"Compte tenu des circonstances économiques actuelles, de l'évolution de certaines charges d'exploitation et après analyse précise dans notre société, nous constatons que les ventes de voyages réalisée par votre intermédiaire ne nous permettent plus de dégager une marge positive bénéficiaire..."
Décidément, il semblerait que la "méthode" Thomas Cook fasse école.
Sauf que là, c'est le producteur qui veut passer en force auprès des distributeurs...
On ignore le succès de l'opération mais les réactions des agences sont pour le moins mitigées... c'est un euphémisme, bien sûr.
Flash back.
Dans un courrier (en bas d'article) dont l'objet est "Redéfinition relations commerciales et brochures 2012", le patron de l'autocariste déclare que "Compte tenu des circonstances économiques actuelles, de l'évolution de certaines charges d'exploitation et après analyse précise dans notre société, nous constatons que les ventes de voyages réalisée par votre intermédiaire ne nous permettent plus de dégager une marge positive bénéficiaire..."
Et Thierry Michel de préciser que désormais les relations commerciales vont êtres redéfinies de la manière suivante : un commissionnement réduit à 5% (au lieu de 10% en moyenne) et "pour que la réservation soit effective, le paiement de la totalité du voyage devra être opéré avant le départ des voyageurs, et selon les conditions de chaque contrat de vente..."
Seule concession : l'utilisation du conditionnel pour la date de mise en route (1er avril 2012) et la demande, tout de même, aux destinataires de bien vouloir lui faire part de "leur accord par retour"...
Sauf que là, c'est le producteur qui veut passer en force auprès des distributeurs...
On ignore le succès de l'opération mais les réactions des agences sont pour le moins mitigées... c'est un euphémisme, bien sûr.
Flash back.
Dans un courrier (en bas d'article) dont l'objet est "Redéfinition relations commerciales et brochures 2012", le patron de l'autocariste déclare que "Compte tenu des circonstances économiques actuelles, de l'évolution de certaines charges d'exploitation et après analyse précise dans notre société, nous constatons que les ventes de voyages réalisée par votre intermédiaire ne nous permettent plus de dégager une marge positive bénéficiaire..."
Et Thierry Michel de préciser que désormais les relations commerciales vont êtres redéfinies de la manière suivante : un commissionnement réduit à 5% (au lieu de 10% en moyenne) et "pour que la réservation soit effective, le paiement de la totalité du voyage devra être opéré avant le départ des voyageurs, et selon les conditions de chaque contrat de vente..."
Seule concession : l'utilisation du conditionnel pour la date de mise en route (1er avril 2012) et la demande, tout de même, aux destinataires de bien vouloir lui faire part de "leur accord par retour"...
''Pas question de continuer à travailler ensemble...''
Sauf erreur, cela s'appelle un "contrat d'adhésion", dans le jargon juridique.
Certes la conjoncture peut, à la limite, autoriser quelques libertés de langage avec des partenaires distributeurs dont on voudrait se débarrasser.
Sauf que, dans le cas présent, ce courrier (circulaire ?) semble avoir été adressé sans trop de discernement.
Ainsi, le patron d'une agence que nous avons pu joindre et qui réalise un gros volume de ventes chaque année chez ce fournisseur, ne décolère pas.
"Nous avons fait plus de 150 000 euros de volume d'affaires chez Michel Voyages et il nous envoie ce courrier de "Bonnes Fêtes !
Pas un contact, pas un coup de fil, rien, alors que nous sommes dans une relation contractuelle de tacite reconduction de nos contrats depuis plusieurs années.
Pas question de continuer à travailler ensemble dans ces conditions. C'est une attitude intolérable. Il se prend pour Thomas Cook, mais il ne l'est pas !"
Un autre distributeur renchérit : "Il est vrai que nous ne travaillons pas beaucoup avec cet autocariste mais allons cesser de le faire complètement..."
Nous avons essayé de joindre Thierry Michel par téléphone et par email (reçu et lu), sans résultat. Nos colonnes lui sont, bien entendu ouvertes, s'il souhaitait apporter ultérieurement des précisions sur cette affaire.
(*) Michel Voyages disposait de 7 points de vente et est distribué par environ 500 agences
Certes la conjoncture peut, à la limite, autoriser quelques libertés de langage avec des partenaires distributeurs dont on voudrait se débarrasser.
Sauf que, dans le cas présent, ce courrier (circulaire ?) semble avoir été adressé sans trop de discernement.
Ainsi, le patron d'une agence que nous avons pu joindre et qui réalise un gros volume de ventes chaque année chez ce fournisseur, ne décolère pas.
"Nous avons fait plus de 150 000 euros de volume d'affaires chez Michel Voyages et il nous envoie ce courrier de "Bonnes Fêtes !
Pas un contact, pas un coup de fil, rien, alors que nous sommes dans une relation contractuelle de tacite reconduction de nos contrats depuis plusieurs années.
Pas question de continuer à travailler ensemble dans ces conditions. C'est une attitude intolérable. Il se prend pour Thomas Cook, mais il ne l'est pas !"
Un autre distributeur renchérit : "Il est vrai que nous ne travaillons pas beaucoup avec cet autocariste mais allons cesser de le faire complètement..."
Nous avons essayé de joindre Thierry Michel par téléphone et par email (reçu et lu), sans résultat. Nos colonnes lui sont, bien entendu ouvertes, s'il souhaitait apporter ultérieurement des précisions sur cette affaire.
(*) Michel Voyages disposait de 7 points de vente et est distribué par environ 500 agences