Le garage spatial pourrait, dans sa version la moins chère, être entièrement autonome et abriter différents petits vaisseaux, capables d’aller diagnostiquer l’état des satellites, de les réparer ou de les remorquer jusqu’au garage pour les recycler - Depositphotos.com Auteur cookelma
Certes si les projets de nettoyage de l’espace se développent, mais pour ce qui est de la prévention peu de choses ont été encore pensées sur le côté entretien et réparation des satellites lancés dans l’espace.
Aussi penchons-nous sur les actions dites de prévention menées, car faute de réparations et d’entretiens les satellites, les stations spatiales et les fusées apparaissent, toute proportions gardées, comme de futurs débris potentiels.
Aussi penchons-nous sur les actions dites de prévention menées, car faute de réparations et d’entretiens les satellites, les stations spatiales et les fusées apparaissent, toute proportions gardées, comme de futurs débris potentiels.
Projet Robotic Servicing of Geosynchronous Satellites
La NASA travaille sur une solution potentielle pour ces satellites et stations spatiales affaiblis et notamment au niveau de la robotique.
Certes, pour ces réparations on peut envoyer des humains, mais cela coûte cher et l’on n’est pas à l’abri d’incidents sur les possibilités d’arrimage. C’est pourquoi des efforts sont faits au niveau des robots par les Américains.
« Ce que nous aimerions vraiment faire, c'est avoir un moyen d'avoir un mécanicien robotique dans l'espace qui puisse réparer les satellites lorsqu'ils tombent en panne », déclare Carl Glen Henshaw, chef de la section robotique et apprentissage automatique au Laboratoire de recherche navale des États-Unis.
Celui-ci travaille sur le projet Robotic Servicing of Geosynchronous Satellites, une mission financée par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis. S'il réussit une démonstration prévue pour 2024, ce sera la première fois qu'un engin robotique réussira à s'emparer d'un satellite qui n'a pas été spécifiquement conçu pour s'y amarrer.
M. Henshaw et ses collègues ont récemment examiné certains des défis liés à l'entretien des satellites par des robots spatiaux dans l'Annual Review of Control, Robotics, and Autonomous Systems.
Il est évident que lorsque cette technique sera mise au point, on constatera une réduction importante des débris spatiaux, grâce à la possibilité nouvelle de pouvoir réparer de vieux satellites inactifs ou endommagés.
Certes, pour ces réparations on peut envoyer des humains, mais cela coûte cher et l’on n’est pas à l’abri d’incidents sur les possibilités d’arrimage. C’est pourquoi des efforts sont faits au niveau des robots par les Américains.
« Ce que nous aimerions vraiment faire, c'est avoir un moyen d'avoir un mécanicien robotique dans l'espace qui puisse réparer les satellites lorsqu'ils tombent en panne », déclare Carl Glen Henshaw, chef de la section robotique et apprentissage automatique au Laboratoire de recherche navale des États-Unis.
Celui-ci travaille sur le projet Robotic Servicing of Geosynchronous Satellites, une mission financée par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis. S'il réussit une démonstration prévue pour 2024, ce sera la première fois qu'un engin robotique réussira à s'emparer d'un satellite qui n'a pas été spécifiquement conçu pour s'y amarrer.
M. Henshaw et ses collègues ont récemment examiné certains des défis liés à l'entretien des satellites par des robots spatiaux dans l'Annual Review of Control, Robotics, and Autonomous Systems.
Il est évident que lorsque cette technique sera mise au point, on constatera une réduction importante des débris spatiaux, grâce à la possibilité nouvelle de pouvoir réparer de vieux satellites inactifs ou endommagés.
Projet « garage de l'espace ».
Donner une seconde vie aux satellites via la création et la mise en orbite d’un "garage de l'espace" « qui assurerait la maintenance et le recyclage des satellites vieillissants afin d’éviter leur transfert vers une orbite cimetière et donc augmenter le nombre de débris », c'est l'objectif de l'enseignante-chercheuse Stéphanie Lizy Destrez et de l'équipe de recherche SaCLaB (Space Advanced Concepts Laboratory) de l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE-Supareo).
En phase de recherche, ce "garage de l'espace" pourrait voir le jour d'ici à une dizaine d'années. Sachant que « sur l’orbite géostationnaire, on a recensé tous les équipements et environ 7 satellites seraient réparables par an sur 15 ans, cela serait suffisant pour assurer une activité rentable au futur garagiste spatial », assure Stéphanie Lizy-Destrez.
Le garage spatial pourrait, dans sa version la moins chère, être entièrement autonome, avec les dimensions et la masse d’environ un dixième de ceux de la Station spatiale internationale, soit 10 ou 20 tonnes et abriter différents petits vaisseaux, capables d’aller diagnostiquer l’état des satellites, de les réparer ou de les remorquer jusqu’au garage pour les recycler.
Comme le concède l'enseignante-chercheuse Stéphanie Lizy Destrez à la journaliste du Point, Pauline Ducousso : « C'est un projet conséquent puisqu'il comprend la mise en service d'un satellite mère comme usine de fabrication et toute une flotte de satellites assurant le transfert de carburant entre la Terre et la station, de satellites de diagnostic des débris et d'autres qui assurent des allers-retours entre les débris et la station mère. Nous prévoyons aussi d'embarquer, dans le garage, de l'intelligence artificielle capable de réaliser les interventions de manière autonome ».
