L'OT de Turquie en France a commandé une étude à IPSOS pour cerner les attentes de la clientèle et adapater sa communication - DR : © MasterLu - Fotolia.com
Alors que 450 000 français allaient en Turquie à la fin des années 90, 10 ans plus tard, en 2011, il y en avait 1,145 million.
Certes 2013 ne fera pas aussi bien mais cette année, avec 1 million de visiteurs hexagonaux, la fréquentation hexagonale aura quand même augmenté de 2,3 % par rapport à 2012.
Dans l’ambiance aussi bien économique et géopolitique actuelle, ce score est plutôt bon.
Pourtant, il ne satisfait pas la destination qui a lancé une vaste enquête sur l’image qu’elle avait sur le marché français.
1 500 personnes de 18 ans et plus ont donc été interrogées par IPSOS entre le 13 et le 17 septembre 2013.
"L’objectif est de mieux calibrer notre communication", explique Serra Aytun Roncaglia, la directrice de l’OT de Turquie à Paris.
Sans doute fallait-il aussi cerner précisément l’impact que les événements politiques et sociaux du 1er semestre 2013 pouvaient avoir eu sur le marché.
Certes 2013 ne fera pas aussi bien mais cette année, avec 1 million de visiteurs hexagonaux, la fréquentation hexagonale aura quand même augmenté de 2,3 % par rapport à 2012.
Dans l’ambiance aussi bien économique et géopolitique actuelle, ce score est plutôt bon.
Pourtant, il ne satisfait pas la destination qui a lancé une vaste enquête sur l’image qu’elle avait sur le marché français.
1 500 personnes de 18 ans et plus ont donc été interrogées par IPSOS entre le 13 et le 17 septembre 2013.
"L’objectif est de mieux calibrer notre communication", explique Serra Aytun Roncaglia, la directrice de l’OT de Turquie à Paris.
Sans doute fallait-il aussi cerner précisément l’impact que les événements politiques et sociaux du 1er semestre 2013 pouvaient avoir eu sur le marché.
Rapport qualité/prix et patrimoine culturel
L’effort valait en effet le coup car, parmi les Français qui n’avaient jamais été en Turquie, 65 % des sondés ont estimé que la destination n’était pas vraiment synonyme de sécurité.
Cela étant, les résultats de l’enquête sont assez rassurants pour le pays.
Globalement, plus de 8 français sur 10 ne sont jamais allés en Turquie ; autant dire que l’OT a du pain sur la planche et que pour son personnel, le chômage n’est pas à l’ordre du jour.
D’autant plus que, parmi ces Français, 76 % estiment que la Turquie présente un bon rapport qualité/prix tandis que 75 % sont attirés par son patrimoine culturel.
Pour 65 % de ces impétrants, le pays propose aussi un bon accueil et 61 % d’entre eux considèrent que son offre balnéaire n’a rien à envier aux autres destinations méditerranéennes.
Autant de chiffres qui donnent envie de se battre pour renforcer sa fréquentation, surtout quand on a autant d’atouts dans la manche.
D’abord, la Turquie a tellement conquis 86 % de ceux qui y sont déjà allés qu’à leur retour, ils en sont les premiers promoteurs.
48 % d’entre eux sont d’ailleurs revenus avec une meilleure image du pays, 41 % ont été surpris en bien par la destination et 80 % d’entre eux souhaitent y retourner car ils estiment que le pays vaut plus d’un séjour.
Dernier chiffre encourageant, 45 % des Français ont "plutôt" ou "tout à fait" envie de découvrir la Turquie.
Cela étant, les résultats de l’enquête sont assez rassurants pour le pays.
Globalement, plus de 8 français sur 10 ne sont jamais allés en Turquie ; autant dire que l’OT a du pain sur la planche et que pour son personnel, le chômage n’est pas à l’ordre du jour.
D’autant plus que, parmi ces Français, 76 % estiment que la Turquie présente un bon rapport qualité/prix tandis que 75 % sont attirés par son patrimoine culturel.
Pour 65 % de ces impétrants, le pays propose aussi un bon accueil et 61 % d’entre eux considèrent que son offre balnéaire n’a rien à envier aux autres destinations méditerranéennes.
Autant de chiffres qui donnent envie de se battre pour renforcer sa fréquentation, surtout quand on a autant d’atouts dans la manche.
D’abord, la Turquie a tellement conquis 86 % de ceux qui y sont déjà allés qu’à leur retour, ils en sont les premiers promoteurs.
48 % d’entre eux sont d’ailleurs revenus avec une meilleure image du pays, 41 % ont été surpris en bien par la destination et 80 % d’entre eux souhaitent y retourner car ils estiment que le pays vaut plus d’un séjour.
Dernier chiffre encourageant, 45 % des Français ont "plutôt" ou "tout à fait" envie de découvrir la Turquie.
Les Français derrière les Allemands, les Russe et… les Iraniens
La Turquie a donc un fort potentiel de croissance sur le marché français.
Certes la clientèle française arrive derrière les Allemands, les Russes et les Iraniens, mais elle reste une source de recettes non négligeable, avec un panier moyen par personne qui tourne autour de 800 € hebdomadaire en hiver et 600 € en été.
La Turquie va donc lancer une grande campagne de communication globale et travailler tout particulièrement sur les supports digitaux.
Elle sera présente sur 6 salons du tourisme, à TOP Résa notamment mais aussi à l’ILTM car le segment haut de gamme se développe très vite.
Elle envisage aussi de relancer sa politique d’éductours et réfléchit actuellement à l’organisation d’un roadshow, le tout en partenariat avec les TO qui voudraient mettre davantage en avant la destination.
Il n’y a plus qu’à espérer que le conflit syrien s’apaise et que les « rumeurs » sur le retour au culte de Sainte Sophie soient définitivement enterrées.
Certes la clientèle française arrive derrière les Allemands, les Russes et les Iraniens, mais elle reste une source de recettes non négligeable, avec un panier moyen par personne qui tourne autour de 800 € hebdomadaire en hiver et 600 € en été.
La Turquie va donc lancer une grande campagne de communication globale et travailler tout particulièrement sur les supports digitaux.
Elle sera présente sur 6 salons du tourisme, à TOP Résa notamment mais aussi à l’ILTM car le segment haut de gamme se développe très vite.
Elle envisage aussi de relancer sa politique d’éductours et réfléchit actuellement à l’organisation d’un roadshow, le tout en partenariat avec les TO qui voudraient mettre davantage en avant la destination.
Il n’y a plus qu’à espérer que le conflit syrien s’apaise et que les « rumeurs » sur le retour au culte de Sainte Sophie soient définitivement enterrées.