Le tourisme devra être durable.
Le virage est guidé par les besoins environnementaux, mais aussi par les... voyageurs. Si les Etats ne semblent pas toujours proactifs, sur la question du réchauffement climatique, les acteurs du tourisme s'emparent de plus en plus du sujet.
Pour la 1ère Edition du baromètre Tootbus sur le tourisme durable, OpinionWay est allé interroger des habitants du Royaume-Uni, de Belgique et de France.
"Nous avons procédé, il y a un an à une profonde refonte des activités de sightseeing de RATP Dev, qui opèrent depuis sous le nom de Tootbus.
Il nous semblait toutefois important de comprendre comment les voyageurs et les touristes se situaient par rapport à la question du tourisme durable," explique Arnaud Masson, directeur exécutif sightseeing et digital de RATP Dev.
A lire : TootBus : les bus touristiques de la RATP reprennent et draguent les Franciliens
Il ressort de l'étude que les problématiques écologiques prennent de plus en plus de place au moment de choisir, mais surtout que cela ne se doit pas se faire au détriment du prix.
Le virage est guidé par les besoins environnementaux, mais aussi par les... voyageurs. Si les Etats ne semblent pas toujours proactifs, sur la question du réchauffement climatique, les acteurs du tourisme s'emparent de plus en plus du sujet.
Pour la 1ère Edition du baromètre Tootbus sur le tourisme durable, OpinionWay est allé interroger des habitants du Royaume-Uni, de Belgique et de France.
"Nous avons procédé, il y a un an à une profonde refonte des activités de sightseeing de RATP Dev, qui opèrent depuis sous le nom de Tootbus.
Il nous semblait toutefois important de comprendre comment les voyageurs et les touristes se situaient par rapport à la question du tourisme durable," explique Arnaud Masson, directeur exécutif sightseeing et digital de RATP Dev.
A lire : TootBus : les bus touristiques de la RATP reprennent et draguent les Franciliens
Il ressort de l'étude que les problématiques écologiques prennent de plus en plus de place au moment de choisir, mais surtout que cela ne se doit pas se faire au détriment du prix.
Un tourisme durable sans trop de contraintes... environnementales et financières
Autres articles
-
Le Pérou mise sur un tourisme durable et culturel
-
Marina Ferrari ouvre la 10ème édition des Universités du Tourisme durable
-
Véloscénie : "Nous avons l’ambition de rendre désirable le voyage à vélo"
-
Abandonnons l’idée de faire de la France la première destination durable au monde 🔑
-
IA et durable : vers une évolution des modèles touristiques ? 🔑
Ce n'est pas le seul enseignement de l'enquête, car autant les personnes interrogées ont déjà entendu parler du "tourisme durable", autant ils ne savent pas ce que la notion englobe.
C'est le cas, pour 32% des Français et 29% des Belges.
Pour ceux qui pensent savoir ce qu'est le tourisme durable, le geste premier réside à choisir une destination de proximité, afin de limiter son impact. Les femmes seraient aussi plus conscientes des enjeux environnementaux au moment d'organiser les vacances.
A contrario, le mode de transport utilisé pour se déplacer une fois sur place est l’aspect le moins impacté par des considérations environnementales : seuls 27% des Belges et 30% des Français le prennent en compte.
Et pour réduire son empreinte carbone, les voyageurs consomment des produits locaux (71% des sondés français et 70% des britanniques), par contre les actions environnementales viennent dans un second temps.
Les paradoxes ne dérangent pas vraiment les personnes interrogées.
Pour 56% des Français et des Britanniques, ainsi que 55% des Belges les critères éco-responsables sont importants… s’ils ne leur coûtent pas plus cher.
Seuls 17% des Français, 13% des Belges et 19% des Britanniques sont prêts à accepter un surcoût pour valoriser un critère éco-responsable, celui-ci ne devant pas dépasser les 10,8% pour nos compatriotes.
C'est le cas, pour 32% des Français et 29% des Belges.
Pour ceux qui pensent savoir ce qu'est le tourisme durable, le geste premier réside à choisir une destination de proximité, afin de limiter son impact. Les femmes seraient aussi plus conscientes des enjeux environnementaux au moment d'organiser les vacances.
A contrario, le mode de transport utilisé pour se déplacer une fois sur place est l’aspect le moins impacté par des considérations environnementales : seuls 27% des Belges et 30% des Français le prennent en compte.
Et pour réduire son empreinte carbone, les voyageurs consomment des produits locaux (71% des sondés français et 70% des britanniques), par contre les actions environnementales viennent dans un second temps.
Les paradoxes ne dérangent pas vraiment les personnes interrogées.
Pour 56% des Français et des Britanniques, ainsi que 55% des Belges les critères éco-responsables sont importants… s’ils ne leur coûtent pas plus cher.
Seuls 17% des Français, 13% des Belges et 19% des Britanniques sont prêts à accepter un surcoût pour valoriser un critère éco-responsable, celui-ci ne devant pas dépasser les 10,8% pour nos compatriotes.