TourMaG.com – Quelle est l’histoire de votre entreprise ?
William Edel : Nous sommes un petit groupe familial, créé par mon père en 1979.
Wagram Voyages est la société historique, spécialisée dans la gestion des déplacements professionnels pour les sociétés. Nous travaillons à la fois pour des PME, des grands comptes et des ONG. Aujourd’hui, nous travaillons avec une centaine de clients.
Wagram et Vous, est dédiée à l’organisation des événements et des voyages de récompense.
Basé à Paris, le groupe compte une cinquantaine de salariés.
En 2019, le chiffre d’affaires de Wagram Voyages était de 22 millions d’euros, celui de Wagram et Vous atteignait 12 millions d’euros pour 70 clients.
TourMaG.com – Comment la crise sanitaire a-t-elle impacté votre activité ?
W. E. : Comme tout le monde nous avons connu un coup d’arrêt, mais nous nous en sommes pas mal sortis, car nous travaillons avec une dizaine d’ONG, qui ont continué à se déplacer pendant la crise.
Nous avons donc gardé un trafic constant, à 50% du trafic habituel tout au long de la crise. Cela a été salvateur pour Wagram Voyages. Même si cela n’a pas été évident au niveau social, des ressources humaines, avec la gestion, du chômage partiel, des aides, de l’organisation.
Aujourd’hui, je pense que tout cela est derrière nous, la crise vit aujourd’hui ses derniers jours.
Pour la partie MICE, nous avons connu l’arrêt des festivités et profité de cette période pour lancer l’opération Phoenix, un travail de groupe important sur l’identité, le positionnement sur la partie commerciale et la communication, sur la RSE…
Une réflexion de plusieurs mois, qui nous a permis de nous réorganiser et de monter des plans d’action pour préparer ce fameux monde d’après.
En parallèle, nous avons développé des événements digitaux, des plateaux TV, et team buildings.
William Edel : Nous sommes un petit groupe familial, créé par mon père en 1979.
Wagram Voyages est la société historique, spécialisée dans la gestion des déplacements professionnels pour les sociétés. Nous travaillons à la fois pour des PME, des grands comptes et des ONG. Aujourd’hui, nous travaillons avec une centaine de clients.
Wagram et Vous, est dédiée à l’organisation des événements et des voyages de récompense.
Basé à Paris, le groupe compte une cinquantaine de salariés.
En 2019, le chiffre d’affaires de Wagram Voyages était de 22 millions d’euros, celui de Wagram et Vous atteignait 12 millions d’euros pour 70 clients.
TourMaG.com – Comment la crise sanitaire a-t-elle impacté votre activité ?
W. E. : Comme tout le monde nous avons connu un coup d’arrêt, mais nous nous en sommes pas mal sortis, car nous travaillons avec une dizaine d’ONG, qui ont continué à se déplacer pendant la crise.
Nous avons donc gardé un trafic constant, à 50% du trafic habituel tout au long de la crise. Cela a été salvateur pour Wagram Voyages. Même si cela n’a pas été évident au niveau social, des ressources humaines, avec la gestion, du chômage partiel, des aides, de l’organisation.
Aujourd’hui, je pense que tout cela est derrière nous, la crise vit aujourd’hui ses derniers jours.
Pour la partie MICE, nous avons connu l’arrêt des festivités et profité de cette période pour lancer l’opération Phoenix, un travail de groupe important sur l’identité, le positionnement sur la partie commerciale et la communication, sur la RSE…
Une réflexion de plusieurs mois, qui nous a permis de nous réorganiser et de monter des plans d’action pour préparer ce fameux monde d’après.
En parallèle, nous avons développé des événements digitaux, des plateaux TV, et team buildings.
TourMaG.com – Cela intègre une stratégie RSE ?
W. E. : C’est le sujet du moment, nous sommes en train de passer la certification ISO 20121, et différentes labellisations, dont positiv workplace pour nos deux activités, l’événementiel et le voyages d’affaires.
Nous sommes obligés de revoir toute notre approche du voyage d’affaires, d’abord parce que cela va dans le bon sens et puis parce que cela nous est beaucoup demandé par nos clients, qui ne vont pas voyager demain, comme il le faisait hier.
TourMaG.com – Comment voyageront ils demain justement ?
