Voyages d'affaires : des progrès à faire dans la gestion des dépenses MICE en France

Selon une étude menée par le Scholar Consulting Group auprès de 145 professionnel de l’événementiel, des achats, de la finance, du marketing, des ventes et de 115 meetings planners, pour American Express Meetings & Events, les entreprises sont plus exposées aux risques lorsque les dépenses et les activités MICE ne sont pas gérées par un programme clairement défini.

Ainsi, plus de la moitié (51 %) des meetings planners estiment que ces risques pourraient être davantage réduits au sein de leurs sociétés.

Ils sont également 52 % à déclarer débuter un travail sur l'organisation d'un événement sans aucune visibilité sur le budget qui leur est alloué.

L'enquête révèle par ailleurs que si 23 % des meetings planners signent des contrats, seuls 6 % des dirigeants affirment qu'ils sont autorisés à le faire.

De plus, 68 % des dirigeants consultés pensent que la transparence des données est une priorité absolue. Pourtant, 85 % des meetings planners utilisent encore des formulaires papier pour le suivi du budget.

Autre fait relevé par ce sondage : près des deux tiers (64 %) des meetings planners n'ont pas à leur disposition une méthode fiable qui leur permet d'identifier les participants à une réunion en temps de crise.

"Ne pas considérer tous les enjeux à leur juste valeur lorsqu'on organise un événement dans un environnement de plus en plus réglemente avec une forte prise de conscience sur les questions de sécurité et de sûreté, peut avoir de graves conséquences financières, juridiques et pour la réputation d'une entreprise", réagit Milton Rivera, Vice-Président Business et Development American Express Meetings & Events.