Quel avenir pour nos emplois en 2030 ? C’est la question posée par Dell, fournisseur de solutions informatiques, et l'Institut pour le futur, le centre de recherche de l'université d'Oxford à des experts du numérique.
L’intelligence artificielle a déjà commencé à modifier nos usages, ainsi que le monde du travail, mais selon ces derniers, 85% des emplois à l'horizon 2030 n'existent pas aujourd'hui.
En cause, selon l'étude, l’omniprésence prochaine du numérique et de la robotisation.
« Comme toutes mécanisations, depuis le XVIIe siècle, cela va mettre en péril un certain nombre d’emplois non qualifiés », explique Sophie Lacour, directrice générale d'Advanced Tourism, experte en prospective touristique.
L’intelligence artificielle a déjà commencé à modifier nos usages, ainsi que le monde du travail, mais selon ces derniers, 85% des emplois à l'horizon 2030 n'existent pas aujourd'hui.
En cause, selon l'étude, l’omniprésence prochaine du numérique et de la robotisation.
« Comme toutes mécanisations, depuis le XVIIe siècle, cela va mettre en péril un certain nombre d’emplois non qualifiés », explique Sophie Lacour, directrice générale d'Advanced Tourism, experte en prospective touristique.
Quid des emplois dans le tourisme ?
Sophie Lacour, directrice générale d'Advanced Tourism, experte en prospective touristique - DR : Olivier Ezratty
Est-ce la fin programmée des métiers du tourisme ? « Non », répond clairement Sophie Lacour.
Selon elle, l’interface humaine reste capitale dans cette industrie. « Le monde humain est très complexe. D’ailleurs, les robots se font écarter des restaurants, idem au sein des hôtels, remarque-t-elle.
Le tourisme, en particulier, est un secteur d’émotions, de partage. Je ne pense pas qu’un touriste qui économise pendant des années pour venir à Paris ou ailleurs, soit content d’être accueilli par un robot ».
Ainsi, l’intelligence artificielle ne devrait pas détrôner l’homme, ni aujourd’hui, ni d’ici à 2030.
« Que l’on parle d’intelligence artificielle ou de manipulation de robot, il y a toujours un humain derrière pour créer les algorithmes, faire en sorte que cela s’adapte au monde du tourisme, aux personnes… rappelle Sophie Lacour.
L’intelligence artificielle est un facilitateur, un maxi calculateur. Le temps où l’IA prendra ses décisions seule et de manière pertinente est très loin ».
Selon elle, l’interface humaine reste capitale dans cette industrie. « Le monde humain est très complexe. D’ailleurs, les robots se font écarter des restaurants, idem au sein des hôtels, remarque-t-elle.
Le tourisme, en particulier, est un secteur d’émotions, de partage. Je ne pense pas qu’un touriste qui économise pendant des années pour venir à Paris ou ailleurs, soit content d’être accueilli par un robot ».
Ainsi, l’intelligence artificielle ne devrait pas détrôner l’homme, ni aujourd’hui, ni d’ici à 2030.
« Que l’on parle d’intelligence artificielle ou de manipulation de robot, il y a toujours un humain derrière pour créer les algorithmes, faire en sorte que cela s’adapte au monde du tourisme, aux personnes… rappelle Sophie Lacour.
L’intelligence artificielle est un facilitateur, un maxi calculateur. Le temps où l’IA prendra ses décisions seule et de manière pertinente est très loin ».
Plus de services ?
Y a-t-il un côté positif à cette mutation annoncée des emplois d’ici à 2030 ?
« Dans l’hôtellerie moyen ou bas de gamme, le numérique et la robotisation vont donner accès à des services supplémentaires : porter les valises, assurer un accueil 24h/24 », imagine Sophie Lacour.
Selon la docteure en sciences de l'information et de la communication, l’intelligence artificielle va avoir pour autre effet bénéfique de favoriser la créativité de l’humain.
« L’IA va décupler les capacités créatives de l’humain, l’aider à faire des suggestions. Il pourra être encore plus fin dans sa description. L’agent de voyages continuera à faire l’interface avec l’humain, par contre, il va être aidé par l’IA. »
Et le professionnel aura de quoi faire car, selon un rapport conjoint de l'Union européenne (UE) et l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) sur l'état du marché du tourisme en Europe et ses perspectives (2020/2030), le tourisme devrait toucher 1,8 milliard de personnes d'ici à 2030.
L'Europe accueillera alors 762 millions de touristes annuellement.
« Dans l’hôtellerie moyen ou bas de gamme, le numérique et la robotisation vont donner accès à des services supplémentaires : porter les valises, assurer un accueil 24h/24 », imagine Sophie Lacour.
Selon la docteure en sciences de l'information et de la communication, l’intelligence artificielle va avoir pour autre effet bénéfique de favoriser la créativité de l’humain.
« L’IA va décupler les capacités créatives de l’humain, l’aider à faire des suggestions. Il pourra être encore plus fin dans sa description. L’agent de voyages continuera à faire l’interface avec l’humain, par contre, il va être aidé par l’IA. »
Et le professionnel aura de quoi faire car, selon un rapport conjoint de l'Union européenne (UE) et l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) sur l'état du marché du tourisme en Europe et ses perspectives (2020/2030), le tourisme devrait toucher 1,8 milliard de personnes d'ici à 2030.
L'Europe accueillera alors 762 millions de touristes annuellement.