Nous avons reçu en exclusivité sa réaction:
« A la suite de votre article au sujet du paiement demandé par l'aéroport de Charleroi à Ryanair et où David Gering (ndlr le directeur marketing de Ryanair pour le Benelux) déclare qu'il considère que ses avions sont des « bus avec des ailes » et qu'ils ne devraient donc pas payer pour s'arrêter à tel ou tel endroit, la FBAA rappelle que depuis des années elle insiste sur une égalité de traitement fiscale entre les divers modes de transport collectifs de personnes.
Ainsi donc ne pas payer pour les avions dans les aéroports n'est possible que si on supprime tous les péages et taxes de stationnement pour les autocars. De plus, il faut également une égalité de traitement au niveau de la TVA et des droits d'accises ».
Par la suite, le bouillant PDG explique que Michael O’Leary exige en fait un statut des pouvoirs publics complètement privilégié et exclusif pour sa compagnie.
Deux poids, deux mesures...
« Il veut des subsides pour ses nouvelles lignes, pour le traitement des bagages, pour l’utilisation des aéroports, pour des gratuités diverses, mais qui sont en fait payées par les contribuables.. En réalité il exige des subsides pour tout.
Nous autocaristes nous sommes entièrement d’accord avec lui. Mais à condition que nous recevions le même traitement que les compagnies aussi bien low cost que régulières : pas d’accises, ni TVA à payer sur le carburant, aides étatiques ou régionales pour les nouvelles lignes, prise en charge des frais pour les sièges non vendus, formation du personnel assurée par les pouvoirs publics, utilisation gratuite des autoroutes… »
« A la suite de votre article au sujet du paiement demandé par l'aéroport de Charleroi à Ryanair et où David Gering (ndlr le directeur marketing de Ryanair pour le Benelux) déclare qu'il considère que ses avions sont des « bus avec des ailes » et qu'ils ne devraient donc pas payer pour s'arrêter à tel ou tel endroit, la FBAA rappelle que depuis des années elle insiste sur une égalité de traitement fiscale entre les divers modes de transport collectifs de personnes.
Ainsi donc ne pas payer pour les avions dans les aéroports n'est possible que si on supprime tous les péages et taxes de stationnement pour les autocars. De plus, il faut également une égalité de traitement au niveau de la TVA et des droits d'accises ».
Par la suite, le bouillant PDG explique que Michael O’Leary exige en fait un statut des pouvoirs publics complètement privilégié et exclusif pour sa compagnie.
Deux poids, deux mesures...
« Il veut des subsides pour ses nouvelles lignes, pour le traitement des bagages, pour l’utilisation des aéroports, pour des gratuités diverses, mais qui sont en fait payées par les contribuables.. En réalité il exige des subsides pour tout.
Nous autocaristes nous sommes entièrement d’accord avec lui. Mais à condition que nous recevions le même traitement que les compagnies aussi bien low cost que régulières : pas d’accises, ni TVA à payer sur le carburant, aides étatiques ou régionales pour les nouvelles lignes, prise en charge des frais pour les sièges non vendus, formation du personnel assurée par les pouvoirs publics, utilisation gratuite des autoroutes… »