W. E. : A l’avenir, il y aura moins de déplacement d’affaires.
Sur une base 100, un client voyagera en 2022 à 50% ou 60%. En 2023, peut-être qu’il voyagera à 70%.
Non seulement il voyagera moins, mais il voudra voyager différemment, limiter son empreinte carbone, avoir le choix des fournisseurs, des prestataires, etc…
Nos account manager proposent des alternatives plus responsables en termes de compagnies, d’outils.
Notre rôle de conseil prend là tout son sens. Les machines, SBT, robots font de plus en plus de choses, mais nous aurons toujours besoin d’humains pour le conseil et la proximité avec le client, cette confiance, cette expertise, ce conseil.
TourMaG.com - D’autres évolutions se dessinent pour le voyage d’affaires ?
W. E. : Il sera plus digital. Il va intégrer de plus en plus d’applications d’aide au voyage en amont, pendant et après. Tous les grands acteurs travaillent dessus d’ailleurs.
La crise sanitaire a accéléré la digitalisation et l’univers des applications mobiles.
TourMaG.com – C’est l’un de vos axes de développement ?
W. E. : Nous sommes en train de travailler sur des investissements en termes de technologie et d’application qui pourrait révolutionner le confort du voyageur d’affaires.
Nous devons passer par là pour faire la différence.
TourMaG.com – Se distinguer, c’est important sur un marché du voyage d’affaires très concurrentiel ?
W. E. : Beaucoup de groupes se consolident, grossissent. Ils sont des puissances d’achat concurrentes, mais nous allons trouver notre compte dans ce nouvel univers, car nous avons un positionnement hybride.
Nous avons cette chance d’être affilié au réseau Selectour, une grosse machine avec 1300 agences derrière et qui nous permet de bénéficier de tarifs négociés, de la technologie, tout en gardant notre identité familiale et la proximité avec nos clients.
W. E. : C’est le sujet du moment, nous sommes en train de passer la certification ISO 20121, et différentes labellisations, dont positiv workplace pour nos deux activités, l’événementiel et le voyages d’affaires.
Nous sommes obligés de revoir toute notre approche du voyage d’affaires, d’abord parce que cela va dans le bon sens et puis parce que cela nous est beaucoup demandé par nos clients, qui ne vont pas voyager demain, comme il le faisait hier.
TourMaG.com – Comment voyageront ils demain justement ?
W. E. : A l’avenir, il y aura moins de déplacement d’affaires.
Sur une base 100, un client voyagera en 2022 à 50% ou 60%. En 2023, peut-être qu’il voyagera à 70%.
Non seulement il voyagera moins, mais il voudra voyager différemment, limiter son empreinte carbone, avoir le choix des fournisseurs, des prestataires, etc…
Nos account manager proposent des alternatives plus responsables en termes de compagnies, d’outils.
Notre rôle de conseil prend là tout son sens. Les machines, SBT, robots font de plus en plus de choses, mais nous aurons toujours besoin d’humains pour le conseil et la proximité avec le client, cette confiance, cette expertise, ce conseil.
TourMaG.com - D’autres évolutions se dessinent pour le voyage d’affaires ?
W. E. : Il sera plus digital. Il va intégrer de plus en plus d’applications d’aide au voyage en amont, pendant et après. Tous les grands acteurs travaillent dessus d’ailleurs.
La crise sanitaire a accéléré la digitalisation et l’univers des applications mobiles.
TourMaG.com – C’est l’un de vos axes de développement ?
W. E. : Nous sommes en train de travailler sur des investissements en termes de technologie et d’application qui pourrait révolutionner le confort du voyageur d’affaires.
Nous devons passer par là pour faire la différence.
TourMaG.com – Se distinguer, c’est important sur un marché du voyage d’affaires très concurrentiel ?
W. E. : Beaucoup de groupes se consolident, grossissent. Ils sont des puissances d’achat concurrentes, mais nous allons trouver notre compte dans ce nouvel univers, car nous avons un positionnement hybride.
Nous avons cette chance d’être affilié au réseau Selectour, une grosse machine avec 1300 agences derrière et qui nous permet de bénéficier de tarifs négociés, de la technologie, tout en gardant notre identité familiale et la proximité avec nos clients.
