Mais ce n’est pas tout. On apprend des vertes et des pas mûres à la lecture du document des chercheurs qui a pour titre la Déclaration de Budapest sur les Documents de Voyage à Lecture Automatique (MRTD - Machine Readable Travel Documents).
« En omettant de mettre en place un concept et un système de sécurité appropriés, les gouvernements européens obligent leurs citoyens à adopter des pièces d’identité –les nouveaux Documents de Voyage à Lecture Automatique (DVLA)– qui diminuent leur sécurité et la protection de leur sphère privée tout en accroissant les risques liés aux vols d’identité...»
En clair, la version actuelle du passeport européen « utilise des technologies et des normes qui n’atteignent pas les objectifs visés. »
Des normes qui n’atteignent pas les objectifs visés
Le décor est planté. Mais les chercheurs sur l’identité et la gestion de l’identité vont plus loin. Ils révèlent que « Outre les abus habituels des documents d’identité, les nouveaux Documents de Voyage à Lecture Automatique (DVLA) présentent de nombreuses menaces additionnelles car les passeports biométriques peuvent être lus et interceptés jusqu’à une distance de l0 mètres du porteur (sic), de façon transparente et sans contrôle interactif.
Cette faiblesse est encore aggravée par un contrôle d’accès susceptible d’être contourné ou attaqué, de sorte qu’un tiers, autorisé ou non, peut y avoir accès pour identifier le porteur et le ficher afin de, par exemple, suivre à la trace les touristes dans un pays étranger… »
« En omettant de mettre en place un concept et un système de sécurité appropriés, les gouvernements européens obligent leurs citoyens à adopter des pièces d’identité –les nouveaux Documents de Voyage à Lecture Automatique (DVLA)– qui diminuent leur sécurité et la protection de leur sphère privée tout en accroissant les risques liés aux vols d’identité...»
En clair, la version actuelle du passeport européen « utilise des technologies et des normes qui n’atteignent pas les objectifs visés. »
Des normes qui n’atteignent pas les objectifs visés
Le décor est planté. Mais les chercheurs sur l’identité et la gestion de l’identité vont plus loin. Ils révèlent que « Outre les abus habituels des documents d’identité, les nouveaux Documents de Voyage à Lecture Automatique (DVLA) présentent de nombreuses menaces additionnelles car les passeports biométriques peuvent être lus et interceptés jusqu’à une distance de l0 mètres du porteur (sic), de façon transparente et sans contrôle interactif.
Cette faiblesse est encore aggravée par un contrôle d’accès susceptible d’être contourné ou attaqué, de sorte qu’un tiers, autorisé ou non, peut y avoir accès pour identifier le porteur et le ficher afin de, par exemple, suivre à la trace les touristes dans un pays étranger… »
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Mieux : « Les informations biométriques des documents d’identité peuvent être utilisées à d’autres fins par les secteurs public et privé en violation des principes européens de respect de la sphère privée.
De plus, les données biométriques elles-mêmes sont basées sur des probabilités : des erreurs d’authentification —positives et négatives—sont inévitables ; elles sont susceptibles d’affecter de nombreux citoyens européens chaque jour… »
Des erreurs d’authentification sont inévitables
Le manque de prise en compte d’un certain nombre de normes techniques font que « des données biométriques « volées » pourront être utilisées abusivement pendant longtemps que la clé pour accéder aux données du tag RFID intégrée dans le passeport lui-même et peut être lue par des personnes et par des scanners.
Cela signifie que quiconque ayant eu un accès physique au passeport et en ayant fait une copie optique par exemple, pourrait stocker l’information de la clé et l’utiliser pour avoir accès au tag RFID.
Le pompom c’est que l’ « Abus de lecture à distance des tags RFID des passeports pourrait être utilisée pour faire éclater des bombes intelligentes, sensibles à l’identité de certaines personnes… »
Conclusion : « La combinaison de ces menaces et de ces faiblesses met sérieusement en cause la sécurité et la sphère privée des citoyens européens ; ceci est tout particulièrement vrai si l’on considère le déploiement à grande échelle des DVLA actuels et leur longue durée de validité (jusqu’à 10 ans).
Voilà qui rend risibles les mesures de plus en plus tâtillones de contrôles sur les personnes et les bagages mises en place dans les aéroports du monde entier. Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Site web : www.fidis.net
De plus, les données biométriques elles-mêmes sont basées sur des probabilités : des erreurs d’authentification —positives et négatives—sont inévitables ; elles sont susceptibles d’affecter de nombreux citoyens européens chaque jour… »
Des erreurs d’authentification sont inévitables
Le manque de prise en compte d’un certain nombre de normes techniques font que « des données biométriques « volées » pourront être utilisées abusivement pendant longtemps que la clé pour accéder aux données du tag RFID intégrée dans le passeport lui-même et peut être lue par des personnes et par des scanners.
Cela signifie que quiconque ayant eu un accès physique au passeport et en ayant fait une copie optique par exemple, pourrait stocker l’information de la clé et l’utiliser pour avoir accès au tag RFID.
Le pompom c’est que l’ « Abus de lecture à distance des tags RFID des passeports pourrait être utilisée pour faire éclater des bombes intelligentes, sensibles à l’identité de certaines personnes… »
Conclusion : « La combinaison de ces menaces et de ces faiblesses met sérieusement en cause la sécurité et la sphère privée des citoyens européens ; ceci est tout particulièrement vrai si l’on considère le déploiement à grande échelle des DVLA actuels et leur longue durée de validité (jusqu’à 10 ans).
Voilà qui rend risibles les mesures de plus en plus tâtillones de contrôles sur les personnes et les bagages mises en place dans les aéroports du monde entier. Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Site web : www.fidis.net