L’évaluation a été une opportunité, car la RSE est devenue un levier stratégique incontournable. Ça leur a permis de prendre conscience de leurs axes de progression - Photo CDS Groupe
Afin de connaître le niveau de maturité de leurs partenaires « voyage d’affaires » – transporteurs, technologiques ou hôteliers – sur les questions de RSE, Selectour a choisi Positive Company, un label RSE français créé en 2019, pour l’aider à élaborer un questionnaire et à évaluer les réponses.
« C’est un label que l’on connaissait déjà au siège et avec lequel plusieurs agences Selectour ont collaboré », explique Guillaume de Gouttes, directeur des achats du réseau. « Ils nous ont guidés et aidés à valider nos choix. »
« Du côté des clients corporate, il y a une forte attente d’information sur les actions RSE de leurs fournisseurs. Or c’est une information que n’ont pas nos adhérents puisque les achats sont exclusivement effectués par le GIE ASHA. »
Trois objectifs principaux ont été définis par le GIE dans cette démarche d’achats responsables : « Embarquer nos fournisseurs dans notre démarche RSE, accompagner nos clients vers des politiques de voyages durables et répondre plus largement aux attentes du marché par rapport à ce sujet. »
« C’est un label que l’on connaissait déjà au siège et avec lequel plusieurs agences Selectour ont collaboré », explique Guillaume de Gouttes, directeur des achats du réseau. « Ils nous ont guidés et aidés à valider nos choix. »
« Du côté des clients corporate, il y a une forte attente d’information sur les actions RSE de leurs fournisseurs. Or c’est une information que n’ont pas nos adhérents puisque les achats sont exclusivement effectués par le GIE ASHA. »
Trois objectifs principaux ont été définis par le GIE dans cette démarche d’achats responsables : « Embarquer nos fournisseurs dans notre démarche RSE, accompagner nos clients vers des politiques de voyages durables et répondre plus largement aux attentes du marché par rapport à ce sujet. »
De grands noms ont participé à l’enquête
« Un questionnaire ardu avec cinq piliers », souligne Guillaume de Gouttes. « L’activité de l’entreprise, le social, le sociétal, l'environnemental et un bloc de questions propre à Selectour-Havas Voyages. » Et surtout : « On ne voulait pas être uniquement sur du déclaratif, il devait être étayé par des éléments de preuve. »
Les compagnies aériennes, ferroviaires, les hôteliers ou encore les partenaires technologiques ont été interrogés : « Nous avons été suivis par tous nos grands partenaires. 26 entreprises, parmi lesquelles Air France, Accor, Amadeus, Emirates, Lufthansa, la SNCF ou encore les loueurs de voitures, ont joué le jeu jusqu’au bout. »
Les réponses ont révélé des écarts de maturité, notamment entre régions du globe. « Certains acteurs pensaient être de bons élèves, mais leurs pratiques n’étaient pas alignées avec les standards européens. Le prisme RSE en Amérique du Nord ou en Asie n’est pas le même qu’en Europe. »
Un partenaire nord-américain illustre bien cette situation :
« Bien qu’ils soient performants localement, leur approche RSE différait grandement des attentes européennes, ce qui a donné lieu à des incompréhensions au départ. Finalement, ils ont pris conscience de ce décalage et ont exprimé leur volonté de s’adapter. Un de nos partenaires asiatiques n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait en Europe. »
Les compagnies aériennes, ferroviaires, les hôteliers ou encore les partenaires technologiques ont été interrogés : « Nous avons été suivis par tous nos grands partenaires. 26 entreprises, parmi lesquelles Air France, Accor, Amadeus, Emirates, Lufthansa, la SNCF ou encore les loueurs de voitures, ont joué le jeu jusqu’au bout. »
Les réponses ont révélé des écarts de maturité, notamment entre régions du globe. « Certains acteurs pensaient être de bons élèves, mais leurs pratiques n’étaient pas alignées avec les standards européens. Le prisme RSE en Amérique du Nord ou en Asie n’est pas le même qu’en Europe. »