TourMaG.com – Comment abordez-vous l’année 2022 ?
W.E. : Concernant le voyage d’affaires, l’activité reprend ses droits. Il y a eu beaucoup de déplacements en train, en France, et depuis quelques mois ils reprennent à l’international.
Nos amis zoom, et autres teams, vont connaître leurs limites.
Il faudra toujours aller à l’autre bout du monde, mais de manière plus responsable, pour que nos clients aillent rencontrer leurs clients, leur serrer la main pour maintenir ce lien de confiance.
Je ne suis pas inquiet pour le voyage d’affaires. Nous sommes en train de remettre à plat notre offre et de la valoriser.
Nous sommes dans un objectif d’acquisition de compte, c’est certain, mais nous ne sommes pas sur des stratégies de volume. Nous sommes sur des typologies de clients, qui nous ressemblent, je pense notamment aux ONG.
Les PME sont les prospects à aller chercher. Ce qui correspond mieux à notre positionnement.
TourMaG.com – Selon vous, faut-il réformer le modèle économique des TMC ?
W. E. : J’en suis persuadé. Nous travaillons dessus en ce moment et sortirons quelque chose de très concret dans quelques mois. Le modèle économique des TMC aujourd’hui n’est pas rentable ou pas assez. Je ne suis pas sûr que l’on puisse rester longtemps dans cette voie-là.
Nous réfléchissons à plusieurs possibilités, dont les « management fees », en place avant les « transactions fees ». Il va falloir valoriser de plus en plus le travail de nos accounts managers.
J’aime bien la notion de management fees. Après il y a les modèles à l’abonnement ou au forfait, des options que l’on étudie. Il faut rendre ce métier rentable, pour cela, il doit avoir une réelle valeur ajoutée. Nous sommes en train de revoir notre offre, de packager l’offre différemment, de manière à ce que notre valeur ajoutée soit très claire.
2022 est une période de réajustement, la révolution est pour 2023.
TourMaG.com – Comment cela sera accueilli par vos clients ?
W. E. : C’est la question ! Doit-on changer le business model pour nos clients actuels ? Ou que pour les nouveaux clients ? Le débat reste entier.
W.E. : Concernant le voyage d’affaires, l’activité reprend ses droits. Il y a eu beaucoup de déplacements en train, en France, et depuis quelques mois ils reprennent à l’international.
Nos amis zoom, et autres teams, vont connaître leurs limites.
Il faudra toujours aller à l’autre bout du monde, mais de manière plus responsable, pour que nos clients aillent rencontrer leurs clients, leur serrer la main pour maintenir ce lien de confiance.
Je ne suis pas inquiet pour le voyage d’affaires. Nous sommes en train de remettre à plat notre offre et de la valoriser.
Nous sommes dans un objectif d’acquisition de compte, c’est certain, mais nous ne sommes pas sur des stratégies de volume. Nous sommes sur des typologies de clients, qui nous ressemblent, je pense notamment aux ONG.
Les PME sont les prospects à aller chercher. Ce qui correspond mieux à notre positionnement.
TourMaG.com – Selon vous, faut-il réformer le modèle économique des TMC ?
W. E. : J’en suis persuadé. Nous travaillons dessus en ce moment et sortirons quelque chose de très concret dans quelques mois. Le modèle économique des TMC aujourd’hui n’est pas rentable ou pas assez. Je ne suis pas sûr que l’on puisse rester longtemps dans cette voie-là.
Nous réfléchissons à plusieurs possibilités, dont les « management fees », en place avant les « transactions fees ». Il va falloir valoriser de plus en plus le travail de nos accounts managers.
J’aime bien la notion de management fees. Après il y a les modèles à l’abonnement ou au forfait, des options que l’on étudie. Il faut rendre ce métier rentable, pour cela, il doit avoir une réelle valeur ajoutée. Nous sommes en train de revoir notre offre, de packager l’offre différemment, de manière à ce que notre valeur ajoutée soit très claire.
2022 est une période de réajustement, la révolution est pour 2023.
TourMaG.com – Comment cela sera accueilli par vos clients ?
W. E. : C’est la question ! Doit-on changer le business model pour nos clients actuels ? Ou que pour les nouveaux clients ? Le débat reste entier.