Ce garage de l’espace ou « Concepts spatiaux avancés », est soutenu par Airbus et Ariane Group et bénéficie de la collaboration technique du DLR, l’agence spatiale allemande et reçoit les conseils et l’expertise du CNES
Ce garage de l’espace parle réellement aux écologistes car il correspond au triptyque gagnant : recyclage, durabilité et économie circulaire…
Ainsi les scientifiques et techniciens spatiaux envisagent de se fournir en pièces détachées sur les satellites hors-service, par exemple en panneaux solaires, antennes ou calculateurs de bords, pour les greffer aux satellites pouvant être réparés.
Des pièces pourraient aussi être produites grâce à des impressions 3D et des débris être broyés dans le garage pour en récupérer les matières premières.
En phase de recherche, ce "garage de l'espace" pourrait voir le jour d'ici à une dizaine d'années. Sachant que « sur l’orbite géostationnaire, on a recensé tous les équipements et environ 7 satellites seraient réparables par an sur 15 ans, cela serait suffisant pour assurer une activité rentable au futur garagiste spatial », assure Stéphanie Lizy-Destrez.
Le garage spatial pourrait, dans sa version la moins chère, être entièrement autonome, avec les dimensions et la masse d’environ un dixième de ceux de la Station spatiale internationale, soit 10 ou 20 tonnes et abriter différents petits vaisseaux, capables d’aller diagnostiquer l’état des satellites, de les réparer ou de les remorquer jusqu’au garage pour les recycler.
Comme le concède l'enseignante-chercheuse Stéphanie Lizy Destrez à la journaliste du Point, Pauline Ducousso : « C'est un projet conséquent puisqu'il comprend la mise en service d'un satellite mère comme usine de fabrication et toute une flotte de satellites assurant le transfert de carburant entre la Terre et la station, de satellites de diagnostic des débris et d'autres qui assurent des allers-retours entre les débris et la station mère. Nous prévoyons aussi d'embarquer, dans le garage, de l'intelligence artificielle capable de réaliser les interventions de manière autonome ».
Ce garage de l’espace ou « Concepts spatiaux avancés », est soutenu par Airbus et Ariane Group et bénéficie de la collaboration technique du DLR, l’agence spatiale allemande et reçoit les conseils et l’expertise du CNES
Ce garage de l’espace parle réellement aux écologistes car il correspond au triptyque gagnant : recyclage, durabilité et économie circulaire…
Ainsi les scientifiques et techniciens spatiaux envisagent de se fournir en pièces détachées sur les satellites hors-service, par exemple en panneaux solaires, antennes ou calculateurs de bords, pour les greffer aux satellites pouvant être réparés.
Des pièces pourraient aussi être produites grâce à des impressions 3D et des débris être broyés dans le garage pour en récupérer les matières premières.
Retrouvez tous les articles de la série : Tourisme spatial et écologie
Notre Consultant spécialiste en "Tourisme Spatial", Michel Messager va très prochainement sortir après "Le Tourisme Spatial 1954 – 2020", un nouvel ouvrage intitulé : "’Tourisme Spatial et Ecologie".
Aujourd’hui avec le développement des lancements et du tourisme spatial, la pollution de l’espace est un véritable enjeu écologique. Quand on sait que 9 000 tonnes de débris spatiaux tournent au-dessus de nos têtes - et que l’industrie spatiale et son corollaire le tourisme n’en sont qu’au début de l’aventure - il y là de nombreuses questions à se poser.
L’industrie spatiale consciente de la nécessité écologique a donc, depuis plus d’une dizaine d’années, multiplié les recherches que ce soit au niveau des carburants, des moteurs, du nettoyage de l’espace ou de la conception des fusées.
Au travers de son ouvrage Michel Messager a voulu faire le point en toute impartialité sur ce débat qui alimente, quasi quotidiennement les médias : Tourisme Spatial et Ecologie.
Durant ce mois d’août et tous les lundis jusqu’à la première semaine de septembre, nous vous présenterons et en exclusivité pour TourMag les bonnes "feuilles" de : Tourisme Spatial et Ecologie.
Aujourd’hui avec le développement des lancements et du tourisme spatial, la pollution de l’espace est un véritable enjeu écologique. Quand on sait que 9 000 tonnes de débris spatiaux tournent au-dessus de nos têtes - et que l’industrie spatiale et son corollaire le tourisme n’en sont qu’au début de l’aventure - il y là de nombreuses questions à se poser.
L’industrie spatiale consciente de la nécessité écologique a donc, depuis plus d’une dizaine d’années, multiplié les recherches que ce soit au niveau des carburants, des moteurs, du nettoyage de l’espace ou de la conception des fusées.
Au travers de son ouvrage Michel Messager a voulu faire le point en toute impartialité sur ce débat qui alimente, quasi quotidiennement les médias : Tourisme Spatial et Ecologie.
Durant ce mois d’août et tous les lundis jusqu’à la première semaine de septembre, nous vous présenterons et en exclusivité pour TourMag les bonnes "feuilles" de : Tourisme Spatial et Ecologie.