Un partenaire nord-américain illustre bien cette situation :
« Bien qu’ils soient performants localement, leur approche RSE différait grandement des attentes européennes, ce qui a donné lieu à des incompréhensions au départ. Finalement, ils ont pris conscience de ce décalage et ont exprimé leur volonté de s’adapter. Un de nos partenaires asiatiques n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait en Europe. »
En somme, pour de nombreux fournisseurs, « l’évaluation a été une opportunité, car la RSE est devenue un levier stratégique incontournable. Ça leur a permis de prendre conscience de leurs axes de progression, et à nous, de toucher des interlocuteurs que l’on ne connaissait pas. »
Ainsi, CDS fait partie de ces entreprises ayant pris très au sérieux l’exercice. Maeva Etheve, en charge du projet RSE de la marketplace de l’hôtellerie du voyages, raconte ce que lui a apporté cet audit du GIE ASHA: « C’était une opportunité de faire un bilan complet de tous les sujets RSE. Positive Company s’est montrée très disponible et attentive aux fournisseurs. »
Ainsi, CDS fait partie de ces entreprises ayant pris très au sérieux l’exercice. Maeva Etheve, en charge du projet RSE de la marketplace de l’hôtellerie du voyages, raconte ce que lui a apporté cet audit du GIE ASHA: « C’était une opportunité de faire un bilan complet de tous les sujets RSE. Positive Company s’est montrée très disponible et attentive aux fournisseurs. »
La RSE ce n'est pas un sprint mais un marathon
Le tout, ajoute-t-elle, a permis à CDS « d’enrichir sa réflexion autour de la RSE et de renforcer notre programme « Switch for Green », de pouvoir les affiner et de confirmer leur alignement avec nos objectifs 2024-2025. » Et, de plus, « cet exercice nous a mis en condition réelle pour une future certification. »
Elle tient toutefois à rappeler que « la RSE n’est pas quelque chose de nouveau pour CDS et que tous ses différents services l’ont intégré dans leur métier. » Avant de préciser : « En 2022, nous avons voulu montrer que l’on prenait très au sérieux la RSE en nommant une personne en interne pour la centraliser et la gérer, c’est la mission que j’ai acceptée. » Maeva Etheve insiste : « On ne veut pas voir la dimension RSE comme des actions supplémentaires. Cela va de pair avec nos actions du quotidien. »
Pour Selectour, ce n’est qu’une première étape :
« Nous voulons élargir le périmètre pour embarquer plus de monde dans cette démarche. » Autre sujet : « Une réflexion est en cours sur l'intégration de la RSE dans les référencements de partenaires, transporteurs, hôteliers. On ne va pas substituer la dimension économique des référencements à la dimension RSE, mais je pense qu'il y a une place pour l’intégrer. »
Ce qui ne va pas se faire immédiatement : « La RSE, conclut Guillaume De de Gouttes, ce n’est pas un sprint mais un marathon. On s’inscrit dans la durée. »
Elle tient toutefois à rappeler que « la RSE n’est pas quelque chose de nouveau pour CDS et que tous ses différents services l’ont intégré dans leur métier. » Avant de préciser : « En 2022, nous avons voulu montrer que l’on prenait très au sérieux la RSE en nommant une personne en interne pour la centraliser et la gérer, c’est la mission que j’ai acceptée. » Maeva Etheve insiste : « On ne veut pas voir la dimension RSE comme des actions supplémentaires. Cela va de pair avec nos actions du quotidien. »
Pour Selectour, ce n’est qu’une première étape :
« Nous voulons élargir le périmètre pour embarquer plus de monde dans cette démarche. » Autre sujet : « Une réflexion est en cours sur l'intégration de la RSE dans les référencements de partenaires, transporteurs, hôteliers. On ne va pas substituer la dimension économique des référencements à la dimension RSE, mais je pense qu'il y a une place pour l’intégrer. »
Ce qui ne va pas se faire immédiatement : « La RSE, conclut Guillaume De de Gouttes, ce n’est pas un sprint mais un marathon. On s’inscrit dans la durée. »