Riga a brillé de mille feux en 2014, au titre de « capitale européenne de la culture ». Ce coup de projecteur sur la capitale lettone est aujourd'hui le prétexte à une escapade excitante dans la belle cité balte - DR : Fotolia - Anton Gvozdikov
Avec 750 000 habitants, Riga galope allègrement en tête face à ses voisines Vilnius (Lituanie) et Tallin (Estonie), et leurs 550 000 et 450 000 citadins respectifs.
Ce poids démographique lui accorde un leadership incontesté en Lettonie et dans les pays baltes.
Le touriste s’en aperçoit vite, absorbé par une ville cosmopolite aux larges perspectives, érigée de bâtiments imposants.
L’énergie et le consumérisme font oublier que Riga fut coupée du monde durant des années, sous le régime soviétique.
Pourtant, de 1945 à 1990, la cité était loin de ressembler aux villes sibériennes percluses de froid et d’ennui.
A l’image de Saint-Pétersbourg, les notables du Kremlin séduits par sa douceur de vivre et sa vie culturelle y accouraient en masse.
Ce poids démographique lui accorde un leadership incontesté en Lettonie et dans les pays baltes.
Le touriste s’en aperçoit vite, absorbé par une ville cosmopolite aux larges perspectives, érigée de bâtiments imposants.
L’énergie et le consumérisme font oublier que Riga fut coupée du monde durant des années, sous le régime soviétique.
Pourtant, de 1945 à 1990, la cité était loin de ressembler aux villes sibériennes percluses de froid et d’ennui.
A l’image de Saint-Pétersbourg, les notables du Kremlin séduits par sa douceur de vivre et sa vie culturelle y accouraient en masse.
Au coeur de la vieille ville de Vecriga
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Les raisons de ce dynamisme sont sans doute à chercher dans son Histoire.
Fondée par l’évêque de Brème et ses chevaliers Porte-Glaive en 1201, Riga passe dès 1282 sous l’égide de la Ligue hanséatique.
Ville de commerce, elle profite à plein de sa situation sur la Baltique. Contrôlée par les marchands allemands, puis par les Polonais et les Suédois, son activité s’accroit grâce au port.
Placée sous la coupe de la Russie tsariste à partir de 1710, elle affiche dès le 19ème s. un grand élan industriel.
Pour célébrer sa puissance, des bâtisseurs sont appelés. Au tournant du 20ème s., l’architecte Mikhaïl Eisenstein, père du cinéaste, met en route un vaste programme de construction.
L’Art Nouveau triomphe et la cité se couvre d’édifices remarquables, tels ceux de Vecriga, dans la vieille ville. Ce qui vaudra à Riga, avec son foisonnement culturel, le surnom de « Paris letton » dans les années 1930.
Fondée par l’évêque de Brème et ses chevaliers Porte-Glaive en 1201, Riga passe dès 1282 sous l’égide de la Ligue hanséatique.
Ville de commerce, elle profite à plein de sa situation sur la Baltique. Contrôlée par les marchands allemands, puis par les Polonais et les Suédois, son activité s’accroit grâce au port.
Placée sous la coupe de la Russie tsariste à partir de 1710, elle affiche dès le 19ème s. un grand élan industriel.
Pour célébrer sa puissance, des bâtisseurs sont appelés. Au tournant du 20ème s., l’architecte Mikhaïl Eisenstein, père du cinéaste, met en route un vaste programme de construction.
L’Art Nouveau triomphe et la cité se couvre d’édifices remarquables, tels ceux de Vecriga, dans la vieille ville. Ce qui vaudra à Riga, avec son foisonnement culturel, le surnom de « Paris letton » dans les années 1930.
La célèbre maison des Têtes Noires
Voilà donc le charme de cette ville, mélange d’influences bourgeoises et d’affairisme.
Dans le centre ancien aux rues pavées, bordé par le fleuve Daugava, les demeures historiques affichent leurs façades sculptées et crénelées, typiques de l’Art Nouveau (rues Strelnieku, Elisabetes, Alberta…).
Elles côtoient des vestiges anciens, comme le château de Riga (14ème s.), la célèbre maison des Têtes Noires (1334), sur la place de l’Hôtel de Ville, et une flopée d’églises aux flèches conquérantes.
Un des classiques consiste à se hisser au sommet du clocher de l’église Saint-Pierre, histoire d’embrasser, à 124 mètres de haut, le panorama sur la capitale lettone.
Dans le centre ancien aux rues pavées, bordé par le fleuve Daugava, les demeures historiques affichent leurs façades sculptées et crénelées, typiques de l’Art Nouveau (rues Strelnieku, Elisabetes, Alberta…).
Elles côtoient des vestiges anciens, comme le château de Riga (14ème s.), la célèbre maison des Têtes Noires (1334), sur la place de l’Hôtel de Ville, et une flopée d’églises aux flèches conquérantes.
Un des classiques consiste à se hisser au sommet du clocher de l’église Saint-Pierre, histoire d’embrasser, à 124 mètres de haut, le panorama sur la capitale lettone.
Coffee-shops, restaurants branchés, boutiques de design
Depuis l’indépendance de la Lettonie, en 1991, Riga s’est émancipée.
Si le grand marché se tient toujours sous les vénérables hangars Zeppelin - une visite à ne pas manquer -, coffee-shops, restaurants branchés, boutiques de design, centres commerciaux et boîtes de nuits ont envahi le pavé.
Entré dans l’Union européenne en 2004, le pays a aussi adopté l’euro. Et Riga a brillé de mille feux en 2014, au titre de « capitale européenne de la culture ».
L’évènement a été lancé par le transfert symbolique des livres du patrimoine letton vers la future nouvelle Bibliothèque nationale, grâce à une chaîne humaine. Un évènement qui en a appelé plus de 200 autres.
En braquant les projecteurs sur la capitale lettone, ils sont le prétexte aujourd’hui à une escapade excitante dans la belle cité balte.
Si le grand marché se tient toujours sous les vénérables hangars Zeppelin - une visite à ne pas manquer -, coffee-shops, restaurants branchés, boutiques de design, centres commerciaux et boîtes de nuits ont envahi le pavé.
Entré dans l’Union européenne en 2004, le pays a aussi adopté l’euro. Et Riga a brillé de mille feux en 2014, au titre de « capitale européenne de la culture ».
L’évènement a été lancé par le transfert symbolique des livres du patrimoine letton vers la future nouvelle Bibliothèque nationale, grâce à une chaîne humaine. Un évènement qui en a appelé plus de 200 autres.
En braquant les projecteurs sur la capitale lettone, ils sont le prétexte aujourd’hui à une escapade excitante dans la belle cité balte.