertrand. Est-ce pour cela que le tourisme, qui devance l’industrie automobile, ne récolte pourtant qu’une enveloppe peau de chagrin ? Tout en bénéficiant d’une augmentation de 8,8 % par rapport à 2006, il est bel et bien le dernier de la liste et les professionnels du secteur s’en émeuvent.
La moitié de cette enveloppe, soit 41 Mie, ira à la promotion de l’image touristique de la France auprès des marchés étrangers. Maison de la France sera dotée d’un budget de 33,8 Mie (+17 % par rapport à 2006). Dans un contexte très concurrentiel ne mérite-t-elle pas davantage ?
Les professionnels du tourisme font grise mine. Les spécialistes du tourisme réceptif s’attendent à davantage de participation à leurs actions. Quant aux professionnels du tourisme « outgoing » ils restent des spectateurs peu engagés.
Vieille rengaine : à quand un Ministère du Tourisme à part entière, digne de ce nom et légitimement rattaché au Ministère de l’Economie ?