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L'organisation administrative française du tourisme vaut un petit détour historique. Elle n'est pas née d'hier. C'est une véritable saga qui a vu officiellement le jour il y a tout juste 100 ans.
Présenté par le ministre des Travaux publics de l'époque le projet de création d'un « Office National du Tourisme » fut concrétisé par un vote de la loi des finances du 8 avril 1910
Dans une étude, Alain Monferrand, membre du « comité d'Histoire », un service rattaché au ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, raconte : « Au début du 20e siècle seules quelques associations puissantes et élitistes dont le Touring Club de France, le Club alpin français, l'Automobile club regroupaient les pratiquants et assuraient certaines tâches d'intérêt général comme l'accueil, l'information et la promotion des richesses touristiques françaises.
L'essor de l'automobile allait obliger l'Etat à s'intéresser au tourisme et à jouer un rôle réglementaire notamment dans le classement des hôtels, le balisage routier et l'encadrement ».
Au fil des ans, l'organisation administrative du tourisme s'est développée, structurée, compartimentée avec une Direction du Tourisme, une Maison de la France. Il y aura ODIT France (Observation Développement et Ingénierie Touristique) devenue, en fusionnant avec Maison de la France, le GIE Atout France.
Le tourisme a été rattaché à des ministères variés et divers et ce rattachement donnait les clefs de la manière dont le tourisme était reconnu par la gouvernance de la France.
Après les Travaux publics et l'Equipement – la priorité de l'époque allant aux aménagements et aux investissements - , le tourisme est allé au « Transport », à la « Jeunesse et aux Sports », au « Temps Libre », au « Commerce Extérieur », à l' « Industrie », à l' « Artisanat ». Aujourd'hui son poids économique le rattache aussi à Bercy.
Page 2 - Une organisation qui prend son temps pour réfléchir... ça rassure !
Page 3 - 200 membres bénévoles nommés pour 5 ans
Page 4 - Des congés scolaires à l'accueil dans les zones de transit
Page 5 - Imposer les normes françaises à l'Europe
Présenté par le ministre des Travaux publics de l'époque le projet de création d'un « Office National du Tourisme » fut concrétisé par un vote de la loi des finances du 8 avril 1910
Dans une étude, Alain Monferrand, membre du « comité d'Histoire », un service rattaché au ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, raconte : « Au début du 20e siècle seules quelques associations puissantes et élitistes dont le Touring Club de France, le Club alpin français, l'Automobile club regroupaient les pratiquants et assuraient certaines tâches d'intérêt général comme l'accueil, l'information et la promotion des richesses touristiques françaises.
L'essor de l'automobile allait obliger l'Etat à s'intéresser au tourisme et à jouer un rôle réglementaire notamment dans le classement des hôtels, le balisage routier et l'encadrement ».
Au fil des ans, l'organisation administrative du tourisme s'est développée, structurée, compartimentée avec une Direction du Tourisme, une Maison de la France. Il y aura ODIT France (Observation Développement et Ingénierie Touristique) devenue, en fusionnant avec Maison de la France, le GIE Atout France.
Le tourisme a été rattaché à des ministères variés et divers et ce rattachement donnait les clefs de la manière dont le tourisme était reconnu par la gouvernance de la France.
Après les Travaux publics et l'Equipement – la priorité de l'époque allant aux aménagements et aux investissements - , le tourisme est allé au « Transport », à la « Jeunesse et aux Sports », au « Temps Libre », au « Commerce Extérieur », à l' « Industrie », à l' « Artisanat ». Aujourd'hui son poids économique le rattache aussi à Bercy.
Page 2 - Une organisation qui prend son temps pour réfléchir... ça rassure !
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